Je n'ai généralement pas le temps (ou l'énergie) pour me consacrer à des recettes trop élaborées. Pas que je n'aime pas - bien au contraire - mais c'est simplement mathématique. Il n'y a pas assez d'heures dans une journée pour me permettre de tout faire. Or, je fais d'heureux compromis.
L'école nous demande des muffins pour l'Halloween, je sors le mélange à muffins de M. Quaker. On a pas de dessert, je fabrique un truc qui prends dix minutes (un ami m'a récemment conseillé d'assembler des gaufrettes au chocolat avec de la crème fouettée - genre Cool Whip, ça fait l'affaire - et faire congeler deux heures...on rajoute des petits bonbons et hummm). Quand j'ai envie que la maisonnée me rappelle un passé lointain où Betty Crocker était elle-même aux commandes de sa cuisine, je m'en remets à un mélange à gâteau super-moelleux qu'on recouvre du bon crémage tout-fait-d'avance. Et quand on a plus de biscuits, je sors la pâte à biscuits congelée de M. Pillsbury.
Je vous le concède, c'est pas de la grande créativité, mais les enfants sont contents et ça sent bon dans la maison. Et j'ai presque l'impression de rivaliser avec Betty...
Oui, de temps à autres, je fais de vraies recettes, mais est-ce vraiment nécessaire de se surpasser à tous les coups?
Ce qui fait la différence à mon avis, c'est le processus et non le résultat. Ces muffins, biscuits et autres délices-minutes, je les fais avec les enfants. C'est un court moment qui nous permet de fabriquer quelque chose ensemble et d'avoir du plaisir.
10/28/2012
M. Quaker, Betty Crocker et M. Pillsbury
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Christine Simard
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10/25/2012
Dyspraxie et cie : comment faire ses devoirs autrement
Ce sera très court ce matin, mais je ne peux m'empêcher de vous rediriger vers le billet de Julie Philippon sur son blogue Dyspraxie et cie. Elle nous raconte comment elle s'y est prise pour faciliter l'expérience des devoirs à la maison. Ses idées peuvent inspirer tous les parents.
Dans ce blogue, Julie et trois autres mamans d'enfant dyspraxiques y partagent leurs trouvailles pour aider leurs enfants.
Je vous le dis, elle m'impressionne, cette femme. S'il y avait un prix pour la détermination et la persévérance, je lui accorderais immédiatement. Bravo Julie! Merci de nous inspirer.
Dans ce blogue, Julie et trois autres mamans d'enfant dyspraxiques y partagent leurs trouvailles pour aider leurs enfants.
Je vous le dis, elle m'impressionne, cette femme. S'il y avait un prix pour la détermination et la persévérance, je lui accorderais immédiatement. Bravo Julie! Merci de nous inspirer.
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10/23/2012
Une levée de fonds pour les nouvelles mamans dans le besoin
Une amie m'a fait suivre cette missive et je vous la transmets à mon tour :
Quand : jeudi 15 novembre 2012 dès 7h30
Où : Théâtre Outremont, 1248, avenue Bernard Ouest, Outremont, tél : 514-495-9944
« Bonjour,
Site de l'Assistance maternelle |
Depuis la mi-septembre 2012, je siège au Conseil d'administration de l'Assistance maternelle. C'est un organisme qui vient en aide aux femmes enceintes vivant en situation de grande précarité en leur offrant une layette
afin de faciliter les premiers jours de vie de leur nouveau-né.
Un
petit déjeuner bénéfice se tiendra à la mi-novembre prochain et sera
l'occasion de souligner le 100e anniversaire de l'Assistance maternelle.
En plus
d’un encan silencieux (pour lequel les commandites sont les bienvenues!), Valérie Blais, porte-parole de l'Assistance maternelle, sera maître de cérémonie et offrira une
performance entourée de ses invitées surprises.
Quand : jeudi 15 novembre 2012 dès 7h30
Où : Théâtre Outremont, 1248, avenue Bernard Ouest, Outremont, tél : 514-495-9944
Coût : 100$ par personne – reçu d’impôt de 75$ remis sur place
Je
vous y convie chaleureusement, tout en sachant qu'il ne sera pas
nécessairement possible pour vous d'y participer! Toutefois, si un petit
coup de philanthropie vous prenait ;-) et que avez envie de soutenir la
cause, je vous invite à faire un don (voir formulaire ci-joint - un
reçu sera remis pour les dons de 25$ et plus) NDLR : il est aussi possible de faire un don en ligne.
Au plaisir!
Julie Vignola »
Alors voilà, le message est passé!
