Quand j'étais petite, mon père travaillait parfois sans relâche. Il lui arrivait de travailler jusqu'à 48 heures de suite. Il faisait de l'« overtime » comme on disait alors. Puisque ma mère ne travaillait pas, lui, il mettait les bouchées double. Socialement parlant, c'était encore largement accepté qu'un père passe peu de temps avec ses enfants. Son rôle était de travailler pour subvenir aux besoins de la famille. C'était un père extraordinaire (et il l'est encore!), mais il travaillait très fort et quand il était à la maison, souvent, il dormait dans le divan. C'était ainsi dans notre réalité familiale de la classe moyenne pré-450. Et il n'était pas le seul. Mais trois decennies plus tard, des pères se questionnent sur ce rôle de pourvoyeur et désirent une vie plus équilibrée où il sont davantage en contact avec leurs enfants.
C'est le sujet du documentaire « The Evolution of Dad ». Il y a deux ans, je vous ai parlé du cinéaste Dana Glazer, un père à la maison, qui préparait pour 2010 un documentaire sur l'évolution des pères. Eh bien voilà, son documentaire est désormais disponible en DVD et si je me fie à l'introduction et à la bande-annonce, son film me paraît fort bien réalisé, touchant et pertinent. Si les questions concernant la conciliation travail-famille ont longtemps été associées aux femmes, elles préoccupent de plus en plus les pères d'aujourd'hui. Plus encore, les pères interrogés pour ce documentaire se questionnent beaucoup sur la place qu'on leur laisse dans l'éducation des enfants. Exit le modèle autoritaire de « papa a raison » : voici une nouvelle génération d'hommes qui sont même prêts à rester à la maison pour s'occuper des petits. J'ai bien hâte de voir si ce documentaire sera diffusé ici.
5/31/2010
De « papa a raison » à papa à la maison
Publié par :
Christine Simard
Envoyer ce message par courriel
BlogThis!
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Pinterest
0
Dites ce que vous pensez!
Mots clés
Archives
,
Archives 2006-2010
,
La mère découvre
,
paternité
5/28/2010
Entrevue « twiteresque » : Julie, Anik et la mère est calme en 140 caractères
Nous avons connu Julie et Anik par la publication de leur premier bouquin intitulé Imparfaites, et alors?, un petit guide pratique pour nous aider à réfléchir sur notre emploi du temps et nos aspirations en tant que femmes et mères.
Cette fois, elles sont de retour avec Le ciel est bleu, la mère est calme, un nouveau blogue pour nous aider à surmonter le « mal de mère » et éviter de « se noyer dans un verre d'eau ». Puisqu'elles sont deux, j'ai fait un « gros spécial » : elles ont droit à 140 caractères chacune (donc 280). Vous pouvez aussi les suivre sur Twitter.
1. Qui êtes-vous? D'où venez-vous? Que faites-vous dans la vie? Combien d'enfants avez-vous?
Julie Beaupré, originaire de Rimouski, coordonnatrice de www.carrefour-education.qc.ca, heureuse et occupée. Maman de 3 enfants de 1 à 6 ans. (140)
Anik Routhier, ex-Thetfordoise devenue lavalloise. Je fais ce qui me plaît : enseigner (maternelle et collégial), écrire. 3 enfants. (132)
2. Pourquoi ce livre, Imparfaite, et alors? Quel était votre but/mission?
Julie : Aligner ma vie avec ce que je désire vraiment. Trouver mon équilibre entre mes différents rôles. En faire moins et en être satisfaite!(134)
Anik : Avoir un projet motivant, ajouter une corde à mon arc professionnel, avoir une vie encore plus remplie, cheminer vers la femme que j’aspire être. Être riche et célèbre ! (oups! 163)
3. Qui a été votre source d'inspiration pour ce livre?
Julie : Moi, ma «petite» famille, mes amies, des dizaines d’auteures abordant les petites angoisses qui font culpabiliser les mamans d’aujourd’hui. (139)
Anik : Ma vie de maman, mais surtout ce petit quelque chose en moi qui me criait que ma vie pouvait être à l’image de ce que je souhaite vraiment.(139)
4. Votre livre est parsemé de citations toutes plus inspirantes les unes que les autres. Quelle est votre préférée?
Julie : J’hésite.« Les enfants peuvent nous apprendre à profiter du temps qui passe plutôt qu’à regretter le temps qu’il fait» Christiane Collange.(140)
Anik : « Nettoyer une maison pleine d’enfants est aussi efficace que de dégager une allée à la pelle pendant une tempête de neige. Phyllis Diller. » (140)
5. Les pères sont-ils plus imparfaits que les mères?
Julie : La plupart des papas que je connais appliquent une inspirante philosophie : « Pourquoi faire compliqué, quand on peut faire simple?» (132)
Anik : Évidemment, ça leur vient naturellement. Mais ce sont de parfaits modèles à suivre pour prendre la vie du bon côté sans s’en faire.(131)
6. Vous avez démarré un nouveau blogue Le ciel est bleu, la mère est calme… pendant vos temps libres (!), pourquoi? Quel sujet aborderez-vous cette fois?
Julie : C’est un laboratoire pour notre prochain livre! Un changement de cap, une expédition en mère, une escale ensoleillée et une île déserte.(136)
Anik : Changer d’identité me tentait. Ce blogue arrive à une nouvelle étape de ma vie : monoparentalité, calme et aptitude au bonheur. (127)
Julie : Le livre « Imparfaite, et alors?» et le blogue www.la.mere-est-calme sont pour moi deux projets créatifs et enrichissants. En courant à droite et à gauche, en répondant aux urgences quotidiennes, il est facile pour une maman de s’oublier. Le livre est une occasion de prendre rendez-vous avec soi-même pour réfléchir à ce qui est vraiment important (et même de griffonner!). Le blogue permet de compléter cette quête de l’imMÈREfection en échangeant avec d’autres mamans.
Anik : J’adore les entrevues en 140 caractères ! Quelle belle façon de ne pas se perdre dans les détails ! Et évidemment, notre livre amène justement les mamans à éviter de se perdre dans ces fameux détails qui font de la vie un enfer plutôt qu’un voyage d’agrément… Prête pour une aventure plus palpitante ? Suivez-nous !
