11/30/2011

Marjorie, notre enfant à tous

Quand j'étais en quatrième année, deux grandes filles de la sixième m'avaient attaquée sur le chemin de l'école.  C'était une journée glaciale de janvier et les deux grandes pas fines m'avaient fait une salade de neige, m'avaient traitée de petite niaiseuse et m'avaient laissée honteuse et complètement en peine au beau milieu du terrain de soccer enneigé. J'ai toujours eu peur d'elles par la suite.  Même plusieurs années après, quand je les croisais à l'école secondaire.

C'était la fin des années 70, début 80.  Même à cette époque, il y en avait des jeunes ou des enfants pas trop gentils qui "niaisaient" les autres et le sentiment d'exclusion existait bel et bien pour certains.  Il y en a eu des jeunes qui n'ont pas trouvé leur adolescence très facile. Parfois c'était l'intimidation à l'école, le sentiment d'exclusion, parfois c'était le climat familial. J'ai vécu cette détresse à l'adolescence.  Même si j'avais mes amies,  il y a eu des moments où je me suis sentie regardée de travers, peut-être jugée.  Il y a eu des moments où je me suis sentie isolée, découragée, déprimée où j'ai même eu des idées très noires.  De mon temps, il y en a eu aussi, des jeunes qui se sont suicidés, morts de chagrin.  Quand j'ai fait mon stage en enseignement dans les années 90, une jeune Tania, âgée de 17 ans, était morte d'une surdose de cocaïne.  Combien d'autres ados sont morts ainsi dans la détresse? Bref, de toutes les époques, la souffrance des enfants et des adolescents a existé, pour une foule de raisons, mais ce n'est pas un sujet très attrayant.  Un sujet plutôt tabou, une patate chaude pour les autorités, les enseignants, les parents.  La souffrance des ados d'aujourd'hui qui vivent des situations d'intimidation à l'école, est bien réelle et doit être prise au sérieux.  Ce n'est pas parce qu'on est jeune que la détresse n'est pas réelle. En France, même des enfants de 5 à 12 ans se suicident. La détresse de la jeune Marjorie était bien tangible.

L'an dernier, mon fils m'a souvent parlé d'un garçon qui s'en prenait à tous ses petits camarades de classe.  Il menaçait les autres enfants, se moquait d'eux.  Mon fils en avait peur.  J'ai avisé l'école, mais j'ai su que le garçon était déjà sous surveillance.  Cette année, il n'est plus à cette école. On a pris les plaintes au sérieux et mon fils a cessé d'angoisser.  Son angoisse était bien réelle, même s'il n'avait que sept ans.

La jeune Marjorie est un peu notre enfant à tous parce qu'elle a vécu dans un monde qui nous appartient à nous tous, une société que nous façonnons jour après jour en tant qu'adultes.  Nous avons ainsi créé un monde où d'une certaine manière, nous permettons implicitement l'intolérance et l'intimidation, à l'école mais aussi dans certains milieux de travail.  Et pour ajouter au drame, nous avons une tendance à minimiser la souffrance et la détresse des enfants et des adolescents...et même celle des adultes.

Cette histoire me bouleverse profondément et je joins ma voix à celle de la mère de Marjorie pour qu'on applique la tolérance zéro à l'égard de l'intimidation à l'école, mais aussi pour que la détresse de nos enfants ou ados soient prise au sérieux par tous.

11/10/2011

Ne m'appelez pas maman!

C'est grâce à un commentaire de Cécile que ce billet m'est venu.  Il a littéralement explosé dans ma tête et il s'écrit presque tout seul. Quand je suis irritée, j'écris tellement facilement.

Mais qu'est-ce qui peut bien m'agacer ainsi ce matin? Non, je ne me suis pas cogné le petit orteil sur le pied du lit et je n'ai pas renversé mon café.  J'ai tout simplement eu une autre preuve qu'au monde de la pub, il y a encore des gens qui n'ont pas remarqué que le monde a évolué. L'objet de ma crisette est cette pub qui nous annonce que les mamans pressées seront contentes d'apprendre qu'elles peuvent désormais servir des crêpes toutes faites à leur enfants!  Eh oui, le miracle tant attendu est arrivé, les amies! Vous pouvez ranger votre tablier ..Plus besoin de faire des crêpes à vos enfants le matin! (huh?)

Ce message est dépassé, complètement anachronique. D'abord, pourquoi ne s'adresse-t-on qu'aux "mamans"? Au 21e siècle au Québec, il y a tout plein de papas qui s'occupent aussi des petits à l'heure du petit déjeuner.  Même s'il est vrai que les femmes sont encore majoritairement celles qui font les choix de consommation dans la maisonnée (et en plus, elles seraient plus responsables dans leurs choix), il n'en demeure pas moins que cette approche de la "maman pressée" qui a absolument besoin d'un autre produit pré-usiné pour satisfaire les petites bouches de ses enfants, commence à m'énerver.  Ensuite, le ton lui-même me rend mal à l'aise : quand on vous parle à titre de "mamans", n'avez-vous pas l'impression qu'il y a un petit quelque chose d’infantilisant dans la manière de vous aborder?  Il n'y a que mes enfants qui ont le droit de me parler à titre de maman et c'est leur plus grand privilège. C'est un mot d'amour qui nous unit dans une relation unique et personnelle. Pour les autres, je suis une femme, une conjointe, une mère, une sœur, une amie, une professionnelle, une citoyenne, une consommatrice, mais pas une "maman".  La plus grande erreur qu'on peut faire pour essayer de me vendre un produit, c'est de m'interpeller à titre de "maman".

