4/21/2013

La classe des hirondelles

Avril est le mois de l'autisme et il tire à sa fin.

La semaine dernière, j'ai rencontré le personnel de la commission scolaire puisque mon fils aura accès à un programme de prématernelle pour les enfants autistes.  Cette classe vise à les préparer au programme régulier de maternelle.    En septembre, mon petit garçon intégrera ce groupe à raison de cinq demi-journées par semaine.  Le transport scolaire entre le CPE et l'école sera également fourni. 

Et puis après, ai-je demandé, ira-t-il à la maternelle régulière?  Probablement que oui.  Et si jamais ça ne fonctionne pas, il pourra aller dans une « classe TED », me dit la dame.

Une  « classe TED » ?

Dans le jargon scolaire, les groupes spécialisés pour enfants autistes et ceux qui ont d'autres troubles du développement, s'appellent des « classes TED ».  TED étant l'acronyme pour « Trouble envahissant du développement ».

À mes oreilles, une « classe TED », ça sonne comme une maladie, comme une anomalie indélébile, comme une étiquette impossible à décoller. 

Pourquoi ne pas donner un nom plus neutre à ces classes?  Un nom qui n'évoque rien, qui ne suggère pas une différence plus grande que la réalité.  

ll y aurait le groupe des mésanges, celui des hibous, celui des goélands et le groupe des hirondelles.  La classe des hirondelles serait celle de mon fils.  Il y recevrait tout l'encadrement dont il a besoin, mais il ne serait pas catalogué, catégorisé, mis à part.  Et quand le personnel scolaire s'adresserait aux parents, il pourrait simplement désigner cette classe comme étant adaptée.  Point.

Je n'aime pas ça, une « classe TED ».

Je vous laisse avec un superbe document réalisé il y a quelques années par le CECOM de l'hôpital Rivière-des-Prairies.  Intitulé « L'autisme, vu de l'intérieur », cette série vidéo donne la parole à des autistes devenus adultes qui ont accepté de décrire différentes facettes de leur réalité. 

4/17/2013

Frapper fort pour faire comprendre le message...

Le printemps arrive et vos ados et jeunes adultes commencent à sortir.  L'ami de l'ami a une voiture et samedi soir, votre fils ou votre fille pourrait prendre place dans le «char» de l'ami de l'ami qui a peut-être pris un verre de trop.

C'est la hantise de tous les parents.  Depuis mon adolescence, la SAAQ diffuse chaque année des publicités toujours plus explicites pour nous rappeler  - ainsi qu'à nos jeunes - que boire et conduire n'est pas une bonne idée.  Au fil des ans, les décès causés par l'alcool au volant au Québec ont diminué.  De 1979 à 2010, les décès de la route associés à l'alcool au volant sont passé de 800 à 165 par année. Le message commence peut-être à passer.

Mais au Mexique, semble-t-il que le message ne soit pas tout à fait entendu.  Un organisme dont l'objectif est de restreindre la consommation d'alcool chez les mineurs a publié YouTube une publicité qui ne peut être plus directe.  Si le message ne passe pas, je me demande bien ce que ça prendra.  Coeurs sensibles vous abstenir.  Vous pourriez être traumatisés.