2/26/2011

L'avenir de Mamamiiia en réflexion

J'écris de moins en moins souvent, car je suis prise dans le vortex de la vie quotidienne.  En théorie, et si je suivais avec un peu plus de rigueur les principes de Laura Vanderkam dans 168 hours a week, je pourrais alimenter mon blogue plus souvent, mais c'est la fatigue qui prend le dessus en soirée. Honnêtement, il m'arrive très souvent de m'assoupir avec mon fils après lui avoir lu son histoire, hypnotisée par la lecture. Et quand je me réveille, il est l'heure de me mettre au lit.  Avec le transport en commun et la routine du matin (maison-école-garderie-autobus), je dois me lever à 5h45 pour avoir le temps de me préparer avant que les enfants se réveillent.  Or, depuis quelques semaines, j'ai remplacé le train par l'autobus en matinée : l'horaire du train est trop rigide et je n'avais plus envie de me stresser comme une folle le matin.  Au moins, l'autobus passe aux 10-15 minutes et au final, j'arrive plus vite au boulot.

La relâche fera du bien.  On se prend deux journées en famille loin de la circulation.  Pas  de grand voyage cette année.  Trop claqués.  On va se reposer, initier le grand au ski alpin, aller au biôdome ou au centre des sciences.  Rien d'extravagant.  Nous avons besoin de respirer, de ralentir. 

Sur une autre note, je me questionne sur l'avenir de Mamamiiia.  Le sujet est-il encore pertinent?  Voilà cinq ans bientôt que ce blogue existe et je m'interroge : si je ne l'alimente plus autant est-ce tant par manque de temps ou bien parce que le sujet est épuisé?  Est-ce parce que je me consacre davantage à mon avenir professionnel que je délaisse peu à peu ce sujet plus en lien avec la sphère personnelle?  Peut-être ai-je envie de changement, de passer à une autre étape de ma vie de blogueuse? Peut-être ai-je envie d'un autre blogue?
Or, comment cesse-t-on d'alimenter un blogue?  Couper une conversation qui dure depuis longtemps c'est un peu indélicat, non?  Et qu'est-ce qu'on fait avec un blogue qui s'éteint?  Le laisse-t-on aller à la dérive? Le cède-t-on à quelqu'un d'autre? Attend-t-on qu'il s'essouffle de lui-même ou coupe-t-on bêtement le courant du jour au lendemain?  Je vous laisse m'éclairer...comme vous avez si bien su le faire dans le passé :-)

2/15/2011

Émilie : la vie avec un enfant malade

J'ai lu lu l'histoire d'Émilie ce matin dans le journal.  Sans vouloir faire de mauvais jeux de mot, une histoire triste à mourir...


Déjà qu'être parent est difficile dans des conditions normales...imaginez maintenant qu'un de vos enfants a un cancer et qu'il ne s'en sortira pas.  Et pour ajouter au drame, les ressources pour vous épauler se font rares, voire inexistantes.  Et même si vous devez passer vos journées à l'hôpital, il faut continuer de s'occuper de la maisonnée, de payer les factures, de s'occuper des autres enfants de la famille.

C'est pour cette raison que la Journée internationale de sensibilisation aux cancers pédiatriques existe.  C'est pour donner un peu d'espoir aux parents.  Et aux enfants...Courage petite Émilie, courage à tes parents.

2/13/2011

Avez-vous dix minutes pour une petite réflexion sur l'équilibre?

Si vous avez dix minutes à investir dans votre réflexion sur l'équilibre entre le travail et la vie personnelle, je crois que vous aimerez ce vidéo. Attention, accent australien parfois difficile à saisir, mais vous pouvez le réécouter à volonté! Message essentiel de ce court exposé : ce sont les petites choses qui font toute la différence dans l'atteinte ou non de l'équilibre, et c'est notre définition collective du succès individuel qui bien souvent, nous empêche d'atteindre cette équilibre.

Le conférencier est Nigel Marsh, auteur de "Fat, Forty and Fired" et de "Overworked and Underlaid."





L'auteur est

2/06/2011

Maman, je ne te vois jamais!

Janvier a été un mois délirant.  Non, pas « délirant » dans le sens de « excitant » ou « follement amusant », mais plutôt dans le sens de épuisant, difficile, fatiguant.  Je n'ai pas été très présente dans la blogosphère, parce que j'étais occupée à gagner ma vie, à planifier le quotidien et au travers, à essayer de vivre un peu.  Or, je me suis absentée ici pour mon cours de zumba, là pour un rendez-vous chez la coiffeuse, ici le temps d'une soirée pour m'évader avec mes copines de filles et quelques journées de travail se sont étirées au-delà de mon horaire habituel.  À ceci se sont ajoutés quelques dimanches de popotte, quelques samedis d'emplettes et de magasinage et un petit massage un dimanche matin.


Et puis un soir, avant le dodo, l'aîné m'a lancé cette phrase « Maman, je ne te vois jamais!».

Mai foi, ai-je été si absente? Si j'additionne les deux heures de zumba par ici, la soirée passée avec les copines, les deux heures là chez la coiffeuse et les quelques journées de travail étirées, la popotte, peut-être ai-je exagéré?   Et même quand j'étais là physiquement, étais-je vraiment présente d'esprit? J'ai été souvent absorbée ce mois-ci et je le suis encore...

Du point de vue d'un enfant de bientôt sept ans, les quelques heures grugées ici et là sont remarquées. C'est la première fois qu'il me fait un commentaire de la sorte. Ce qui pour moi semblait être qu'une petite heure par-ci, une petite heure par-là prend peut-être des proportions inattendues pour mon fils.

J'ai besoin de méditer là-dessus...je me sens un peu prise au piège entre un petit garçon qui a légitimement besoin de moi, et une vie où je gratte les heures ici et là pour me faire un peu plaisir, m'accorder un peu de répit. Est-ce que ça vous arrive aussi de vous sentir ainsi?  C'est un sentiment qui voisine de très près la culpabilité...j'imagine que vous le connaissez...