9/27/2011

Perdre un enfant

Lu, dans The Guardian il y a quelques jours, un témoignage touchant d'une mère qui a perdu sa grande fille de 20 ans.

Le deuil se vit différemment d'une personne à l'autre, mais cette mère ne comprends pas pourquoi les gens évitent désormais de parler de sa fille.


 « Ce que les gens ne comprennent pas, dit-elle, c'est qu'il est impossible de prédire ce qui nous rendra tristes.  C'est parfois très irrationnel (...). Ma fille était végétarienne et j'ai éclaté en sanglots devant une aubergine à l'épicerie (...) Les gens devraient nous traiter de la même manière qu'avant le décès de notre fille tout en reconnaissant l'immense vide dans nos vies ». (traduction libre)

C'est vrai......trop vrai, tristement vrai.  Rien à ajouter.

9/25/2011

Cherche halte-garderie pour magasiner

Pour les petites séances de magasinage, on amène les enfants.  Mais quand il est temps de faire des achats importants (meubles et autres), un service de halte-garderie serait pratique.  Il y a quelques années, les Promenades Saint-Bruno offraient ce service, mais plus maintenant.

J'ai trouvé le centre Récréofun qui vient d'ouvrir près des Promenades St-Bruno.  Mon fils y est allé il y a quelques semaines avec son grand-père et il a bien apprécié.  Je comptais lui payer une petite séance de halte-garderie pour pouvoir faire mes achats en toute quiétude, mais le service n'est pas offert les weekend.  Décision d'affaires un peu bizarre puisque c'est précisément les fins de semaine qu'on risque d'en avoir besoin, non?

Connaissez-vous un service de halte-garderie dans les environs (Rive-sud de Montréal)?

9/24/2011

Conciliation....vie réelle et fantasmes

C'est l'heure du verre de vin...allez-vous en chercher un, car vous en aurez besoin pour lire ce qui suit (ou un bon verre d'eau glacée si vous n'aimez pas le vin).

Mon amie Chantal m'a envoyé cet article puisé dans l'Actualité (merci Chantal) : La vie est ailleurs

Je ne connais pas l'auteur, mais sa réflexion est un peu comme un coup de taloche derrière la tête...en souhaitant qu'il en réveille plus d'un avec cette prise de conscience.

Essentiellement, il nous dit que la conciliation travail-famille n'est qu'un leurre, car ce qu'il faut réellement réconcilier sont la réalité et nos fantasmes : peut-on réellement tout avoir, tout faire et tout réussir? 

Doit-on renoncer à « cette vie vue à la télé », et se concentrer à revoir nos valeurs communes, s'interroge-t-il.

« La conciliation travail-famille réclamée aux employeurs n'y changera rien, dit-il,  à moins que nous ne bouleversions nos valeurs, qui, pour l'instant, se résument à ressembler au voisin et à tout faire pour y parvenir.»

En général, je n'aime pas tellement me faire faire la leçon, mais il y a matière à réflexion ici.  Quand ils sont petits, on espère que nos enfants grandissent pour trouver davantage de temps libre, mais je constate que c'est tout faux.  Quand ils sont grands, il faut investir davantage car leur vie se complexifie, leurs besoins aussi.  Et puisqu'il n'y a que 24 heures dans une journée, il faut véritablement choisir où donner de son temps.

« Ce n'est donc pas le travail et la famille qu'il nous faut parvenir à concilier, mais nos fantasmes avec le réel. C'est notre conception du bonheur qu'il faut revoir. Pour l'instant, ce bonheur, c'est le mouvement perpétuel. Avancer toujours, en conformité avec ce qu'on attend de nous, sans poser de questions, et reproduire le modèle tel que vu à la télé. »

Ainsi, les valeurs en toile de fond de notre société nous pousseraient-elles à choisir l'absence auprès de nos enfants? Car pour tout réussir (professionnellement, financièrement), il faut s'investir ailleurs que dans le nid familial.  Même si on découpe nos journées au couteau pour maximiser notre efficacité, il n'en demeure pas moins que nos enfants sont imprévisibles (parce qu'humains...) et qu'il est impossible de mettre le temps qu'on leur consacre dans de petites cases à l'agenda. 

Et puis...choisir de s'occuper de ses enfants est-il un choix ou une obligation?  Devrait-on poser la question à la DPJ? Hummmm....

9/21/2011

Mamamiiia unplugged

Il y a quelques mois, j'ai déserté la vie virtuelle pour me concentrer sur le monde réel.  J'avais une vie de mère à vivre et pour ne pas la manquer, j'ai fait des choix, dont celui de me retirer un peu de la blogosphère.  Je vous mentirais si je ne vous parlais pas de la fatigue qui a aussi pris le dessus.  Le petit dernier de la famille n'est vraiment pas le moindre. Il a eu deux ans au cœur de l'été et il est encore rare de passer une semaine sans qu'elle ne soit entrecoupée de nuits blanches.  Parfois, deux, trois...quatre.  C'est dur sur le corps et le moral aussi.

Cela dit, je dois aussi me confesser : j'ai délaissé un peu l'univers de la blogosphère maternelle parce que j'étais un peu tannée des "dix meilleurs trucs" pour réussir sa vie de "maman" et de tous les conseils, à gauche et à droite, sur l'art de la maternité.  Il y a quelque chose de réducteur et de racoleur dans tous ces conseils de bien-pensants, quelque chose qui passe à côté de la réalité.  J'en fait mon mea culpa : j'ai fait ma part dans le genre et ça ne me tente plus.

Dans la vraie vie, il n'y a aucun truc pour être une mère ou un père exemplaire.  Aucun truc pour que les enfants se comportent comme des anges, aucune boîte à lunch parfaite.  C'est le chaos, parfois agréable, parfois moins, mais le chaos permanent quand même.  Même quand c'est calme, on a parfois l'impression d'être dépassé.  Pour moi, c'est un état permanent, même quand j'ai enfin repris le dessus, la queue de la tornade n'est jamais bien loin.

Je reviens donc faire mon tour ici, mais l'atmosphère va changer un peu.  Ca va être du "Mamamiiia unplugged", un peu moins rose bonbon, un peu plus "café dans la cuisine".  On va se parler des vraies affaires....


À bientôt...