Aucun message portant le libellé Archives 2006-2010. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Archives 2006-2010. Afficher tous les messages

7/14/2010

L'événement « Belles à bloguer » aura lieu le 4 décembre 2010

Chères amies blogueuses,

Je me sors le bout du nez de mes vacances estivales parce que je suis très heureuse de vous annoncer que l'événement « Belles à bloguer », le premier rendez-vous des blogueuses québécoises, aura lieu le 4 décembre 2010 dans les nouveaux locaux du CRIM, à Montréal, en collaboration avec le magazine Coup de pouce (Transcontinental).  Les billets seront offerts en pré-vente à compter du 16 août!   Déjà, Martine Gingras, dont vous connaissez les Banlieusardises et Nadia Seraiocco du blogue Chez Nadia et coauteure avec Michelle Blanc d'un livre sur le Web et les médias sociaux, seront au nombre de nos conférencières pour la journée!  N'est-ce pas merveilleux?

D'autres informations suivront très bientôt, notamment, le pré-programme de la journée. Vous pourrez suivre la suite du déroulement sur Twitter ( http://twitter.com/bellesabloguer) et Facebook.

À très bientôt et profitez-bien de vos vacances!!!! (moi j'en profite beaucoup, car l'automne sera très chargé!!!)

6/23/2010

Mamamiiia est en vacances!

À compter de midi, mon fils aîné goûtera à ses premières vacances scolaires et j'ai bien l'intention d'en profiter avec lui puisque j'entame les dernières semaines de mon congé parental (et je refuse de faire le décompte des semaines restantes!!!).

Je n'abandonnerai pas mon blogue pour autant, mais le rythme de publication sera peut-être un peu plus lent et les sujets plus légers. Je vous tiendrai au courant de nos activités estivales ainsi que de mes réflexions sur mon retour au travail.

J'aimerais aussi profiter de l'été pour réfléchir à l'avenir de Mamamiiia! Quels sujets aimeriez-vous que j'aborde à l'automne? Quels aspects de la conciliation travail-famille vous intéressent davantage? Laissez-moi des petits messages si vous avez des idées!  J'adore vous lire!

Évidemment, je continuerai de vous parler du premier rendez-vous des blogueuses québécoises puisque le projet avance à grands pas.  Le nom de l'événement ainsi que quelques détails trrrrrrrrrès intéressants vous seront dévoilés à compter du 5 juillet....dont une pré-vente de billets très bientôt!

Sur ce, profitez-bien de l'été et éclatez-vous! :-)

6/20/2010

Les pères redéfiniront-ils la parentalité?







Il y a quelques semaines, je vous parlais du documentaire de Dana H. Glazer intitulé The Evolution of Dad.   J'ai finalement eu le privilège de le visionner et je vous le recommande fortement.

Lui-même devenu père à la maison après la naissance de son premier enfant, Dana H. Glazer a été confronté à la difficile réalité qu'il nous fait découvrir dans son film : aux États-Unis, être père à la maison est très mal vu.  Depuis la révolution industrielle au 19e siècle, le rôle du père est de subvenir aux besoins financiers de sa famille et dans un univers où le « self-made man » est roi, ce rôle est d'autant plus accentué : pour réussir, il doit travailler sans relâche et se désengager de la famille.  Une homme qui ne passe pas tout son temps à travailler n'est pas un homme.  Les préjugés sont tenaces : un homme à la maison est un paresseux ou sans-emploi. 

Or, en ce début du 21e siècle, les mentalités se diversifient un peu même si cette image de l'homme pourvoyeur y demeure solidement ancrée.  Pourtant, les plus jeunes hommes, de la génération Y ou « Millenial » (18-29) sont en quête d'équilibre plus que jamais et veulent être présents pour leur famille. Or, dans une Amérique qui n'a aucune mesure pour faciliter la vie des parents (pas de programme national de congé de maternité ou de congé parental payé), cette génération réussira-t-elle à faire basculer les mentalités?  Les pères finiront-ils par se prévaloir de leurs congés de paternité (certains ont droit à 12 semaines sans rémunération) ou mieux, obtiendront-ils un jour un congé payé (la Californie a un tel programme depuis 2002)?  Mieux encore, les pères seront-ils un jour socialement reconnus en tant que parents au même titre que les mères? Car au fond, dans cette Amérique qui se fait parfois avant-gardiste dans bien des domaines, les rôles parentaux sont encore défini de manière très traditionnelle et le père n'est pas entièrement reconnu pour ses compétences parentales.



Or, comme l'explique le Dr. Michael Kimmel, un sociologue américain pro-féministe, il faudra peut-être une trentaine d'années pour faire évoluer la situation, mais il est convaincu que les jeunes garçons d'aujourd'hui seront des pères beaucoup plus intégrés au sein de leur famille et que ce sera naturel pour eux.  Il sera normal pour eux que leurs conjointes poursuivent leurs aspirations professionnelles tout en ayant des enfants.  Ce ne sera plus une question à débattre, mais plutôt un état de fait qu'il faudra soutenir avec les mesures sociales appropriées.

