9/25/2010

Grippée et maganée

Si je n'ai pas écrit depuis une semaine, c'est que je suis aux prises avec une espèce de grippe à retardement qui n'en finit plus de finir. Hier, j'ai pas dormi de la nuit, complètement prise d'assaut par une toux qui voulait ma peau.

Ce soir, c'est pas tellement mieux. J'ai des courbatures et l'air hagard. 

Je vous reviens dès que je me serai débarrassée de mon terrible microbe.

Bon dimanche demain....(et dire que je devrai quand même aller faire la %&*+&?%$/| d'épicerie...argh...)

9/19/2010

Êtes-vous prête à retourner travailler?

Voilà un mois que je suis de retour au boulot et j'ai décidé de vous en parler un peu, car je sais que certaines d'entre vous y retournerons d'ici quelques mois.

Voici quelques-unes de mes réflexions sur le sujet :

1. Rester en contact avec son milieu de travail : après un accouchement, on a souvent envie de se retirer un peu de la circulation pour vivre à fond sa maternité.  Même si c'est tout à fait sain de se plonger tête première dans son rôle de maman, je pense qu'il est essentiel de se manifester à quelques reprises auprès de son employeur pendant son congé.  D'abord pour demeurer informée de ce qui se passe dans le milieu de travail, ensuite pour ne pas se faire oublier et enfin tout simplement parce qu'il est humainement plus agréable de rester en contact (à moins qu'on déteste son milieu et ça, c'est une autre histoire).

2. Garder son réseau bien vivant : si on est une professionnelle, il n'est pas mauvais de trouver le temps de participer à une ou deux activités dans son cercle (un congrès, un colloque).  Une petite journée passée loin de bébé peut être très bénéfique pour le réseau de maman (et pour son moral aussi).  Ça fait du bien de se retrouver avec des adultes et de laisser sa paire de culotte de jogging à la maison!

3. Parfaire ses connaissances : Pendant notre congé de maternité, quand bébé commence à nous laisser un peu souffler en faisant des siestes, pourquoi ne pas en profiter pour mettre à jour ses connaissances professionnelles? Quand on travaille, on a jamais le temps!  Peu importe notre milieu de travail, on peut toujours parfaire son éducation, même de manière informelle.  Pour ma part, j'ai lu un ouvrage savant sur la gestion.  Je n'ai pas la prétention de l'avoir lu au complet, mais je me suis rafraîchie la mémoire.  Je me suis sentie moins « rouillée » à mon retour.

4. Le syndrôme « je suis dépassée » : facile de se sentir inadéquate après un an d'absence, mais l'est-on vraiment?  Qu'est-ce qui compte le plus : les années qui ont précédé la grossesse ou celle où l'on s'est absentée? Une année, c'est si vite passé!

5. Reprendre sa vie sociale professionnelle : après une longue absence, toutes les raisons sont bonnes pour aller luncher avec ses collègues! C'est aussi une bonne manière de renouer informellement avec son milieu et surtout, d'éviter l'isolement.

Au delà de ces cinq petites réflexions, je me suis rendue à l'évidence qu'il faut être prête - intellectuellement, émotivement et même physiquement - à reprendre le collier. Il faut se sentir à l'aise de laisser bébé à la garderie, bien sûr, mais il faut aussi sentir qu'on a encore un peu de passion pour son travail.  Car si une année passe très vite, c'est suffisamment long se sentir un peu perdue. Il faut aussi être prête à reprendre la routine et s'attendre à ce que les enfants vous en fassent voir de toutes les couleurs.  Pour ma part, bébé a décidé qu'il se réveillait toutes les nuits depuis que j'ai recommencé à travailler (lui qui dormait si bien avant!).  Si vous vous demandez pourquoi j'écris moins souvent, eh bien, vous avez la réponse! Le sommeil me manque un-ti-peu...

Et vous, comment avez-vous vécu votre retour au travail? Et si vous êtes en congé présentement, comment envisagez-vous votre retour?

