4/30/2007

Wee wee, poo poo!!! Les Japonais aussi le font!

Notre fils a trois ans et deux mois et comme bien des petits garçons de son âge, il ne maîtrise pas encore tout à fait l'art d'aller à la toilette. Nous sommes aux pull-ups du Bricoleur depuis quelques mois et je me demande parfois si c'est une si bonne idée. Aurait-il appris plus vite si on lui avait mis des petites culottes un peu plus tôt dans sa vie. Qui sait? À la garderie, par contre, il ne souille que très rarement sa couche, oups pardon, sa pull-ups (il nous corrige à chaque fois). Peut-être nous faudra-il adopter la méthode japonaise pour le convaincre de l'abandonner pour de bon? Je vous laisse regarder ça! C'est comique!


Boosterblog

4/26/2007

Le drame d'un mercredi ordinaire

Par un mercredi matin ordinaire, votre fils vous souhaite une bonne journée : "Bye m'man!" dit-il sur le ton typique de l'adolescence en filant pour l'école. "N'oublie pas ton lunch, mon chéri!" et vous courez derrière lui pour lui rendre son petit sac brun rempli d'un sandwich, de bâtonnets de carrottes et d'un yogourt. Vous en profitez pour lui voler un petit bisou sur le front et vous le regardez disparaître au coin de la rue.

À l'heure du lunch de ce même mercredi ordinaire, il se retrouve impliqué dans une bagarre avec un camarade de classe. Et puis v'lan, le dit camarade en question lui assène un crochet droit sur la tempe et votre fils tombe, inconscient. Quelques heures plus tard, votre adolescent rend l'âme.

Ce matin-là, c'était la dernière fois que vous entendiez son "Bye m'man!" et même s'il vous agaçait par sa nonchalance, vous voudriez le réentendre en stéréo pour l'éternité. Il n'a peut-être même pas eu le temps de manger le sandwich que vous lui aviez tendrement préparé. Il n'a pas eu le temps de ranger sa chambre. Il n'a pas eu le temps de revoir son frère, sa soeur ni son père ou sa meilleure amie. Il n'a pas eu le temps de finir son devoir de mathématique ni son projet de biologie. Il s'est écroulé en laissant derrière lui une oeuvre inachevée.

Celui que vous avez tenu dans vos bras à la naissance, celui que vous avez câliné, nourri, embrassé, aimé, bercé, n'est plus. Ce petit bambin à la frimousse joyeuse qui sentait la poudre de bébé après le bain, ce petit bout d'homme qui courait dans toutes les directions, ce petit monsieur-sourire qui vous charmait par sa curiosité, ce petit bonhomme qui grandissait trop vite est mort au printemps de la vie, avant même d'avoir pu devenir un homme.

C'était un accident, un geste gratuit, un geste de violence ordinaire comme il y en a peut-être eu des centaines ailleurs ce jour-là. Mais c'est votre fils qui a reçu le coup fatal et vous ne pouvez rien y faire. Plus jamais vous ne respirerez l'odeur de sa chevelure, plus jamais vous ne verrez la beauté de son âme dans son regard, plus jamais vous ne l'entendrez rêver tout haut, plus jamais...Il ne vous reste qu'à inventer une manière de survivre, à vous raconter une histoire plausible pour, un jour, accepter ce triste sort.

Ce soir, j'ai serré mon fils très fort avant de le mettre au lit. J'ai peut-être l'anxiété facile, mais je vous jure que j'ai été hantée par cette histoire toute la journée. Et si c'était mon fils?

Je n'ai pu m'empêcher de penser très fort à tous les parents de ces jeunes collégiens qui sont tombés sous les balles d'un tueur fou en Virginie la semaine passée. Mes pensées ont aussi accompagné les parents de ce bambin de Drummondville qui a failli se noyer dans un bassin décoratif et qui, aux dernières nouvelles, luttait encore pour sa vie. Puis, il y a cette Américaine, Christine McFadden, dont les quatre enfants ont froidement été abattus par son ex-mari il y a cinq ans. Son récit m'a donné des sueurs froides tandis que son courage me stupéfie. J'ai pensé à tous ces autres parents qui ont eu à vivre la mort de leur progéniture. Comment fait-on pour survivre à une telle horreur? Quand on donne la vie, il faut implicitement accepter qu'on donne aussi un peu la mort, disent certains. Est-ce possible de s'en convaincre? Donner la vie, c'est prendre un risque. Peut-on pleinement et consciemment assumer ce risque? Et qu'en est-il si c'est votre fils qui s'est transformé en meurtrier? Que son geste soit prémédité ou non, comment fait-on pour survivre à ça?