Dans une étude récente menée par le Boston College Center for Work and Family, « The New Dad: Exploring Fatherhood Within a Career Context » (pdf) on a interviewé une trentaine de nouveaux papas pour qui un « bon père » ne se définit plus par sa capacité à remplir son rôle de pourvoyeur, mais plutôt par sa disponibilité auprès de ses enfants.

Ici, au Québec, les mentalités évoluent et le congé parental y joue un grand rôle, même s'il demeure l'apanage des femmes.  Par contre, selon un sondage récent mené par Workopolis et rapporté dans Les Affaires, 56% des pères québécois accepteraient une diminution de salaire de 10% pour pouvoir passer 10% plus de temps avec leurs enfants.  Dans le reste du Canada, le nombre de pères qui restent à la maison augmente depuis quelques années.

Par ailleurs, quand on constate qu'un père dont le bébé meurt in-utéro n'a droit à aucun congé ici au Québec (ou ailleurs), je me dis que la difficulté de reconnaître les compétences parentales des pères est tenace. Or, si les 30 ou 40 dernières années de féminisme ont amené les hommes à se rapprocher du nid familial un peu malgré eux, cette fois, prendront-ils les devants pour aller plus loin? Affirmeront-ils enfin haut et fort la nécessité de reconnaître l'importance de leur implication au sein de la cellule familiale? Se positionneront-ils clairement pour que la conciliation travail-famille concerne vraiment l'ensemble de la société?

Sur ce, les papas, bonne fête et passez une très belle journée!

6/15/2010

Aurais-je trouvé le sac idéal pour le travail?

Oh, ils sont vraiment beaux ces sacs!  C'est à la fois un fourre-tout et un sac pour transporter son portable. Il est suffisament grand pour y glisser quelques documents, un petit sac à lunch et un petit sac-à-main.  Une vingtaine de motifs sont offerts.  Ils sont légers et très élégants!

Quand j'ai vu Mélanie Thivierge avec ce sac hier, j'ai eu un coup de foudre.  Elle a eu la gentillesse de me référer sa bonne adresse.  Ces sacs sont l'œuvre d'une designer américaine et on peut les acheter sur Etsy. Ils sont en tête de liste pour ma séance de magasinage « retour au travail »!

Ma foi, j'ai presque hâte de retourner au boulot!!!!

6/13/2010

Combien ça coûte élever un enfant?

Aux États-Unis, une nouvelle étude gouvernementale estime qu'il en coûtera en moyenne 222 360$ pour élever un enfant né en 2009 jusqu'à l'âge de la majorité.  On peut lire les détails dans le document original (pdf) publié par le département de l'Agriculture.

Ce montant inclut les coûts reliés au logement, à l'éducation et l'alimentation, proportionnellement plus élevés que toutes les autres dépenses liées à l'éducation d'un enfant.

Photo : Christine Simard. Tous droits réservés 2010.

6/10/2010

Se préparer pour le retour au tavail

J'ai l'impression d'avoir accouché hier et pourtant, dix mois se sont écoulés. Déjà, je dois commencer à planifier mon retour au travail à la mi-août. Oui, déjà...

Je suis chanceuse, car je pourrai profiter de tout l'été avec mes deux garçons, mais j'ai un pincement un coeur quand je réalise que mon congé tire à sa fin, que bébé aura bientôt un an.

Retour au travail, donc. Je ne sais par quel miracle c'est arrivé, mais nous avons obtenu une place dans un CPE. Un mal de tête en moins.  Par contre, il faudra faire un gros détour, matin et soir, car il n'est pas situé près de la maison, ni de l'école que fréquente l'aîné.  Je ne sais pas comment on fera en hiver, mais ce sera un défi sportif que de se lever aux aurores, faire déjeuner les enfants, les habiller et de réussir à les embarquer dans l'auto et affronter la circulation sur la 30.  Tout ça une heure plus tôt que maintenant pour que je puisse attraper le dernier train du matin.

Juste d'y penser fait augmenter ma fréquence cardiaque!

Alors, pour y arriver sans m'arracher les cheveux, il faudra me simplifier la vie au maximum et c'est pourquoi j'ai commencé à me préparer.  Quand on est bien organisé, ça va tellement mieux! J'ai donc fait la liste de mes nouveaux intérêts : 

Planification des repas et des lunchs : je teste présentement diverses solutions de mets congelés « faits maison » (on a commencé avec celui-ci cette semaine, on va poursuivre avec celui-là la semaine prochaine et je vous en reparle). Inévitablement, j'en aurai besoin dans mon congélo, car je n'aurai certainement pas envie de me casser la tête tous les jours. Surtout les premiers mois.  Idem pour les lunchs.

Coiffure : je suis à la recherche d'un nouveau look (mais pas trop nouveau) qui me permettra de me faire une mise en plis très rapide ou d'attacher mes cheveux au besoin.  Je m'en vais tester une nouvelle coiffeuse cet après-midi. On verra bien....

Habillement : je n'aurai pas le temps de me changer douze fois chaque matin pour trouver le kit idéal. J'ai besoin de rafraîchir ma garde-robe avec des vêtements faciles d'entretien (pas de repassage), interchangeables, confortables et passe-partout.  Vous connaissez de bonnes adresses? Aidez-moi!