Cette fois, elles sont de retour avec Le ciel est bleu, la mère est calme, un nouveau blogue pour nous aider à surmonter le « mal de mère » et éviter de « se noyer dans un verre d'eau ». Puisqu'elles sont deux, j'ai fait un « gros spécial » : elles ont droit à 140 caractères chacune (donc 280). Vous pouvez aussi les suivre sur Twitter.
1. Qui êtes-vous? D'où venez-vous? Que faites-vous dans la vie? Combien d'enfants avez-vous?
Julie Beaupré, originaire de Rimouski, coordonnatrice de www.carrefour-education.qc.ca, heureuse et occupée. Maman de 3 enfants de 1 à 6 ans. (140)
Anik Routhier, ex-Thetfordoise devenue lavalloise. Je fais ce qui me plaît : enseigner (maternelle et collégial), écrire. 3 enfants. (132)
2. Pourquoi ce livre, Imparfaite, et alors? Quel était votre but/mission?
Julie : Aligner ma vie avec ce que je désire vraiment. Trouver mon équilibre entre mes différents rôles. En faire moins et en être satisfaite!(134)
Anik : Avoir un projet motivant, ajouter une corde à mon arc professionnel, avoir une vie encore plus remplie, cheminer vers la femme que j’aspire être. Être riche et célèbre ! (oups! 163)
3. Qui a été votre source d'inspiration pour ce livre?
Julie : Moi, ma «petite» famille, mes amies, des dizaines d’auteures abordant les petites angoisses qui font culpabiliser les mamans d’aujourd’hui. (139)
Anik : Ma vie de maman, mais surtout ce petit quelque chose en moi qui me criait que ma vie pouvait être à l’image de ce que je souhaite vraiment.(139)
4. Votre livre est parsemé de citations toutes plus inspirantes les unes que les autres. Quelle est votre préférée?
Julie : J’hésite.« Les enfants peuvent nous apprendre à profiter du temps qui passe plutôt qu’à regretter le temps qu’il fait» Christiane Collange.(140)
Anik : « Nettoyer une maison pleine d’enfants est aussi efficace que de dégager une allée à la pelle pendant une tempête de neige. Phyllis Diller. » (140)
5. Les pères sont-ils plus imparfaits que les mères?
Julie : La plupart des papas que je connais appliquent une inspirante philosophie : « Pourquoi faire compliqué, quand on peut faire simple?» (132)
Anik : Évidemment, ça leur vient naturellement. Mais ce sont de parfaits modèles à suivre pour prendre la vie du bon côté sans s’en faire.(131)
6. Vous avez démarré un nouveau blogue Le ciel est bleu, la mère est calme… pendant vos temps libres (!), pourquoi? Quel sujet aborderez-vous cette fois?
Julie : C’est un laboratoire pour notre prochain livre! Un changement de cap, une expédition en mère, une escale ensoleillée et une île déserte.(136)
Anik : Changer d’identité me tentait. Ce blogue arrive à une nouvelle étape de ma vie : monoparentalité, calme et aptitude au bonheur. (127)
***
Le mot de la fin (aucune limite de caractères!) :Julie : Le livre « Imparfaite, et alors?» et le blogue www.la.mere-est-calme sont pour moi deux projets créatifs et enrichissants. En courant à droite et à gauche, en répondant aux urgences quotidiennes, il est facile pour une maman de s’oublier. Le livre est une occasion de prendre rendez-vous avec soi-même pour réfléchir à ce qui est vraiment important (et même de griffonner!). Le blogue permet de compléter cette quête de l’imMÈREfection en échangeant avec d’autres mamans.
Anik : J’adore les entrevues en 140 caractères ! Quelle belle façon de ne pas se perdre dans les détails ! Et évidemment, notre livre amène justement les mamans à éviter de se perdre dans ces fameux détails qui font de la vie un enfer plutôt qu’un voyage d’agrément… Prête pour une aventure plus palpitante ? Suivez-nous !
Publié par :
Christine Simard
Envoyer ce message par courriel
BlogThis!
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Pinterest
0
Dites ce que vous pensez!
Mots clés
Archives
,
Archives 2006-2010
,
Entrevues Twiteresques
,
La mère blogueuse
,
La mère est branchée
5/27/2010
Le CEO de WestJet délaisse ses fonctions...pour s'occuper de sa famille
Quand un membre de la famille est malade, on doit parfois prendre d'importantes décisions.
Pour Sean Durfy, l'ex-CEO de WestJest, le choix était clair : il a décidé de mettre la famille au centre de ses préoccupations: en mars dernier, il annonçait sa démission pour pouvoir passer plus de temps avec sa femme, qui est atteinte d'un cancer du cerveau depuis quatre ans, et leurs deux jeunes enfants. Décision difficile, explique-t-il, mais la famille devait passer au premier plan. Il n'avait jamais plus de deux semaines de congé par année.
Selon le Canadian Business d'avril, l'attitude de Durfy serait typique des nouveaux gestionnaires issus des Générations X et Y qui refusent de sacrifier leur vie de famille pour le travail et travaillent pour vivre, plutôt que l'inverse : "Could this be the corporate world’s initiation into the era of the Generation X chief executive, who works to live rather than lives to work? For past generations, sacrificing one’s family life was an expected consequence of climbing the corporate ladder. But Durfy, (...), could be a harbinger of senior executives to come."
Selon un recruteur d'Edmonton, David Aplin, la culture d'entreprise change et il s'attend à ce qu'un nombre croissant de cadres de haut niveau placent leur vie familale au même niveau que leur vie professionnelle.
"I do believe that this might be the start of a wave where family matters at least as much as work. It’s been tilted the wrong way for a long time" explique-il en entrevue pour CB.
Pour Sean Durfy, l'ex-CEO de WestJest, le choix était clair : il a décidé de mettre la famille au centre de ses préoccupations: en mars dernier, il annonçait sa démission pour pouvoir passer plus de temps avec sa femme, qui est atteinte d'un cancer du cerveau depuis quatre ans, et leurs deux jeunes enfants. Décision difficile, explique-t-il, mais la famille devait passer au premier plan. Il n'avait jamais plus de deux semaines de congé par année.