Je tiens à transmettre mes condoléances aux parents, à la famille et aux amis-es de Jean-Benoît Beaulieu de Trois-Pistoles, décédé à 14 ans à la suite d'une bagarre. Je pense très fort à vous tous.

4/23/2007

Les maux de la toux

Depuis que mon fils est né, tous les médecins rencontrés m'ont fortement recommandé d'éviter les sirops contre la toux. Semble-t-il que la toux est le meilleur moyen de se débarrasser des vilaines sécrétions et que de l'empêcher contribuerait à empirer l'état du petit malade. Selon certains, les sirops contre la toux seraient tout à fait inefficaces.

J'ai persévéré dans cette voie jusqu'à aujourd'hui. Hier, mon fils a passé la nuit à tousser, que dis-je, à cracher ses poumons. Une trop grosse dose de plein-air avec papa et grand-papa lui a peut-être donné une petit frisson printanier.

En bonne maman que je suis, je me suis tournée vers les moyens du bord et lui ai rempli un gobelet de lait chaud et de miel. Il a réussi à s'endormir vers 3h, épuisé par la toux. Ce matin, étant moi-même pas mal finie, j'ai décidé de travailler de la maison et de le garder ici plutôt que de le conduire à la garderie. J'ai décrété que cet enfant avait besoin de se reposer. À l'heure du lunch, j'ai finalement décidé de commettre l'indicible : j'ai acheté une bouteille de sirop au raisin chez Loblaws. Au retour, je lui ai administré la dose requise. À 13h, il dormait comme une petite marmotte, à 16h il était en pleine forme. Ce soir, j'ai répété l'expérience : une petite dose de sirop avant le dodo. Je ne l'ai pas entendu tousser une seule fois. Il dort du sommeil du juste

Les médecins n'ont certainement pas tords et je n'irais pas jusqu'à gaver mon fils de sirop à tord et à travers si sa toux me laissait croire qu'il souffre d'une maladie plus grave. Je crois avoir la même bouteille de Tylénol depuis un an et cette bouteille de sirop durera sans doute tout aussi longtemps. Or, est-ce si épouvantable de donner une petite dose de sirop contre la toux quand notre enfant (qui a quand même trois ans) a besoin de repos? Je parie qu'il sera en pleine forme demain!

PS : si vous utilisez Internet Explorer, il se peut que mon blogue ne s'affiche pas correctement. J'attends une solution de la part de l'auteur de ce modèle. En attendant, je continue de recoller les morceaux de ce blogue....

4/22/2007

La journée de la Terre

(21h27) : Pfff...j'y suis presque...Il me reste à reconstituer mes listes de liens, mais j'y arriverai certainement cette semaine. Il fallait bien que ça arrive un week-end où j'étais super occupée!

Hier, nous avons magasiné nos cèdres pour la haie, magasiné (encore) pour le cadeau de ma nièce dont c'était l'anniversaire en soirée. Arrivée à la maison, je me suis écrasée sur le divan et je me suis endormie sur l'ordinateur! Oui, oui! Le portable était sur mes genoux, je "taponnais" quelques lignes de code pour sauver mon blogue et puis floup, je dormais debout, assise en fait. C'est mon chum qui m'a réveillée pour que j'aille me coucher. Ce matin, je me suis réveillée, on a déjeuné et puis on a commencé à préparer le terrain pour l'installation de la haie de cèdres. Mon petit s'en est donné à coeur joie dans la boue jusqu'aux oreilles! Quel bonheur quand même de le voir si fièrement aider son père et son grand-père. Pendant ce temps, je préparais un petit lunch pour mes hommes forts. Quand fut venu le temps de rentrer, j'ai déshabillé fiston sur la terrasse, je l'ai déposé dans la baignoire, l'ai décrassé, l'ai séché, rhabillé, ramené sur la terrasse. Ai servi le lunch, tout le monde a mangé dans l'allégresse pendant que je stressais à l'idée qu'il me faudrait trouver du temps pour écrire mon rapport mensuel et commencer mon rapport annuel (pour la job, bien sûr!). Après avoir nettoyé la table et que mes trois hommes vaillants soient retournés au champ, j'ai finalement fait tout mon boulot.

On a commandé une pizza pour le souper, je suis allé faire un petit brin d'épicerie la nuit tombée et puis me voici...pfff, je suis crevée!