Sac : je suis à la recherche du sac idéal, car je suis tannée de me promener avec un sac à main, un porte-document et une boîte à lunch.  Je recherche donc le parfait fourre-tout-porte-document-sac-à-main-boîte-à-lunch qui ne sera pas trop gros, ni trop petit, qui pourra se porter en bandoulière ou en sac-à-dos.  C'est un gros défi : si vous le voyez quelque part, dites-le moi!

Planification du temps : le temps ne s'étire pas, mais s'il est bien planifié, on peut s'en tirer. Cet automne, il y aura les devoirs du grand, ses cours de gymnastique, mon Zumba (génial, en passant!), les travaux autour de la maison, d'autres rénovations possibles, les milliers de documents à remplir pour l'école et les services de garde, et bien sûr le temps que je consacre à mon blogue. J'ai commandé le bouquin de Laura Vanderkam...on verra bien.

6/08/2010

Combien de temps passez-vous avec vos enfants?

Si on se fie à une récente étude dont il était question dans le New York Times ce printemps, les parents d'aujourd'hui passent beaucoup plus de temps avec leurs enfants que les parents d'autrefois, même si la plupart travaillent tous les deux.

L'étude, intitulée The Rug Rat Race (pdf) a été menée par des économistes californiens qui ont analysé le temps que les parents disent consacrer hebdomadairement à leurs enfants entre 1965 et 2007.  Ainsi, les parents de toutes les classes sociales, et en particulier ceux qui ont une formation universitaire, passent un nombre d'heures croissant avec leur progéniture depuis le milieu des années 1990.

Avant 1995, les mères déclaraient passer environ 12 heures et demi par semaine avec leurs enfants.  En 2007, celles qui avaient une formation universitaire disaient passer en moyenne 21 heures par semaine avec la marmaille tandis que les autres, moins scolarisées passaient 15,9 heures avec leurs petits.  L'étude démontre que les pères aussi passent désormais beaucoup plus de temps avec leurs rejetons.

À quoi attribuer tout cette évolution?  Selon les spécialistes, les mères d'aujourd'hui consacrent beaucoup moins de temps à la cuisine et au ménage que leurs aînées et, les pères passent moins de temps au bureau. Je n'en doute pas, mais j'aurais tendance à croire aussi que les gens de cette époque n'attribuaient pas autant d'importance au fait de passer beaucoup de temps à faire des activités avec leurs enfants. Non?

Et vous, combien d'heures par semaine passez-vous spécifiquement à faire des activités avec vos enfants (et ici, excluons l'activité qui consiste « à faire le taxi »!) ? Après avoir travaillé 35 ou 40 heures par semaine, combien de temps vous reste-t-il pour jouer au Monopoly, faire du scrapbooking ou de la gouache?  Et si vous passez 21 heures par semaine à faire des activités avec vos enfants, combien de temps vous reste-t-il pour vous ou votre vie de couple?






Photo : Minnesota Historical Society's photostream

6/04/2010

Entrevue « twiteresque » : M comme Maman en 140 caractères

Dans la dernière année, M comme Maman, s'est tranquillement hissé au 5e rang du palmarès Tout le monde en blogue dans la catégorie Femmes/familles au Québec.  Manon inspire par sa créativité et sa zenitude (et j'en suis secrètement très jalouse!).  Depuis peu, elle s'est lancée dans l'organisation de retraites créatives destinées à celles qui ont envie découvrir ce qui se passe dans l'hémisphère droit de leur cerveau.  Vous pouvez aussi la suivre sur Twitter.

 
1. Qui es-tu? D'où viens-tu? Que fais-tu dans la vie ? Combien d'enfants as-tu?
Amoureuse de la vie, de mon chum et de mes trois enfants, je mets ma vie au service de la créativité et du bien-être. (117)

2. Tu es sans doute la plus zen des mères blogueuses. Quel est ton secret?
Le yoga et la créativité m’aident énormément à me centrer. Ceci étant dit, je continue toujours d’apprendre auprès de mes enfants! (132)

3.Quelle est ta définition de la créativité?
La créativité est faite d'attention et de respect pour les petits faits de la vie. [Francesco Alberoni] Un hommage au quotidien. (128)

4.Quelle est la création qui t'a apporté le plus de satisfaction à présent?
Le démarrage de mes ateliers, retraites et escapades créatives. Je me suis littéralement mise au monde! (http://lescreatives.blogspot.com/) (139)

5. As-tu un truc, une pensée, une citation pour nous aider à lâcher l'obsession du ménage et faire place à la créativité?
Prendre le temps de créer, c’est prendre le temps de vivre. Le ménage quant à lui reste toujours à refaire. Profitons de la vie! (128)

Mot de la fin (pas besoin de respecter les 140 caractères!)
J’ai le goût de partager avec vous deux citations qui sont les moteurs de ma vie au quotidien.
« La sagesse est de voir le nouveau dans l’ordinaire, en s'accommodant du monde tel qu’il est. Il y a des trésors cachés dans l’instant présent. » – Santoka

« Le plus beau cadeau que l’on puisse offrir à l’autre est une attention profonde à l’égard de son existence.» – Sue Atchley Ebaugh

Et merci à toi Christine pour cette entrevue en 140 caractères tellement sympathique!