9/13/2010

Des chèques, des chèques et encore des chèques!

Petite frustration ici.

De toute ma vie, je n'ai jamais fait de chèque, sauf en de très rares occasions.  Puis, il a fallu faire une série de chèques post-datés pour la garderie.  Maintenant, à l'école, il faut faire des chèques pour le service de garde, pour les activités parascolaires, pour les repas du traiteur (c'est facultatif, bien sûr) et pour les activités des journées pédagogiques.   Au moins, au Centre de la petite enfance où est inscrit on plus jeune, on peut payer par virement automatique.  Dieu merci!

À ceci s'ajoutent les chèques que l'on doit faire pour les activités sportives et culturelles de la ville.  Certaines municipalités, comme Sainte-Julie, offrent maintenant de payer par Internet, mais je ne crois pas que ce soit la majorité.  Ce serait si pratique, pourtant!

Sincèrement, ce qui me gruge le plus de temps au cours de cette rentrée scolaire, c'est de tirer des dizaines de chèques et de devoir remplir autant de formulaires « papier » souvent très difficiles à décoder.  C'est une perte de temps monumentale.

Ahhhh....ça me fait du bien de le dire!

9/10/2010

Entrevue « twiteresque » : la couvée de princesse en 140 caractères!

Portrait par Eve Bardin
 Les entrevues « twiteresques » sont de retour! Cette fois, je vous présente Beka et ses chroniques de la couvée. Cette mère de trois petits poussins nous raconte son quotidien depuis 2007 et occupe une place enviable dans le palmarès de TLEB.  À vous de la découvrir (et elle a réussi à répondre à toutes mes questions en moins de 140 caractères!!!)

 
1.Qui es-tu? D'où viens-tu? Que fais-tu dans la vie? Combien d'enfants as-tu?
Karine Binette, (jeune) Lévisienne originaire de la Mauricie, fabriquant des enfants et élevant 3 bijoux (ou le contraire?!)(108)

2. Depuis quand blogues-tu? Pourquoi bloguer?  Qu'est-ce que cela t'apporte?
Je suis une blogueuse de la cuvée 2007. J’ai débuté parce que j’étais une maman à la maison avec 3 jeunes enfants et j’avais besoin de relations humaines … avec des adultes. (142)

3. Tu aimes fabriquer des bijoux. Où trouves-tu l'inspiration pour tes créations?

Je trouve mon inspiration dans les couleurs et les textures. Je me fie beaucoup à mon instinct. C’est un défi de créer des modèles uniques. (115)

4. Quel est ton sujet d'écriture préféré?
J’aime écrire le quotidien, les anecdotes qui ponctuent notre vie, en les imageant … parfois j’exagère à peine. (94)

5. Quel est le plus grand défi d'une famille où les enfants sont majoritaires?

Trouver le juste milieu. Être présent sans se laisser envahir. Être « cool » et strict à la fois. Et surtout, surtout, ne pas les laisser prendre le dessus sur nous. (135)

9/09/2010

Il marche! Mon bébé marche!

Ces moments nous rendent toujours un peu émotifs....Alors voilà, mon bébé de 13 mois n'est déjà plus un bébé...il marche!   Et c'est bien un gars...regardez comme il semble heureux de tenir la télécommande!!!!

9/07/2010

Retour au travail : apprivoiser le changement

En prenant l’autobus, j’ai constaté que je devrai apprendre par coeur trois horaires de plus qu’avant.  À bord, les gens ont changé.  Toujours les mêmes jeunes cégepiens, mais des visages complètement différents, plus jeunes encore, il me semble. Au métro, tous les guichets sont désormais équipés de cartes à puce et il y a des bixi partout.  De nouveaux édifices ont remplacés les anciens qui ne tenaient qu’à un fil, de nouveaux commerces ont pignon sur rue.  Tiens! Il y a maintenant une terrasse là où j’aimais aller prendre mon café. Un an plus tard, le monde a changé, la ville s’est refait une beauté.