Quelle belle journée quand même! C'était tellement mignon de voir mon fils si convaincu d'apporter une contribution précieuse au dur labeur de son papa et de son grand-papa qui n'en finissaient plus de creuser pour déterrer les arbustes et de creuser de nouveau pour les planter ailleurs...Rien de plus symbolique en cette journée de la Terre ;-)

4/20/2007

Mamamiiia a des problèmes techniques

Oups! Je savais bien que ceci allait arriver un jour....Mamamiiia a perdu des plumes et est présentement en difficulté respiratoire ;-) Je vais essayer de réparer le "bug" quand le petit sera couché...

22 avril : J'ai récupéré quelques "widgets", mais il me reste à recréer mes listes de liens et quelques autres petites choses. Ca m'apprendra à jouer avec mes "templates"! Merci de votre compréhension!

4/15/2007

Mères entrepreneures virtuelles en France

L'auteure du blogue 7 sur le Web nous informe qu'une poignée de mères françaises ont démarré leur entreprise virtuelle. Oelita s'interroge sur les véritables avantages (ou inconvénients) de cette vocation que choisissent ces femmes une fois devenues mères de famille. Je vous laisse lire son billet!

4/14/2007

Disney : nouveau site pour les parents

Si vous ne savez plus à quel saint vous vouer pour gérer votre famille soyez rassurée, Disney vous propose Family.go.com, un site dédié aux parents et plus particulièrement aux mères de familles.

Si la barrière linguistique n'est pas un problème pour vous, je vous encourage fortement à y passer quelques heures. Des conseils pour éduquer vos enfants, magasiner, cuisiner, voyager, tout y est. Le site est aussi alimenté par la participation de parents bloggeurs qui livrent leurs impressions sur la vie de famille.

Go-la-famille!

4/07/2007

C'est Pâques, maman reçoit

Seulement un petit mot pour vous souhaiter un excellent congé pascal et un bon dimanche de Pâques avec votre famille et vos amis.

Mamamiiia se consacre à la popotte ce weekend et sera de retour lundi, peut-être ;-)

Bon coco!

4/02/2007

La mémoire est une faculté qui oublie...

Si vous prévoyez devenir enceinte bientôt ou si vous l'êtes déjà, vous serez sans doute ravies de feuilleter le nouveau Coup de pouce du mois d'avril qui consacre plusieurs de ses pages aux futures mamans.

C'est d'ailleurs en lisant ces pages que je me suis rendue compte que j'avais tout oublié - ou presque - de ma première grossesse et des premiers mois passés avec fiston. Est-ce possible? Il y a bien certains moments qui sont restés gravés dans ma mémoire, tel ce premier instant où j'ai vu mon minuscule fils de 4 livres. Il avait laissé aller un petit "ouinnn" si distinct que je l'entends encore. Il y a aussi cet autre moment où, fraîchement débarquée de l'hôpital, mes seins sont devenus aussi gros que des pastèques. C'était ma première montée de lait et j'étais complètement catastrophée devant la situation. Et puis il y a eu quelques nuits blanches, des petits cacas, un premier petit rhume, des moments de déprime parce que je me trouvais trop grosse, puis les vacances à la plage, puis le voyage à New York et puis, et puis...

Mais trois ans plus tard, j'ai quand même l'impression d'avoir tout oublié. La perspective d'une deuxième grossesse m'effraie davantage que la première (c'est entre vous et moi - faudrait pas le dire à mon amoureux!). Suis-je normale? Comment on accouche déjà? Comment tient-on bébé? Comment allaite-t-on déjà? Combien de tétées par jour? On dirait que ça fait mille ans! Je croyais qu'on avait ces angoisses-là lors d'une première grossesse, pas d'une deuxième! Et je ne suis même pas enceinte encore!

Une chance que je me souviens comment procréer! C'est déjà ça!

Mère indigne nous dit au revoir

Pendant que nous discutons allègrement de politique, des drames innommables se produisent. Le premier en liste : Mère indigne tire sa révérence. La cause : sa thèse de doctorat. Mince consolation : son livre. Je dis « mince » non pas parce que le livre est moins bon que le blogue (bien au contraire!), mais bien parce qu’il n’y en aura plus après.

Es-tu bien certaine, chère mère indigne? On pourrait pas en avoir encore un ti-peu? « Mère indigne » de fin de semaine ou « Mère indigne » en congé pédagogique? Non? Bref, je m’incline et surtout je comprends et te félicite d’avoir pris le contrôle de ta cigale intérieure. Bonne thèse, bon courage et merci pour ces innombrables soirées de fous rires!

Mais snif quand même...