Selon le Canadian Business d'avril, l'attitude de Durfy serait typique des nouveaux gestionnaires issus des Générations X et Y qui refusent de sacrifier leur vie de famille pour le travail et travaillent pour vivre, plutôt que l'inverse : "Could this be the corporate world’s initiation into the era of the Generation X chief executive, who works to live rather than lives to work? For past generations, sacrificing one’s family life was an expected consequence of climbing the corporate ladder. But Durfy, (...), could be a harbinger of senior executives to come."
Selon un recruteur d'Edmonton, David Aplin, la culture d'entreprise change et il s'attend à ce qu'un nombre croissant de cadres de haut niveau placent leur vie familale au même niveau que leur vie professionnelle.
"I do believe that this might be the start of a wave where family matters at least as much as work. It’s been tilted the wrong way for a long time" explique-il en entrevue pour CB.
Publié par :
Christine Simard
Envoyer ce message par courriel
BlogThis!
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Pinterest
1
Dites ce que vous pensez!
Mots clés
Archives
,
Archives 2006-2010
,
conciliation travail-famille
,
La mère travaille
5/24/2010
Que faites-vous de vos 168 heures par semaine?
Vous ne les avez peut-être jamais compté, mais il y a 168 heures de disponibles dans une semaine. Selon Laura Vandekamp, une mère américaine et auteure de 168 Hours : You have More Time Than You Think, nous avons le temps de tout faire dans une semaine : dormir huit heures par jour, s'entraîner, préparer les repas, travailler, s'occuper des tâches ménagères et passer du temps de qualité avec ses enfants et son conjoint! Il suffit d'appliquer sa méthode pour tirer le maximum de notre temps. Elle suggère notamment de noter, pendant une ou deux semaines, toutes vos activités à l'aide de son super agenda détaillé. À la fin de l'exercice, vous devez regrouper vos tâches et les prioriser (et bien sûr, acheter son livre pour apprendre sa méthode!). Votre horaire sera plus dense que celui d'un premier ministre, mais vous aurez le temps de tout faire!
Pfff...je suis essoufflée juste à l'idée de noter religieusement toutes mes tâches...mais en même temps, je suis tentée de faire l'exercice au cas où je pourrais trouver un peu de temps perdu, là, caché sous le tapis...
Pfff...je suis essoufflée juste à l'idée de noter religieusement toutes mes tâches...mais en même temps, je suis tentée de faire l'exercice au cas où je pourrais trouver un peu de temps perdu, là, caché sous le tapis...
Publié par :
Christine Simard
Envoyer ce message par courriel
BlogThis!
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Pinterest
0
Dites ce que vous pensez!
Mots clés
Archives
,
La mère planifie
,
La mère travaille
5/21/2010
Entrevue «twiteresque» : une joyeuse marâtre en 140 caractères!
Vous avez peut-être découvert son blogue récemment parmi la sélection des blogues de filles de Coup de pouce, mais moi, je la lis depuis longtemps parce qu'elle est drôle et pleine d'esprit. Je vous présente: La marâtre joyeuse, une gentille belle-mère-pas-très-méchante, comme elle aime se désigner. Si vous aimez son blogue, vous pouvez aussi la suivre sur Twitter.
1. Qui es-tu? D'où viens-tu? Que fais-tu dans la vie? Combien d'enfants occupent ta vie?
Je suis une Montréalaise trentenaire ben ordinaire avec deux beaux-fils et une tite-bedaine. Donc 2 flos 1/2. (110)
(la tite-bedaine, c'est ça le scoop!)
2. Pourquoi «La marâtre joyeuse»?
Joyeuse, pour adoucir le côté glauque de marâtre. Pour faire un beau chiasme (oh la la, je me souviens de mon Français 101 au cégep!) (133)
3. Quelle est ta marâtre célèbre préférée? (Celle de Cendrillon, de Blanche-Neige, d'Aurore sont méchantes, mais y en a-t-il des gentilles?)
J'aime entre autres Nigella Lawson (sensuelle et ... britannique!) et Dre Nadia (pleine de bon sens). (101)
4. Pourquoi bloguer sur ce sujet? Existe-t-il une communauté de joyeuses marâtres ici et ailleurs?
Pour briser l'isolement. Les autres marâtres, quoique mieux organisées, sont souvent loin géographiquement et culturellement (Fr. et E.-U.) (139)
5. Quelles sont les qualités d'une marâtre pour qu'elle demeure joyeuse?
Être disposée à suivre une cure d'amincissement de l'ego et être pseudo-imperméable aux commentaires poches des bien-pensants. (126)
Le mot de la fin va à BF aîné: « Cadet veut un petit frère et moi, une petite soeur. [Un temps] Ben là! Qu'est-ce que vous avez décidé? Ça va être une fille ou un garçon?»
1. Qui es-tu? D'où viens-tu? Que fais-tu dans la vie? Combien d'enfants occupent ta vie?
Je suis une Montréalaise trentenaire ben ordinaire avec deux beaux-fils et une tite-bedaine. Donc 2 flos 1/2. (110)
(la tite-bedaine, c'est ça le scoop!)
2. Pourquoi «La marâtre joyeuse»?
Joyeuse, pour adoucir le côté glauque de marâtre. Pour faire un beau chiasme (oh la la, je me souviens de mon Français 101 au cégep!) (133)
3. Quelle est ta marâtre célèbre préférée? (Celle de Cendrillon, de Blanche-Neige, d'Aurore sont méchantes, mais y en a-t-il des gentilles?)
J'aime entre autres Nigella Lawson (sensuelle et ... britannique!) et Dre Nadia (pleine de bon sens). (101)
4. Pourquoi bloguer sur ce sujet? Existe-t-il une communauté de joyeuses marâtres ici et ailleurs?
Pour briser l'isolement. Les autres marâtres, quoique mieux organisées, sont souvent loin géographiquement et culturellement (Fr. et E.-U.) (139)
5. Quelles sont les qualités d'une marâtre pour qu'elle demeure joyeuse?
Être disposée à suivre une cure d'amincissement de l'ego et être pseudo-imperméable aux commentaires poches des bien-pensants. (126)
Le mot de la fin va à BF aîné: « Cadet veut un petit frère et moi, une petite soeur. [Un temps] Ben là! Qu'est-ce que vous avez décidé? Ça va être une fille ou un garçon?»