Maintenant trois semaines que je suis de retour au bureau. Je croise des visages que je ne suis pas toujours sûre de reconnaître. Certains ont un peu vieilli, parfois c’est seulement la coiffure qui est différente.  Des collègues ont désormais de nouveaux postes, l’organigramme a un peu changé.  Mon bureau a été relocalisé (pour le mieux) et j’ai de nouveaux voisins. J’ai parfois l’impression de revenir au bureau après un simple congé de trois semaines et de reprendre mes dossiers là où je les avais laissés.  À d’autres moments, j’ai pourtant l’impression d’avoir migré pendant dix ans sur une autre planète.  Pourquoi cette distorsion? Pourquoi ce sentiment que « tout a changé » et que pourtant « tout est encore pareil »?

Quand on retourne au bureau après une longue absence, même dans les meilleures conditions, le plus difficile est de jauger avec une relative précision ce qui a véritablement changé. Distinguer l’évolution de surface de ce qui a véritablement bouleversé l’écosystème de son milieu. Ainsi, au-delà de la couleur des murs, de la disposition du mobilier et des nouveaux visages, il y a l’imperceptible, le « non-dit » qui dit tout, cet espèce de fil invisible qui relie les humains entre eux et qui, selon le climat, est souple ou tendu. Et je crois que le sentiment de distorsion vient de là. S’il y a de véritables transformations bien tangibles, il faut néanmoins un peu plus de temps pour saisir l’évolution de l’imperceptible.  C'est, il me semble, un aspect tellement central.  Et si j'ai souvent lu des articles ou des conseils pour se préparer au retour au boulot, on aborde pourtant rarement cette dimension.

Et moi, ai-je changé? Un deuxième enfant m'a-t-il donné un peu plus de ceci ou de cela? Suis-je transformée par cette absence d'un an? Une chose est certaine, le détachement de la dernière année me donne un regard différent sur les problématiques qui elles, sont essentiellement les mêmes qu'avant. Un regard plus englobant, tourné vers l'avenir, plus confiant.  Curieusement, cette année loin du brouhaha quotidien à prendre soin d'un petit être m'a redonnée l'assurance que tout ira bien, no matter what. Et comme le chantait Bob Marley, Don't worry, everything's gonna be alright...

9/04/2010

La mère pressée : trucs pour la cuisine

J'ai expérimenté quelques trucs de mère pressée que j'ai envie de partager avec vous (à condition que vous me dévoiliez les vôtres!) :

1. Oups! Vous préparez votre macaroni aux tomates style « celui de ma mère » et vous vous rendez compte qu'il n'y a plus de jus de tomates.  Vous courrez à l'épicerie?  Non, non et non, pas besoin : il suffit de diluer 1 petite boîte de conserve de pâte de tomate avec de l'eau (trois fois la quantité d'eau vs quantité de pâte de tomate).

2. Je garde toujours de l'ail émincé en pot acheté à l'épicerie.  J'aime bien l'ail frais, mais quand j'ai pas envie de l'émincer moi-même, c'est satisfaisant.

3. J'ai toujours à ma portée des fines herbes réfrigérées (aneth, basilic, etc) ou congelées.  J'aime beaucoup le gingembre congelé qu'on trouve à l'épicerie.  Un excellent dépanneur.

4. Les ingrédients que j'ai en permanence dans mon frigo ou mon armoire : sauce soya, huile de sésame, huile d'olive, miel, moutarde de Dijon, crème de champignon, soupe à l'oignon, boîtes de tomates en conserve, lentilles, pois chiches, légumes congelés (mélange asiatique, macédoine et maïs en particulier).  On peut faire plein de trucs avec ça!

5. Pendant la cuisson de mes aliments, je range tout au fur et à mesure.  Quand j'ai terminé, il ne reste qu'un plat ou deux à ranger.  C'est moins décourageant!