6/03/2010

G-B : De plus en plus de mères dans la quarantaine

La semaine dernière, Céline Dion annonçait qu'elle était enceinte de jumeaux à 42 ans.   Kelly Preston, l'épouse de John Travolta l'est aussi, à 47 ans. L'actrice Monica Belluci a  accouché d'une petite fille il y a quelques jours, à 45 ans.

Moi-même, j'ai eu mon petit dernier à 40 ans, presque 41.

Cette tendance est aussi à la hausse en Grande-Bretagne.

Selon le Office for National Statistics, le nombre de femmes qui y enfantent après 40 ans a triplé depuis vingt ans : elles étaient 9 336 en 1989 et 26 976 en 2009.

Contrairement à certaines croyances, ce ne sont pas forcément des carriéristes qui décident de se donner dans la maternité avant qu'il ne soit trop tard.  Les Britanniques sont tout aussi nombreuses à avoir un premier, un deuxième qu'un troisième enfant à cet âge.  D'autres ont déjà fondé une famille lors d'une première union et souhaitent « repartir » en famille avec un nouveau conjoint.  Enfin, nombreux sont les jeunes couples qui retardent leur projet de fonder une famille parce qu'ils n'en ont pas les moyens.

Ici aussi, le nombre de grossesses tardives augmente. Si le sujet vous concerne, je vous recommande de lire ce dossier.

Pour ma part, le temps de conception a été un peu long, mais nous y sommes arrivés quand même. Après coup, je suis toujours très heureuse de mon choix.

6/01/2010

Premier rendez-vous des blogueuses québécoises : mise à jour

À la fin de la semaine dernière, j'ai créé un petit sondage pour mesurer l'intérêt des blogueuses au sujet des ateliers qui pourraient être offerts durant le premier rendez-vous des blogueuses québécoises.  Je suis très contente car 98 personnes ont déjà répondu et les résultats nous permettront de structurer une offre qui sera très riche.  Si vous n'avez pas encore participé au sondage, vous pourrez le faire jusqu'à jeudi le 3 juin à minuit. 

Pendant ce temps, Mélanie Thivierge et moi-même avons commencé à approcher de possibles conférencières (nous visons trois conférences principales pendant la journée) et à discuter avec elles des thématiques qu'elles souhaitent aborder.

Entre temps, notre ami Bruno Santerre (le seul gars de toute cette organisation!!!) et Amélie St-Pierre font des démarches pour dénicher une salle qui saura convenir à nos besoins et on commence déjà à discuter de possibles commandites.  Évidemment, on continue de plancher sur un nom d'événement!  Pas facile!

Si vous prenez connaissance de cet événement en préparation pour la première fois, vous pouvez vous joindre aux autres blogueuses sur Facebook pour continuer de suivre l'évolution du projet prévu à Montréal en novembre 2010 (le 6, le 13 ou le 20). 

J'aimerais d'ailleurs profiter de ce billet pour remercier toutes celles qui ont mis l'épaule à la roue en passant le mot via Twitter et Facebook ainsi que celles qui proposent leur aide.  Vous êtes formidables! 

Alors, on continue!

5/31/2010

De « papa a raison » à papa à la maison

Quand j'étais petite, mon père travaillait parfois sans relâche.  Il lui arrivait de travailler jusqu'à 48 heures de suite.  Il faisait de l'« overtime » comme on disait alors. Puisque ma mère ne travaillait pas, lui, il mettait les bouchées double.  Socialement parlant, c'était encore largement accepté qu'un père passe peu de temps avec ses enfants.  Son rôle était de travailler pour subvenir aux besoins de la famille.  C'était un père extraordinaire (et il l'est encore!), mais il travaillait très fort et quand il était à la maison, souvent, il dormait dans le divan.  C'était ainsi dans notre réalité familiale de la classe moyenne pré-450.  Et il n'était pas le seul.  Mais trois decennies plus tard, des pères se questionnent sur ce rôle de pourvoyeur et désirent une vie plus équilibrée où il sont davantage en contact avec leurs enfants.



C'est le sujet du documentaire « The Evolution of Dad ». Il y a deux ans, je vous ai parlé du cinéaste Dana Glazer, un père à la maison, qui préparait pour 2010 un documentaire sur l'évolution des pères.  Eh bien voilà, son documentaire est désormais disponible en DVD et si je me fie à l'introduction et à la bande-annonce, son film me paraît fort bien réalisé, touchant et pertinent.  Si les questions concernant la conciliation travail-famille ont longtemps été associées aux femmes, elles préoccupent de plus en plus les pères d'aujourd'hui.  Plus encore, les pères interrogés pour ce documentaire se questionnent beaucoup sur la place qu'on leur laisse dans l'éducation des enfants. Exit le modèle autoritaire de « papa a raison » : voici une nouvelle génération d'hommes qui sont même prêts à rester à la maison pour s'occuper des petits. J'ai bien hâte de voir si ce documentaire sera diffusé ici.