Publié par :
Christine Simard
Envoyer ce message par courriel
BlogThis!
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Pinterest
2
Dites ce que vous pensez!
Mots clés
Archives
,
Archives 2006-2010
,
Entrevues Twiteresques
5/18/2010
Elles bloguent, elles jasent et elles sont si dynamiques!
Il y a quelques semaines, quand j'ai parlé d'organiser un premier rassemblement de blogueuses québécoises, j'étais bien loin de me douter de la rapidité avec laquelle mon souhait allait se réaliser.
C'est ainsi que jeudi dernier une douzaine de blogueuses, qui avaient spontanément manifesté leur intérêt pour cet événement en devenir, étaient réunies au 24e étage des bureaux de Transcontinental, l'éditeur de la bannière Coup de pouce, et partenaire officiel de ce beau projet. Un agréable petit 5@8 arrosé de Olé Sangria et d'un délicieux petit rosé, gracieuseté de la Maison des futailles, notre généreux commanditaire pour la soirée! (Merci, François!).
Je vous invite d'ailleurs à lire le compte rendu de cette première rencontre qui vient d'être publié sur le site de Coup de pouce! Il y a même des photos de nous!!! Quelle belle gang! Quel dynamisme! On aurait pu jaser jusqu'à minuit!
Qui était-là? Marie-Claude Lortie, journaliste et blogueuse pour Cyberpresse, Diane Bérard, journaliste et blogueuse pour Les Affaires et auteure de Deux filles le mercredi soir, Nathalie Coté, rédactrice en chef du journal de St-Bruno et auteure de Maman 3.0, Sophie Massé, spécialiste en marketing et auteure de Reine du web et Quoi, tu as trois enfants!, Julie Beaupré, co-auteure avec Anick Routhier de Imparfaites, et alors? et d'un tout nouveau blogue, La mère est calme, Isabelle Brodeur, alias Dr. Maman, auteure de Rien ne se perd, tout se transforme, Caroline Théorêt, alias La Belle et auteure des Stars filantes, Fanie Grégoire, une illustratrice fort talentueuse que vous pourrez apprécier dans Crafty Life et collaboratrice de Jesuisfeministe.com, Caroline Granbastien de Karo Créations et Sandra Bellefoy que nous connaissons mieux sous le pseudonyme Etolane et auteure de Vol de mots.
Enfin, il y avait aussi Josée St-Amand, fondatrice de l'entreprise LilyÉcolo et blogueuse depuis quelques mois et Fabienne Camilleri de l'entreprise Maman Autrement et future blogueuse, qui ont gâté les participantes avec de beaux prix de présence (un gros merci, les filles).
Cette première rencontre visait à débroussailler le terrain et à identifier les besoins des blogueuses. Nous avions déjà commencé à sonder votre opinion via la page Facebook et la discussion de jeudi soir, nous a donné l'occasion de valider la pertinence de plusieurs idées qui y avaient été évoquées. Déjà, trois volets se dessinent :
1 ) D'abord, il ressort que nous avons toutes envie de perfectionner nos connaissances techniques, de devenir de meilleures blogueuses, de perfectionner nos stratégies d'utilisation des médias sociaux et d'être capables de se situer dans l'ensemble de la blogosphère.
2) Deuxièmement, nous avons aussi toutes envie de prendre un moment pour discuter et réfléchir sur notre vie privée, nos droits et l'impact social et politique de notre présence dans la blogosphère.
3) Enfin, plusieurs souhaitent qu'on se penche sur la manière de générer des revenus par le blogue. Comment rendre plus efficace le blogue de son entreprise, comment transformer son blogue en entreprise ou encore, comment gérer sa relation avec des annonceurs?
Prochaines étapes : au cours des deux prochaines semaines, nous allons concentrer sur le nom de l'événement (nous avons plusieurs idées en tête), la structure des conférences et des ateliers, l'échéancier et la recherche du lieu. Et quelques idées-surprises aussi...:-)
Vous pourrez aussi lire les impressions de La mère est calme, La Belle, Dr. Maman et de Étolane qui ont chacune fait leur propre compte-rendu de la soirée!
C'est ainsi que jeudi dernier une douzaine de blogueuses, qui avaient spontanément manifesté leur intérêt pour cet événement en devenir, étaient réunies au 24e étage des bureaux de Transcontinental, l'éditeur de la bannière Coup de pouce, et partenaire officiel de ce beau projet. Un agréable petit 5@8 arrosé de Olé Sangria et d'un délicieux petit rosé, gracieuseté de la Maison des futailles, notre généreux commanditaire pour la soirée! (Merci, François!).
Je vous invite d'ailleurs à lire le compte rendu de cette première rencontre qui vient d'être publié sur le site de Coup de pouce! Il y a même des photos de nous!!! Quelle belle gang! Quel dynamisme! On aurait pu jaser jusqu'à minuit!
Qui était-là? Marie-Claude Lortie, journaliste et blogueuse pour Cyberpresse, Diane Bérard, journaliste et blogueuse pour Les Affaires et auteure de Deux filles le mercredi soir, Nathalie Coté, rédactrice en chef du journal de St-Bruno et auteure de Maman 3.0, Sophie Massé, spécialiste en marketing et auteure de Reine du web et Quoi, tu as trois enfants!, Julie Beaupré, co-auteure avec Anick Routhier de Imparfaites, et alors? et d'un tout nouveau blogue, La mère est calme, Isabelle Brodeur, alias Dr. Maman, auteure de Rien ne se perd, tout se transforme, Caroline Théorêt, alias La Belle et auteure des Stars filantes, Fanie Grégoire, une illustratrice fort talentueuse que vous pourrez apprécier dans Crafty Life et collaboratrice de Jesuisfeministe.com, Caroline Granbastien de Karo Créations et Sandra Bellefoy que nous connaissons mieux sous le pseudonyme Etolane et auteure de Vol de mots.
Enfin, il y avait aussi Josée St-Amand, fondatrice de l'entreprise LilyÉcolo et blogueuse depuis quelques mois et Fabienne Camilleri de l'entreprise Maman Autrement et future blogueuse, qui ont gâté les participantes avec de beaux prix de présence (un gros merci, les filles).
