Alison Gopnik est professeur de psychologie et de philosophie à l'Université de Berkley en Californie et auteure de l'ouvrage The Philosophical Baby : dans ce court extrait vidéo, elle admet que ses connaissances en psychologie ne l'ont pas aidé dans l'éducation de ses trois enfants. D'ailleurs, elle remet en question toute la notion de "parenting" (parentage, en français?) ou cette espèce de savoir-faire expert qui consiste à s'occuper des enfants. "Vous êtes d'abord dans une relation avec votre enfant", dit-elle. Humm...voilà de quoi nous faire réfléchir. Elle est très rafraîchissante et déculpabilisante (en anglais) :
6/29/2011
6/10/2011
Sports et études : faut-il choisir?
Je passe mon temps à déserter mon blogue, mais que voulez-vous...ainsi va la vie d'une mère de deux enfants qui travaille à plein temps à l'extérieur de la maison. Puisque c'est le cas d'environ 75% des mères, j'imagine que vous comprenez.
Enfin, l'été semble avoir pris le dessus sur un printemps froid, pluvieux et interminable. Les pratiques et les matchs de soccer ont commencé ainsi qu'un horaire un peu fou...
Qui dit début de la saison de soccer dit aussi fin de l'année scolaire : les tests et examens se succèdent et les enfants sont plus fatigués. J'ignore si les enfants plus vieux gèrent mieux leurs horaires chargés d'études et d'activités sportives parascolaires, mais mon fils, qui est en première année, semble épuisé. Et l'arrivée du printemps suscite une résistance accrue à s'abandonner aux bras de Morphée quand il fait encore clair : "Maman, pourquoi me coucher quand c'est encore le jour?". N'éprouvez-vous pas de difficultés à coucher vos enfants quand le printemps s'amène? Si mon fils se couche plus tard, il est impossible de le sortir du lit le matin venu! Et nous sommes tous en retard!
Cette semaine, nous avons fait des choix : nous avons décidé de ne pas envoyer notre fils à la pratique de soccer du jeudi, car il avait une dictée de fin d'année le lendemain. On l'a fait "foxer" le soccer pour donner la priorité à l'école.
Je me demande d'ailleurs pourquoi notre association de soccer commence ainsi l'été en lion. Est-ce vraiment nécessaire de jouer deux fois par semaine alors que nos enfants peinent à faire leurs devoirs et sont plus fatigués? De toute manière, ils joueront jusqu'à la fin août....
Je m'interroge : quelle place doivent occuper les activités sportives parascolaires dans l'horaire des enfants? Avec les devoirs et les leçons qui s'accumulent, à quel moment est-ce trop pour nos enfants? Doit-on absolument les pousser à dépasser leurs limites dans tout ce qu'ils entreprennent ou doit-on les amener à prioriser et ainsi, à faire des choix équilibrés en lien avec leurs capacités?
Enfin, l'été semble avoir pris le dessus sur un printemps froid, pluvieux et interminable. Les pratiques et les matchs de soccer ont commencé ainsi qu'un horaire un peu fou...
Qui dit début de la saison de soccer dit aussi fin de l'année scolaire : les tests et examens se succèdent et les enfants sont plus fatigués. J'ignore si les enfants plus vieux gèrent mieux leurs horaires chargés d'études et d'activités sportives parascolaires, mais mon fils, qui est en première année, semble épuisé. Et l'arrivée du printemps suscite une résistance accrue à s'abandonner aux bras de Morphée quand il fait encore clair : "Maman, pourquoi me coucher quand c'est encore le jour?". N'éprouvez-vous pas de difficultés à coucher vos enfants quand le printemps s'amène? Si mon fils se couche plus tard, il est impossible de le sortir du lit le matin venu! Et nous sommes tous en retard!
Cette semaine, nous avons fait des choix : nous avons décidé de ne pas envoyer notre fils à la pratique de soccer du jeudi, car il avait une dictée de fin d'année le lendemain. On l'a fait "foxer" le soccer pour donner la priorité à l'école.
Je me demande d'ailleurs pourquoi notre association de soccer commence ainsi l'été en lion. Est-ce vraiment nécessaire de jouer deux fois par semaine alors que nos enfants peinent à faire leurs devoirs et sont plus fatigués? De toute manière, ils joueront jusqu'à la fin août....
Je m'interroge : quelle place doivent occuper les activités sportives parascolaires dans l'horaire des enfants? Avec les devoirs et les leçons qui s'accumulent, à quel moment est-ce trop pour nos enfants? Doit-on absolument les pousser à dépasser leurs limites dans tout ce qu'ils entreprennent ou doit-on les amener à prioriser et ainsi, à faire des choix équilibrés en lien avec leurs capacités?
Publié par :
Christine Simard
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La mère réfléchit
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