5/28/2010

Entrevue « twiteresque » : Julie, Anik et la mère est calme en 140 caractères

Nous avons connu Julie et Anik par la publication de leur premier bouquin intitulé Imparfaites, et alors?, un petit guide pratique pour nous aider à réfléchir sur notre emploi du temps et nos aspirations en tant que femmes et mères.

Cette fois, elles sont de retour avec Le ciel est bleu, la mère est calme, un nouveau blogue pour nous aider à surmonter le « mal de mère » et éviter de « se noyer dans un verre d'eau ». Puisqu'elles sont deux, j'ai fait un « gros spécial » : elles ont droit à 140 caractères chacune (donc 280).  Vous pouvez aussi les suivre sur Twitter.

1. Qui êtes-vous? D'où venez-vous? Que faites-vous dans la vie? Combien d'enfants avez-vous?
Julie Beaupré, originaire de Rimouski, coordonnatrice de www.carrefour-education.qc.ca, heureuse et occupée. Maman de 3 enfants de 1 à 6 ans. (140)

Anik Routhier, ex-Thetfordoise devenue lavalloise. Je fais ce qui me plaît :  enseigner (maternelle et collégial), écrire. 3 enfants. (132)

2. Pourquoi ce livre, Imparfaite, et alors? Quel était votre but/mission?
Julie : Aligner ma vie avec ce que je désire vraiment. Trouver mon équilibre entre mes différents rôles. En faire moins et en être satisfaite!(134)

Anik : Avoir un projet motivant, ajouter une corde à mon arc professionnel, avoir une vie encore plus remplie, cheminer vers la femme que j’aspire être. Être riche et célèbre ! (oups! 163)

3. Qui a été votre source d'inspiration pour ce livre?
Julie : Moi, ma «petite» famille, mes amies, des dizaines d’auteures abordant les petites angoisses qui font culpabiliser les mamans d’aujourd’hui. (139)

Anik : Ma vie de maman, mais surtout ce petit quelque chose en moi qui me criait que ma vie pouvait être à l’image de ce que je souhaite vraiment.(139)

4. Votre livre est parsemé de citations toutes plus inspirantes les unes que les autres. Quelle est votre préférée?
Julie : J’hésite.« Les enfants peuvent nous apprendre à profiter du temps qui passe plutôt qu’à regretter le temps qu’il fait» Christiane Collange.(140)

Anik : « Nettoyer une maison pleine d’enfants est aussi efficace que de dégager une allée à la pelle pendant une tempête de neige. Phyllis Diller. » (140)

5. Les pères sont-ils plus imparfaits que les mères?

Julie : La plupart des papas que je connais appliquent une inspirante philosophie : « Pourquoi faire compliqué, quand on peut faire simple?» (132)

Anik : Évidemment, ça leur vient naturellement. Mais ce sont de parfaits modèles à suivre pour prendre la vie du bon côté sans s’en faire.(131)

6. Vous avez démarré un nouveau blogue Le ciel est bleu, la mère est calme… pendant vos temps libres (!), pourquoi? Quel sujet aborderez-vous cette fois?


Julie : C’est un laboratoire pour notre prochain livre! Un changement de cap, une expédition en mère, une escale ensoleillée et une île déserte.(136)

Anik : Changer d’identité me tentait. Ce blogue arrive à une nouvelle étape de ma vie : monoparentalité, calme et aptitude au bonheur. (127)

***
Le mot de la fin (aucune limite de caractères!) :

Julie :  Le livre « Imparfaite, et alors?» et le blogue www.la.mere-est-calme sont pour moi deux projets créatifs et enrichissants. En courant à droite et à gauche, en répondant aux urgences quotidiennes, il est facile pour une maman de s’oublier. Le livre est une occasion de prendre rendez-vous avec soi-même pour réfléchir à ce qui est vraiment important (et même de griffonner!). Le blogue permet de compléter cette quête de l’imMÈREfection en échangeant avec d’autres mamans.

Anik : J’adore les entrevues en 140 caractères ! Quelle belle façon de ne pas se perdre dans les détails ! Et évidemment, notre livre amène justement les mamans à éviter de se perdre dans ces fameux détails qui font de la vie un enfer plutôt qu’un voyage d’agrément… Prête pour une aventure plus palpitante ? Suivez-nous !

5/27/2010

Le CEO de WestJet délaisse ses fonctions...pour s'occuper de sa famille

Quand un membre de la famille est malade, on doit parfois prendre d'importantes décisions.

Pour Sean Durfy, l'ex-CEO de WestJest, le choix était clair : il a décidé de mettre la famille au centre de ses préoccupations: en mars dernier, il annonçait sa démission pour pouvoir passer plus de temps avec sa femme, qui est atteinte d'un cancer du cerveau depuis quatre ans, et leurs deux jeunes enfants.  Décision difficile, explique-t-il, mais la famille devait passer au premier plan. Il n'avait jamais plus de deux semaines de congé par année.