Cette première rencontre visait à débroussailler le terrain et à identifier les besoins des blogueuses. Nous avions déjà commencé à sonder votre opinion via la page Facebook et la discussion de jeudi soir, nous a donné l'occasion de valider la pertinence de plusieurs idées qui y avaient été évoquées. Déjà, trois volets se dessinent :
1 ) D'abord, il ressort que nous avons toutes envie de perfectionner nos connaissances techniques, de devenir de meilleures blogueuses, de perfectionner nos stratégies d'utilisation des médias sociaux et d'être capables de se situer dans l'ensemble de la blogosphère.
2) Deuxièmement, nous avons aussi toutes envie de prendre un moment pour discuter et réfléchir sur notre vie privée, nos droits et l'impact social et politique de notre présence dans la blogosphère.
3) Enfin, plusieurs souhaitent qu'on se penche sur la manière de générer des revenus par le blogue. Comment rendre plus efficace le blogue de son entreprise, comment transformer son blogue en entreprise ou encore, comment gérer sa relation avec des annonceurs?
Prochaines étapes : au cours des deux prochaines semaines, nous allons concentrer sur le nom de l'événement (nous avons plusieurs idées en tête), la structure des conférences et des ateliers, l'échéancier et la recherche du lieu. Et quelques idées-surprises aussi...:-)
Vous pourrez aussi lire les impressions de La mère est calme, La Belle, Dr. Maman et de Étolane qui ont chacune fait leur propre compte-rendu de la soirée!
Publié par :
Christine Simard
Envoyer ce message par courriel
BlogThis!
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Pinterest
0
Dites ce que vous pensez!
Mots clés
Archives
,
Archives 2006-2010
,
Belles à bloguer
,
on parle de Mamamiiia
5/16/2010
Un âge limite pour la maternité en Bulgarie?
Age cap on births has been demanded by the head of the Parliamentary Health Committee a day after a 62-year-old woman gave birth to twins in Northern Bulgaria.
Health Committee Chair, Lachezar Ivanov, spoke in favor of a motherhood age limit, as cited by BTA.
“Science is progressing but we need an age limit for the women who want to give birth with medical assistance,” said Ivanov, regarding the case of the 62-year-old Krasimira Dimitrova who gave birth to twins in the city of Pleven on Wednesday.
According to Ivanov, some law changes are necessary and the age limit that should be accepted is around 40 years.
“It's not normal for a 62-year-old woman to become a mother,” said the member of the ruling GERB party.
Ivanov expressed his concerns with the children and mother's health condition due to the late pregnancy.
Medicine's achievements are wonderful, but they should not be in conflict with the moral, ethical and religious beliefs, Ivanov said.
62-year-old Krasimira Dimitrova gave birth to twins following an embryo transfer. This is the second global case of such late birth and the first in Bulgaria. Until now, there have been six cases of women above 60-years who have been impregnated with a donor egg.
via novinite.com
Quel est l'âge limite pour avoir des enfants? La question se pose en Bulgarie après qu'une femme de 62 ans ait donné naissance à des jumeaux. Un comité suggère d'empêcher les femmes de plus de 40 ans d'avoir recours à des traitements de fertilité. Qu'en pensez-vous?Posted via web from Mamamiiia!
Publié par :
Christine Simard
Envoyer ce message par courriel
BlogThis!
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Pinterest
0
Dites ce que vous pensez!
Mots clés
Archives
,
Archives 2006-2010
,
La mère découvre
,
maternité
5/15/2010
Maman entrepreneure, bébé potiche?
La semaine dernière, The Gazette a publié un article sur le nombre croissant de mères entrepreneures au Canada. Je vous suggère d'ailleurs de lire cet article si le sujet vous intéresse.
Or, je veux attirer votre attention sur la photo qui a été utilisée pour illustrer l'article.
On y voit un bébé fille d'environ 8, 9 ou 10 mois assise bien sagement sur un divan pendant que maman, toute souriante, fait probablement fortune (mon interprétation tordue de la photo) par Internet.
Non, mais...
Avez-vous déjà vu un bébé de cet âge tenir plus de deux secondes et quart sur un divan?
Si j'arrive à me consacrer plus de 10 minutes à mon activité virtuelle pendant que bébé de 9 mois détruit mon salon, c'est un miracle. Je dois attendre la sieste pour faire en rafale tout ce que j'ai envie de faire pour mon blogue et autres activités mondaines. D'ailleurs, à compter de la semaine prochaine, il se fera garder une journée par semaine pour me permettre de mieux m'organiser.
Et vous, les mamentrepreneures, est-ce que cette photo reflète votre réalité? Est-ce que bébé fait la potiche pendant que vous brassez vos millions?
Publié par :
Christine Simard
Envoyer ce message par courriel
BlogThis!
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Pinterest
0
Dites ce que vous pensez!
Mots clés
Archives
,
Archives 2006-2010
,
La mère travaille
,
mères entrepreneures
5/14/2010
Entrevue «twiteresque» : Maman 3.0 en 140 caractères
Cette semaine, je vous présente Nathalie Côté, alias Maman 3.0, une nouvelle venue dans la blogosphère. Cette mère blogueuse de la banlieue aime nous divertir avec ses tranches de vie rigolotes qui relatent les mésaventures de Maman et papa 3.0, Fiston 3.1 et de Mademoiselle 3.2 (sans compter les personnages de soutien, Fanfan et Doudou Vieille). Vous pouvez aussi la suivre sur Twitter.
Voici ses réponses en 140 caractères et moins :
1. Qui es-tu? D'où viens-tu? Que fais-tu dans la vie? Combien d'enfants as-tu?
Journaliste banlieusarde dans la trentaine, j’élève deux minis dans le 450. (76)
2. Tu viens de créer un nouveau blogue. Pourquoi bloguer? Qu'est-ce que cela t'apporte?
Je blogue pour le plaisir d’écrire et pour laisser aller ma créativité. J’adore l’interaction avec les lecteurs, c’est stimulant. (129)
3. Que souhaites-tu apporter à ta communauté en bloguant?
Je souhaite divertir avant tout. J’espère que mes lecteurs ont autant de plaisir à me lire que j’en ai à écrire. (112)
4. Quand trouves-tu le temps de bloguer? Combien de temps y consacres-tu chaque semaine?
Je blogue quand les minis sont au lit ou à l’heure du lunch. Des billets s’écrivent presque tout seuls, d’autres demandent plus travail. (135)
5. Sur ton blogue (et dans ta vie de maman), y a-t-il un thème récurrent dont tu aimes parler?
Dédramatiser par l’humour et laisser place à l’imagination. Un peu de folie au quotidien, c’est la meilleure façon de rester sain d’esprit! (139)
Le mot de la fin de Maman 3.0 : En terminant, je tiens à remercier tous ceux qui plongent avec moi dans mon univers. Un gros merci à toi aussi, Christine, de me permettre de le faire connaître. Mon aventure dans la blogosphère est encore toute jeune, mais j’espère bien qu’elle durera encore longtemps!