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Christine Simard
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intérêt public
10/21/2012
« Maman! J'ai une blonde! »
« Maman! J'ai une blonde! » s'exclama-t-il pendant que je brassais le souper dans ma grosse casserole.
« Ah bon! Et que fais-tu avec ta blonde? » lui demandai-je?
« Bof, sais pas..» me répondit mon presqu'ado de huit ans et demi.
« Tu lui donnes des bisous à ta blonde? » insistai-je?
« Bah, on se tient par la main» m'avoua-t-il, un peu gêné, comme s'il venait de me confier quelque chose que je ne pourrais décrire dans ce billet.
« Ah bon, alors, je suis contente pour toi, mon grand. Tu peux l'inviter à la maison quand tu veux. Au fait, quelle est la différence entre une blonde et une amie? » enchaînai-je.
Silence. Cinq bonnes minutes passent. Re-silence. Je répète la question, peut-être n'a-t-il pas entendu?
« Sais pas, m'man! » me lança-t-il un brin agacé. Un court moment passe.
« Est-ce que je pourrais l'inviter à coucher chez nous? » enchaîna-t-il le plus innocemment du monde.
Ai-je manqué quelque chose, moi-là?
***
Mars et Vénus ont des climats bien différents, mais elles demeurent des planètes qui appartiennent au même système solaire. Pourtant, si j'avais posé la question à une petite fille de huit ans, il me semble que la réponse aurait été différente. M'aurait-elle demandé si elle pouvait inviter son petit ami pour coucher à la maison? Pas sûre....
« Et puis, comment est-ce arrivé? Comment est-elle devenue ta blonde? » poursuivis-je en lui servant son assiette.
« Ben, me répondit-il un peu désinvolte, elle m'a demandé si je l'aimais et j'ai dit oui, c'est tout! »
« C'est tout? N'aurais-tu pas préféré faire les premiers pas et lui dire d'abord que tu l'aimais? » lui demandai-je déconfite par sa déclaration. Ne venait-il pas d'ébranler tout ce qu'on m'avait enseigné depuis ma propre enfance? N'est-ce pas l'homme qui doit « chasser » sa madame?
« Non, maman, elle a fait un très bon choix en me le disant, c'est comme ça! »
J'ai résisté à la tentation de poursuivre mon interrogatoire. J'étais un peu ébranlée : qu'est-il arrivé à l'instinct de chasseur dont il est question dans tous les livres de psycho-pop? Y aurait-il eu une évolution subite de l'espèce humaine au cours des dernières années? Les petits garçons d'aujourd'hui ont-ils un regard neuf sur les relations hommes-femmes?
***
Au dessert, j'eus envie d'en savoir un peu plus. Après tout, sa réaction aurait peut-être été différente s'il n'avait pas partagé les sentiments de sa nouvelle petite amie.
« Eûh, je lui aurais dit que je l'aime comme amie et j'aurais continué de jouer avec elle, c'est comme ça! » affirma-t-il.
« Tu ne l'aurais pas ignorée? Tu n'aurais pas fait comme si elle avait cessé d'exister? » enchaînai-je.
« Pourquoi faire ça maman? C'est pas gentil, ça! » s'exclama-t-il.
***
Mon petit garçon est-il le reflet d'une nouvelle génération qui ignore tout de ce que nos mères nous ont raconté sur l'amour? Cette génération est-elle désormais libérée du mythe du chasseur, de l'esprit de domination, de ce besoin - conscient ou inconscient - de créer des relations amoureuses basées sur l'inégalité? Dans l'univers de mon fils, Mars et Vénus reconnaîtront-elles enfin qu'elles appartiennent au même système solaire? Que les relations sont d'abord fondées sur un échange entre deux êtres humains? Un échange de gentillesse, de compassion, de complicité enrobé de lucidité et d'une infinie tendresse...Avant le dodo, la conversation se poursuivit...
«Et dis-moi, mon grand, pourquoi l'aimes-tu ta blonde?»
« Ben, maman, parce qu'elle est gentille avec moi. Et elle a de beaux cheveux...» me dit-il comme si c'était l'évidence même.
Ah oui, j'avais oublié ça...l'importance de la chevelure! ;-)
***
Trois semaines plus tard...un autre souper, un mardi soir.« Et puis, mon grand, tu vois toujours ta blonde? » m'aventurai-je à lui demander.
«Ben oui. Je vais la garder longtemps, elle » m'avoua-t-il avec conviction.
Il enchaîna...
« Et puis cette semaine, elle m'a donné un bisou sur la joue. C'était très agréable...»
Enfance de l'amour ou amour de l'enfance?
À suivre...
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Christine Simard
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La mère réfléchit
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