Selon le Canadian Business d'avril, l'attitude de Durfy serait typique des nouveaux gestionnaires issus des Générations X et Y qui refusent de sacrifier leur vie de famille pour le travail et travaillent pour vivre, plutôt que l'inverse : "Could this be the corporate world’s initiation into the era of the Generation X chief executive, who works to live rather than lives to work? For past generations, sacrificing one’s family life was an expected consequence of climbing the corporate ladder. But Durfy, (...), could be a harbinger of senior executives to come."

Selon un recruteur d'Edmonton, David Aplin, la culture d'entreprise change et il s'attend  à ce qu'un nombre croissant de cadres de haut niveau placent leur vie familale au même niveau que leur vie professionnelle.
"I do believe that this might be the start of a wave where family matters at least as much as work. It’s been tilted the wrong way for a long time" explique-il en entrevue pour CB.

5/21/2010

Entrevue «twiteresque» : une joyeuse marâtre en 140 caractères!

 Vous avez peut-être découvert son blogue récemment parmi la sélection des blogues de filles de Coup de pouce, mais moi, je la lis depuis longtemps parce qu'elle est drôle et pleine d'esprit. Je vous présente:  La marâtre joyeuse, une gentille belle-mère-pas-très-méchante, comme elle aime se désigner. Si vous aimez son blogue, vous pouvez aussi la suivre sur Twitter.

1. Qui es-tu? D'où viens-tu? Que fais-tu dans la vie? Combien d'enfants occupent ta vie?
Je suis une Montréalaise trentenaire ben ordinaire avec deux beaux-fils et une tite-bedaine. Donc 2 flos 1/2. (110)

(la tite-bedaine, c'est ça le scoop!)

2. Pourquoi «La marâtre joyeuse»?
Joyeuse, pour adoucir le côté glauque de marâtre. Pour faire un beau chiasme (oh la la, je me souviens de mon Français 101 au cégep!) (133)

3. Quelle est ta marâtre célèbre préférée? (Celle de Cendrillon, de Blanche-Neige, d'Aurore sont méchantes, mais y en a-t-il des gentilles?)
J'aime entre autres Nigella Lawson (sensuelle et ... britannique!) et Dre Nadia (pleine de bon sens). (101)

4. Pourquoi bloguer sur ce sujet? Existe-t-il une communauté de joyeuses marâtres ici et ailleurs?
Pour briser l'isolement. Les autres marâtres, quoique mieux organisées, sont souvent loin géographiquement et culturellement (Fr. et E.-U.) (139)

5. Quelles sont les qualités d'une marâtre pour qu'elle demeure joyeuse?

Être disposée à suivre une cure d'amincissement de l'ego et être pseudo-imperméable aux commentaires poches des bien-pensants. (126)

Le mot de la fin va à BF aîné: « Cadet veut un petit frère et moi, une petite soeur. [Un temps] Ben là! Qu'est-ce que vous avez décidé? Ça va être une fille ou un garçon?»

5/18/2010

Elles bloguent, elles jasent et elles sont si dynamiques!

Il y a quelques semaines, quand j'ai parlé d'organiser un premier rassemblement de blogueuses québécoises, j'étais bien loin de me douter de la rapidité avec laquelle mon souhait allait se réaliser. 

C'est ainsi que jeudi dernier une douzaine de blogueuses, qui avaient spontanément manifesté leur intérêt pour cet événement en devenir, étaient réunies au 24e étage des bureaux de Transcontinental, l'éditeur de la bannière Coup de pouce, et partenaire officiel de ce beau projet. Un agréable petit 5@8 arrosé de Olé Sangria et d'un délicieux petit rosé, gracieuseté de la Maison des futailles, notre généreux commanditaire pour la soirée! (Merci, François!).

Je vous invite d'ailleurs à lire le compte rendu de cette première rencontre qui vient d'être publié sur le site de Coup de  pouce! Il y a même des photos de nous!!!  Quelle belle gang! Quel dynamisme!  On aurait pu jaser jusqu'à minuit!

Qui était-là? Marie-Claude Lortie, journaliste et blogueuse pour Cyberpresse, Diane Bérard, journaliste et blogueuse pour Les Affaires et auteure de Deux filles le mercredi soir, Nathalie Coté, rédactrice en chef du journal de St-Bruno et auteure de Maman 3.0, Sophie Massé, spécialiste en marketing et auteure de Reine du web et Quoi, tu as trois enfants!, Julie Beaupré, co-auteure avec Anick Routhier de Imparfaites, et alors? et d'un tout nouveau blogue, La mère est calme, Isabelle Brodeur, alias Dr. Maman, auteure de Rien ne se perd, tout se transforme, Caroline Théorêt, alias La Belle et auteure des Stars filantes, Fanie Grégoire, une illustratrice fort talentueuse que vous pourrez apprécier dans Crafty Life et collaboratrice de Jesuisfeministe.com, Caroline Granbastien de Karo Créations et Sandra Bellefoy que nous connaissons mieux sous le pseudonyme Etolane et auteure de Vol de mots.

Enfin, il y avait aussi Josée St-Amand, fondatrice de l'entreprise LilyÉcolo et blogueuse depuis quelques mois et Fabienne Camilleri de l'entreprise Maman Autrement et future blogueuse, qui ont gâté les participantes avec de beaux prix de présence (un gros merci, les filles).