Publié par :
Christine Simard
Envoyer ce message par courriel
BlogThis!
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Pinterest
0
Dites ce que vous pensez!
Mots clés
Archives
,
Archives 2006-2010
,
Entrevues Twiteresques
,
La mère est branchée
5/13/2010
Caroline Allard, alias Mère indigne, se fera raser le coco!
Eh oui, et c'est pour une bonne cause! Caroline Allard, alias Mère indigne, se fera raser la tête le 10 juin prochain dans le cadre du Défi Leucan. Je la trouve pas mal courageuse de poser ce geste et c'est pourquoi je vous encourage aussi à l'encourager (il me semble que je répète souvent le même mot, moi-là). Voici le lien pour faire votre don.
Publié par :
Christine Simard
Envoyer ce message par courriel
BlogThis!
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Pinterest
0
Dites ce que vous pensez!
Mots clés
Archives
,
Archives 2006-2010
,
mères québécoises
5/11/2010
L'état de la mère dans le monde
La semaine dernière, l'organisme Save the Children publiait son rapport annuel sur la situation des mères et des enfants dans le monde pour la onzième année consécutive.
Au total 160 pays sont évalués dont 43 pays développés et 117 en voie de développement.
Parmi les dix meilleurs endroits où donner naissance, la Norvège occupe la première place, suivie par l’Australie, l’Islande, la Suède, le Danemark, la Nouvelle-Zélande, la Finlande, le Pays-Bas, la Belgique et l’Allemagne. La France se place en 12ème position et le Canada se trouve au 20e rang et les États-Unis au 28ième.
Les pires pays pour les mères sont l’Afghanistan au dernier rang, précédé par le Niger, le Tchad, la Guinée-Bissau, le Yémen, la République démocratique du Congo, le Mali, le Soudan, l'Erythrée et la Guinée équatoriale.
Les pays d’Afrique sub-saharienne sont classés pour la plupart en bas de la liste des 160 pays et huit d’entre eux représentent les 10 pires endroits où être une maman dans le monde.
Pourquoi le Canada se trouve-t-il au 20e rang? Ce sont surtout les données quant au congé de maternité qui pénalisent le Canada dont le congé est de 17 semaines et rémunéré à 55% d'un plafond salarial de 43 200$ (soit un maximum de 457$ par semaine). Par ailleurs, le rapport ne dit mot sur le congé parental de 35 semaines et j'aimerais bien savoir pourquoi.
De plus, le rapport ne prend pas en considération les régimes particuliers des provinces, comme celui du Québec. Si le Québec figurait sur cette liste, je suppose qu'il apparaîtrait un peu plus haut dans la liste et il ferait peut-être remonter le Canada dans ce palmarès.
Fait surprenant toutefois : les pays qui offrent un congé de maternité rémunéré à 100% sont nombreux (il y en a 23 de répertorié, voir index à la page 37 (pdf)) :
Autriche (16 semaines), Belarus (126 jours), Croatie (1 ans et +), Bosnie-Herzégovine (1 an), Denemark (52 semaines), Estonie (140 jours), France (16 semaines), Allemagne (14 semaines), Latvia (112 jours), Lithuanie (126 jours), Luxembourg (16 semaines), L'île de Malte (14 semaines), République de Moldavie (126 jours), Pays Bas (16 semaines), Nouvelle-Zélande (14 semaines), Pologne (16 semaines), Portugal (120 jours), Russie (140 jours) Serbie (365 jours), Slovénie (105 jours), Espagne (16 semaines), Ukraine (126 jours).
Le contraste est immense quand on compare les données des pays développés à celles des pays en voie de développement, comme l'Afghanistan, qui occupe le tout dernier rang des 160 pays analysés :
-Risque de mortalité : 1enfant sur 8
-Pourcentage de naissances encadrées par du personnel qualifié : 14%
-Pourcentage de femmes utilisant des moyens de contraception modernes : 16%
-Espérance de vie des femmes : 44 ans
-Scolarité moyenne des femmes : 5 ans
-Participation des femmes au sein du gouvernement : 27% (en 2010)
-Mortalité infantile (avant 5 ans) : 257/1000 (1 enfant sur 4 meurt avant 5 ans)
-Enfants souffrant de malnutrition : 39%
-Accès à l'eau potable : 22% de la population
Au total 160 pays sont évalués dont 43 pays développés et 117 en voie de développement.
Parmi les dix meilleurs endroits où donner naissance, la Norvège occupe la première place, suivie par l’Australie, l’Islande, la Suède, le Danemark, la Nouvelle-Zélande, la Finlande, le Pays-Bas, la Belgique et l’Allemagne. La France se place en 12ème position et le Canada se trouve au 20e rang et les États-Unis au 28ième.
Les pires pays pour les mères sont l’Afghanistan au dernier rang, précédé par le Niger, le Tchad, la Guinée-Bissau, le Yémen, la République démocratique du Congo, le Mali, le Soudan, l'Erythrée et la Guinée équatoriale.
Les pays d’Afrique sub-saharienne sont classés pour la plupart en bas de la liste des 160 pays et huit d’entre eux représentent les 10 pires endroits où être une maman dans le monde.
Pourquoi le Canada se trouve-t-il au 20e rang? Ce sont surtout les données quant au congé de maternité qui pénalisent le Canada dont le congé est de 17 semaines et rémunéré à 55% d'un plafond salarial de 43 200$ (soit un maximum de 457$ par semaine). Par ailleurs, le rapport ne dit mot sur le congé parental de 35 semaines et j'aimerais bien savoir pourquoi.