Cette première rencontre visait à débroussailler le terrain et à identifier les besoins des blogueuses.  Nous avions déjà commencé à sonder votre opinion via la page Facebook et la discussion de jeudi soir, nous a donné l'occasion de valider la pertinence de plusieurs idées qui y avaient été évoquées. Déjà, trois volets se dessinent :


1 ) D'abord, il ressort que nous avons toutes envie de perfectionner nos connaissances techniques, de devenir de meilleures blogueuses, de perfectionner nos stratégies d'utilisation des médias sociaux et d'être capables de se situer dans l'ensemble de la blogosphère.

2) Deuxièmement, nous avons aussi toutes envie de prendre un moment pour discuter et réfléchir sur notre vie privée, nos droits et l'impact social et politique de notre présence dans la blogosphère.

3) Enfin, plusieurs souhaitent qu'on se penche sur la manière de générer des revenus par le blogue. Comment rendre plus efficace le blogue de son entreprise, comment transformer son blogue en entreprise ou encore, comment gérer sa relation avec des annonceurs? 

Prochaines étapes : au cours des deux prochaines semaines, nous allons concentrer sur le nom de l'événement (nous avons plusieurs idées en tête), la structure des conférences et des ateliers, l'échéancier et la recherche du lieu.  Et quelques idées-surprises aussi...:-)


Vous pourrez aussi lire les impressions de La mère est calme, La Belle, Dr. Maman et de Étolane qui ont chacune fait leur propre compte-rendu de la soirée!

5/16/2010

Un âge limite pour la maternité en Bulgarie?

Age cap on births has been demanded by the head of the Parliamentary Health Committee a day after a 62-year-old woman gave birth to twins in Northern Bulgaria.
Health Committee Chair, Lachezar Ivanov, spoke in favor of a motherhood age limit, as cited by BTA.
“Science is progressing but we need an age limit for the women who want to give birth with medical assistance,” said Ivanov, regarding the case of the 62-year-old Krasimira Dimitrova who gave birth to twins in the city of Pleven on Wednesday.
According to Ivanov, some law changes are necessary and the age limit that should be accepted is around 40 years.
“It's not normal for a 62-year-old woman to become a mother,” said the member of the ruling GERB party.
Ivanov expressed his concerns with the children and mother's health condition due to the late pregnancy.
Medicine's achievements are wonderful, but they should not be in conflict with the moral, ethical and religious beliefs, Ivanov said.
62-year-old Krasimira Dimitrova gave birth to twins following an embryo transfer. This is the second global case of such late birth and the first in Bulgaria. Until now, there have been six cases of women above 60-years who have been impregnated with a donor egg.
Quel est l'âge limite pour avoir des enfants? La question se pose en Bulgarie après qu'une femme de 62 ans ait donné naissance à des jumeaux. Un comité suggère d'empêcher les femmes de plus de 40 ans d'avoir recours à des traitements de fertilité. Qu'en pensez-vous?

5/15/2010

Maman entrepreneure, bébé potiche?


La semaine dernière, The Gazette a publié un article sur le nombre croissant de mères entrepreneures au Canada.  Je vous suggère d'ailleurs de lire cet article si le sujet vous intéresse.

Or, je veux attirer votre attention sur la photo qui a été utilisée pour illustrer l'article.

On y voit un bébé fille d'environ 8, 9 ou 10 mois assise bien sagement sur un divan pendant que maman, toute souriante, fait probablement fortune (mon interprétation tordue de la photo) par Internet.

Non, mais...

Avez-vous déjà vu un bébé de cet âge tenir plus de deux secondes et quart sur un divan? 

Si j'arrive à me consacrer plus de 10 minutes à mon activité virtuelle pendant que bébé de 9 mois détruit mon salon, c'est un miracle. Je dois attendre la sieste pour faire en rafale tout ce que j'ai envie de faire pour mon blogue et autres activités mondaines.  D'ailleurs, à compter de la semaine prochaine, il se fera garder une journée par semaine pour me permettre de mieux m'organiser.

Et vous, les mamentrepreneures, est-ce que cette photo reflète votre réalité? Est-ce que bébé fait la potiche pendant que vous brassez vos millions?

5/14/2010

Entrevue «twiteresque» : Maman 3.0 en 140 caractères

Cette semaine, je vous présente Nathalie Côté, alias Maman 3.0, une nouvelle venue dans la blogosphère.  Cette mère blogueuse de la banlieue aime nous divertir avec ses tranches de vie rigolotes qui relatent les mésaventures de Maman et papa 3.0, Fiston 3.1 et de Mademoiselle 3.2 (sans compter les personnages de soutien, Fanfan et Doudou Vieille).  Vous pouvez aussi la suivre sur Twitter.