De plus, le rapport ne prend pas en considération les régimes particuliers des provinces, comme celui du Québec. Si le Québec figurait sur cette liste, je suppose qu'il apparaîtrait un peu plus haut dans la liste et il ferait peut-être remonter le Canada dans ce palmarès.
Fait surprenant toutefois : les pays qui offrent un congé de maternité rémunéré à 100% sont nombreux (il y en a 23 de répertorié, voir index à la page 37 (pdf)) :
Autriche (16 semaines), Belarus (126 jours), Croatie (1 ans et +), Bosnie-Herzégovine (1 an), Denemark (52 semaines), Estonie (140 jours), France (16 semaines), Allemagne (14 semaines), Latvia (112 jours), Lithuanie (126 jours), Luxembourg (16 semaines), L'île de Malte (14 semaines), République de Moldavie (126 jours), Pays Bas (16 semaines), Nouvelle-Zélande (14 semaines), Pologne (16 semaines), Portugal (120 jours), Russie (140 jours) Serbie (365 jours), Slovénie (105 jours), Espagne (16 semaines), Ukraine (126 jours).
Le contraste est immense quand on compare les données des pays développés à celles des pays en voie de développement, comme l'Afghanistan, qui occupe le tout dernier rang des 160 pays analysés :
-Risque de mortalité : 1enfant sur 8
-Pourcentage de naissances encadrées par du personnel qualifié : 14%
-Pourcentage de femmes utilisant des moyens de contraception modernes : 16%
-Espérance de vie des femmes : 44 ans
-Scolarité moyenne des femmes : 5 ans
-Participation des femmes au sein du gouvernement : 27% (en 2010)
-Mortalité infantile (avant 5 ans) : 257/1000 (1 enfant sur 4 meurt avant 5 ans)
-Enfants souffrant de malnutrition : 39%
-Accès à l'eau potable : 22% de la population
Publié par :
Christine Simard
Envoyer ce message par courriel
BlogThis!
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Pinterest
0
Dites ce que vous pensez!
Mots clés
Archives
,
Archives 2006-2010
,
La mère découvre
5/09/2010
Devenir mère, qu'est-ce que ça change?
Tout. Ça change tout.
Ma mère me l'a dit. Mes amies me l'ont répétée. De pures étrangères me l'ont confirmé. Devenir mère, ça change tout.
Mais quoi, au juste?
Bien sûr, avoir des enfants a changé mon quotidien. Fini la grâce matinée, les petits tête-à-tête amoureux impromptus, les 5@7 improvisés et parfois, sans lendemain, les longues pauses de lecture, les petits voyages dans le sud à la dernière minute.
Mes journées commencent avec le chant du coq (ou plutôt le braillage du petit!), mon salon ressemble de plus en plus à une garderie, la conciliation travail-famille me préoccupe et mes nuits sont souvent blanches. J'affronte les crises du mieux que je peux et me console avec les éclats de rire des enfants qui jouent. J'ai redécouvert les roulades dans les feuilles et je sais détecter les premiers symptômes d'une otite. Je ne compte plus les brassées de lavage hebdomadaires, ni les petits bobos, ni les petits cacas et je mouche sans y penser les petits nez qui coulent. Et vous savez, j'ai été interrompue au moins 256 fois pendant l'écriture de ces deux premiers paragraphes. Si bien, que je rédige ce billet à bâtons rompus depuis presque trois jours. Le temps est devenu une denrée rare.
Mais au-delà de mon quotidien, qu'est-ce qui a changé, en moi?
En portant mes enfants et en accouchant, j'ai eu le sentiment de «toucher» la vie. La mort aussi. J'ai réalisé qu'il n'y avait qu'un fil entre les deux d'où un sentiment de vertige qui m'accompagne chaque fois que j'y pense. En devenant mère, j'ai réalisé que c'était un état permanent. Et même si je n'avais pas porté et enfanté ces enfants, en devenant mère, je suis devenue le pilier de ces autres vie, jusqu'à ce que qu'elles puissent se porter d'elles-mêmes. Deux vies qui ne m'appartiennent pas, qui me sont prêtées seulement. Et toutes les fois que j'y pense, le vertige me reprend.
Oui, ce qui a changé, au plus profond de moi, c'est ce sentiment de vertige. Il ne me quitte jamais.
Et vous, qu'est-ce qui a changé en devenant mère?
Bonne fête des mères!
Ma mère me l'a dit. Mes amies me l'ont répétée. De pures étrangères me l'ont confirmé. Devenir mère, ça change tout.
Mais quoi, au juste?
Bien sûr, avoir des enfants a changé mon quotidien. Fini la grâce matinée, les petits tête-à-tête amoureux impromptus, les 5@7 improvisés et parfois, sans lendemain, les longues pauses de lecture, les petits voyages dans le sud à la dernière minute.
Mes journées commencent avec le chant du coq (ou plutôt le braillage du petit!), mon salon ressemble de plus en plus à une garderie, la conciliation travail-famille me préoccupe et mes nuits sont souvent blanches. J'affronte les crises du mieux que je peux et me console avec les éclats de rire des enfants qui jouent. J'ai redécouvert les roulades dans les feuilles et je sais détecter les premiers symptômes d'une otite. Je ne compte plus les brassées de lavage hebdomadaires, ni les petits bobos, ni les petits cacas et je mouche sans y penser les petits nez qui coulent. Et vous savez, j'ai été interrompue au moins 256 fois pendant l'écriture de ces deux premiers paragraphes. Si bien, que je rédige ce billet à bâtons rompus depuis presque trois jours. Le temps est devenu une denrée rare.
Mais au-delà de mon quotidien, qu'est-ce qui a changé, en moi?
En portant mes enfants et en accouchant, j'ai eu le sentiment de «toucher» la vie. La mort aussi. J'ai réalisé qu'il n'y avait qu'un fil entre les deux d'où un sentiment de vertige qui m'accompagne chaque fois que j'y pense. En devenant mère, j'ai réalisé que c'était un état permanent. Et même si je n'avais pas porté et enfanté ces enfants, en devenant mère, je suis devenue le pilier de ces autres vie, jusqu'à ce que qu'elles puissent se porter d'elles-mêmes. Deux vies qui ne m'appartiennent pas, qui me sont prêtées seulement. Et toutes les fois que j'y pense, le vertige me reprend.