Voici ses réponses en 140 caractères et moins :

1. Qui es-tu? D'où viens-tu? Que fais-tu dans la vie? Combien d'enfants as-tu?

Journaliste banlieusarde dans la trentaine, j’élève deux minis dans le 450. (76)

2. Tu viens de créer un nouveau blogue.  Pourquoi bloguer?  Qu'est-ce que cela t'apporte?
Je blogue pour le plaisir d’écrire et pour laisser aller ma créativité. J’adore l’interaction avec les lecteurs, c’est stimulant. (129)

3. Que souhaites-tu apporter à ta communauté en bloguant?
Je souhaite divertir avant tout. J’espère que mes lecteurs ont autant de plaisir à me lire que j’en ai à écrire. (112)

4. Quand trouves-tu le temps de bloguer? Combien de temps y consacres-tu chaque semaine?
Je blogue quand les minis sont au lit ou à l’heure du lunch. Des billets s’écrivent presque tout seuls, d’autres demandent plus travail. (135)

5. Sur ton blogue (et dans ta vie de maman), y a-t-il un thème récurrent dont tu aimes parler?

Dédramatiser par l’humour et laisser place à l’imagination. Un peu de folie au quotidien, c’est la meilleure façon de rester sain d’esprit! (139)

Le mot de la fin de Maman 3.0 : En terminant, je tiens à remercier tous ceux qui plongent avec moi dans mon univers. Un gros merci à toi aussi, Christine, de me permettre de le faire connaître. Mon aventure dans la blogosphère est encore toute jeune, mais j’espère bien qu’elle durera encore longtemps!

5/13/2010

Caroline Allard, alias Mère indigne, se fera raser le coco!

Eh oui, et c'est pour une bonne cause! Caroline Allard, alias Mère indigne, se fera raser la tête le 10 juin prochain dans le cadre du Défi Leucan.  Je la trouve pas mal courageuse de poser ce geste et c'est pourquoi je vous encourage aussi à l'encourager (il me semble que je répète souvent le même mot, moi-là).  Voici le lien pour faire votre don.

5/11/2010

L'état de la mère dans le monde

La semaine dernière, l'organisme Save the Children publiait son rapport annuel sur la situation des mères et des enfants dans le monde pour la onzième année consécutive.

Au total 160 pays sont évalués dont 43 pays développés et 117 en voie de développement.

Parmi les dix meilleurs endroits où donner naissance, la Norvège occupe la première place, suivie par l’Australie, l’Islande, la Suède, le Danemark, la Nouvelle-Zélande, la Finlande, le Pays-Bas, la Belgique et l’Allemagne. La France se place en 12ème position et le Canada se trouve au 20e rang et les États-Unis au 28ième.

Les pires pays pour les mères sont l’Afghanistan au dernier rang, précédé par le Niger, le Tchad, la Guinée-Bissau, le Yémen, la République démocratique du Congo, le Mali, le Soudan, l'Erythrée et la Guinée équatoriale.

Les pays d’Afrique sub-saharienne sont classés pour la plupart en bas de la liste des 160 pays et huit d’entre eux représentent les 10 pires endroits où être une maman dans le monde.

Pourquoi le Canada se trouve-t-il au 20e rang?  Ce sont surtout les données quant au congé de maternité qui pénalisent le Canada dont le congé est de 17 semaines et rémunéré à 55% d'un plafond salarial de 43 200$ (soit un maximum de 457$ par semaine). Par ailleurs, le rapport ne dit mot sur le congé parental de 35 semaines et j'aimerais bien savoir pourquoi.

De plus, le rapport ne prend pas en considération les régimes particuliers des provinces, comme celui du Québec.  Si le Québec figurait sur cette liste, je suppose qu'il apparaîtrait un peu plus haut dans la liste et il ferait peut-être remonter le Canada dans ce palmarès.

Fait surprenant toutefois :  les pays qui offrent un congé de maternité rémunéré à 100% sont nombreux (il y en a 23 de répertorié, voir index à la page 37 (pdf)) :

Autriche (16 semaines), Belarus (126 jours), Croatie (1 ans et +), Bosnie-Herzégovine (1 an), Denemark (52 semaines), Estonie (140 jours), France (16 semaines), Allemagne (14 semaines), Latvia (112 jours), Lithuanie (126 jours), Luxembourg (16 semaines), L'île de Malte (14 semaines), République de Moldavie (126 jours), Pays Bas (16 semaines), Nouvelle-Zélande (14 semaines), Pologne (16 semaines), Portugal (120 jours), Russie (140 jours) Serbie (365 jours), Slovénie (105 jours), Espagne (16 semaines), Ukraine (126 jours).

Le contraste est immense quand on compare les données des pays développés à celles des pays en voie de développement, comme l'Afghanistan, qui occupe le tout dernier rang des 160 pays analysés :

-Risque de mortalité : 1enfant sur 8
-Pourcentage de naissances encadrées par du personnel qualifié : 14%
-Pourcentage de femmes utilisant des moyens de contraception modernes : 16%
-Espérance de vie des femmes : 44 ans
-Scolarité moyenne des femmes : 5 ans
-Participation des femmes au sein du gouvernement : 27% (en 2010)
-Mortalité infantile (avant 5 ans) : 257/1000 (1 enfant sur 4 meurt avant 5 ans)
-Enfants souffrant de malnutrition : 39%
-Accès à l'eau potable : 22% de la population