Oui, ce qui a changé, au plus profond de moi, c'est ce sentiment de vertige. Il ne me quitte jamais.
Et vous, qu'est-ce qui a changé en devenant mère?
Bonne fête des mères!
Publié par :
Christine Simard
Envoyer ce message par courriel
BlogThis!
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Pinterest
0
Dites ce que vous pensez!
Mots clés
Archives
,
Archives 2006-2010
,
La mère découvre
,
maternité
5/07/2010
Entrevue «twiteresque» : Josée St-Amand de Lily Écolo en 140 caractères (ou presque)
Ce vendredi, je vous propose un nouveau concept: l'entrevue «twitteresque» où les réponses de l'invité ne doivent pas dépasser 140 caractères (ou presque). Le but est de vous faire découvrir des mères que vous ne connaissez pas ou peu ou encore de les redécouvrir! Ces entrevues reviendront tous les vendredis jusqu'à ce qu'on parte tous et toutes en vacances!
Pour inaugurer ce nouveau concept, je vous présente Josée St-Amand, la fondatrice de l'entreprise Lily Écolo. Josée a démarré son entreprise dans le but de mieux concilier travail et famille. Elle conçoit et vend de très jolis sacs écologiques pour faire nos emplettes. Josée a aussi un blogue et bien sûr, vous pouvez la suivre sur Twitter!
1. Qui es-tu? D'où viens-tu? Combien d'enfants as-tu?
Beauceronne d’origine, montréalaise d’adoption depuis 25 ans. Mariée, 2 garçons: 7 et 9 ans. À la maison depuis 2000, en affaires depuis 2006. (141)
2. Que faisais-tu avant de démarrer ton entreprise?
Beaucoup de choses! J'étais la reine des projets pilotes. S’il y avait quelque chose à créer et développer, j’arrivais dans le décor. (134)
3. Dans quels secteurs d'activité œuvrais-tu?
Maladie mentale, télécommunications, municipal, industrie du film, marketing de mode, cyclotourisme, ski alpin, «name it». (122)
4. Pourquoi démarrer une entreprise? C'est beaucoup de travail, non?
C’est dans mon code génétique! J'en avais envie depuis longtemps! J’ai beaucoup cherché pour trouver la bonne idée et attendu pour le bon moment.(145)
5. Quelle est la philosophie de ton entreprise?
Créer dans un esprit d’innovation. Allier environnement, vision d’affaires et équilibre de vie. (96)
6. Quels sont tes objectifs?
Je m'engage à motiver les gens à prendre le virage vert, promouvoir l’économie locale et faire équipe avec d’autres mamans entrepreneures. (139)
7. Quels sont tes projets d'avenir?
Développer des produits et partenariats pour LilyÉcolo. Sensibiliser les gens à la protection de l’environnement et au développement durable. (141)
Pour inaugurer ce nouveau concept, je vous présente Josée St-Amand, la fondatrice de l'entreprise Lily Écolo. Josée a démarré son entreprise dans le but de mieux concilier travail et famille. Elle conçoit et vend de très jolis sacs écologiques pour faire nos emplettes. Josée a aussi un blogue et bien sûr, vous pouvez la suivre sur Twitter!
1. Qui es-tu? D'où viens-tu? Combien d'enfants as-tu?
Beauceronne d’origine, montréalaise d’adoption depuis 25 ans. Mariée, 2 garçons: 7 et 9 ans. À la maison depuis 2000, en affaires depuis 2006. (141)
2. Que faisais-tu avant de démarrer ton entreprise?
Beaucoup de choses! J'étais la reine des projets pilotes. S’il y avait quelque chose à créer et développer, j’arrivais dans le décor. (134)
3. Dans quels secteurs d'activité œuvrais-tu?
Maladie mentale, télécommunications, municipal, industrie du film, marketing de mode, cyclotourisme, ski alpin, «name it». (122)
4. Pourquoi démarrer une entreprise? C'est beaucoup de travail, non?
C’est dans mon code génétique! J'en avais envie depuis longtemps! J’ai beaucoup cherché pour trouver la bonne idée et attendu pour le bon moment.(145)
5. Quelle est la philosophie de ton entreprise?
Créer dans un esprit d’innovation. Allier environnement, vision d’affaires et équilibre de vie. (96)
6. Quels sont tes objectifs?
Je m'engage à motiver les gens à prendre le virage vert, promouvoir l’économie locale et faire équipe avec d’autres mamans entrepreneures. (139)
7. Quels sont tes projets d'avenir?
Développer des produits et partenariats pour LilyÉcolo. Sensibiliser les gens à la protection de l’environnement et au développement durable. (141)
Publié par :
Christine Simard
Envoyer ce message par courriel
BlogThis!
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Pinterest
0
Dites ce que vous pensez!
Mots clés
Archives
,
Archives 2006-2010
,
Entrevues Twiteresques
,
La mère travaille
,
mères entrepreneures
5/03/2010
Combien vous coûte réellement la garderie?
Depuis des années, je me demande combien je paie précisément pour les services de garde. Si on calcule l'ensemble des allocations du fédéral et du provincial en plus de la déduction d'impôt applicable si vous utilisez un service de garde privé, combien vous coûte réellement une place en garderie? Faites l'exercice, c'est étonnant!
Une bonification importante du crédit d'impôt remboursable pour frais de garde d'enfants a été annoncée dans le budget 2009-2010. Grâce à cette mesure, le coût quotidien net d'une place non subventionnée en service de garde privé (25 $) devient comparable à celui d'une place à contribution réduite (7 $) dans un service de garde subventionné, et ce, jusqu'à concurrence d'un revenu familial d'environ 125 000 $. Pour connaître le coût quotidien net des frais de garde selon votre situation, votre revenu familial, et votre coût brut de garde, nous vous invitons à utiliser le calculateur.
Calculateur
Publié par :
Christine Simard
Envoyer ce message par courriel
BlogThis!
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Pinterest
0
Dites ce que vous pensez!
Mots clés
Archives
,
Archives 2006-2010
,
garderies
,
La mère travaille
S'abonner à :
Messages
(
Atom
)