Et là, je ne commenterai même pas sur la nature du produit en tant que tel.  D'abord, parce que je n'ai pas lu la liste des ingrédients.  Deuxièmement, je doute d'avoir besoin d'un tel produit car il suffit de si peu pour nourrir ses enfants adéquatement le matin : du pain de blé entier, du fromage, du beurre d'arachides, des fruits, du gruau, des céréales, des oeufs à la coque, du lait.  Qu'a-t-on besoin de plus?

10/30/2011

Esprit d'Halloween

Chez-nous, l'Halloween est célébré sans grand flafla...

Zéro bricolage, zéro créativité.  Juste des trucs achetés, pré-fabriqués quelque part en Chine, là où on sait à peine de quoi il s'agit (les Chinois ont une autre occasion de se raconter des peurs, La fête des fantômes).  Bref, chez-nous, on a choisi tous les raccourcis les plus ordinaires, les moins écolos (mes amies Josée et Fabienne vont m'arracher la tête...), les plus "walmartisés".

Détrompez-vous, je n'en suis pas fière, mais c'était toute l'énergie que j'avais à consacrer à cette fête qui ne dure que quelques heures.

Ainsi, on a acheté un costume neuf à l'aîné et un autre pour le petit (aucun des déguisements que nous avions en stock ne lui faisait), une grosse boîte de barres de chocolat et................mon conjoint a acheté cette horrible décoration à la dernière minute! 


Une grosse citrouille décorée aurait fait l'affaire!   Ce gros minou gonflable n'était vraiment pas inscrit à ma liste d'achat, mais parfois il faut lâcher prise...Cette année, nous serons les kétaines assumés du quartier!

Sur ce, éclatez-vous dans le plat de nanannes!

10/22/2011

Un bébé s'échappe de sa bassinette

Quand mon petit monstre avait environ 20 mois, il a essayé de se sauver de sa bassinette. Je n'ai pas attendu qu'il s'exécute pour faire la transition dans le grand lit.

Ces jours-ci, on parle beaucoup de ce petit garçon qui a réussi, lui, à se sauver de sa bassinette (ici, ici et ici). Sa mère a installé une caméra dans sa chambre pour comprendre comment il s'y prenait. Le petit a même tenté de faire disparaître les preuves de son escapade tandis que son frère jumeau assiste à la scène sans dire un mot.

Une bassinette, c'est pas sensé protéger les bébés?

10/18/2011

« Maman, je ne veux pas porter le même costume que l'an dernier! »

Mon aîné est de petite taille.  Très mince et un peu sous la moyenne en fait de grandeur.  Je suis chanceuse, car ses vêtements lui font très longtemps, souvent, deux années de suite.  Ce qui est un peu grand la première année fait à merveille l'année suivante.  Et puisque j'ai des garçons, nous n'avons pas encore été frappés par le « fashion syndrome » que bien des petites filles attrapent dès l'âge de 6 mois et demi.

Ainsi, la durée de vie des costumes d'Halloween a généralement été de deux ans, sauf celui de la petite abeille qu'il a porté à 18 mois.  C'était trop bébé pour un jeune homme de presque trois ans qui a préféré Batman les deux années suivantes.

Mais voilà qu'en deuxième année, ça ne passe plus.  Pas plus tard qu'hier, il a affirmé ne plus vouloir porter le même costume que celui de l'an dernier. « C'est poche de porter le même costume deux années de suite, m'man! ».

J'avais dans l'idée de lui tenir tête, mais papa en a décidé autrement et lui a acheté un kit de Transformer.

C'est vrai que c'est un peu plate de porter le même costume deux fois.  Et si j'avais quelque talent de bricoleuse ou de couturière, je lui aurais peut-être fabriqué un nouveau déguisement, mais je n'ai pas été gâtée par la nature à ce sujet.

Nous avons donc cédé...ira-t-on dans l'enfer des parents?

10/15/2011

S'inscrire à des activités : moi aussi j'ai laissé faire...

Bon samedi matin les filles!

Je profite de ce matin tranquille de l'automne pour vous écrire pendant le temps de pause de ma teinture (non, je ne publierai pas de photo, c'est pas beau à voir!).  Le plus vieux regarde les « bonhommes » et papa est parti faire un petit jogging avec le plus jeune. Rien ne presse, les lits ne sont pas faits, je sirote mon café.  Je lis le journal et mes magazines.  Ça fait du bien de décompresser, d'avoir nul part où aller.  Pas de cours de natation, de gymnastique, de hockey.  Juste du calme.

C'est d'ailleurs le propos de Mélanie Thivierge dans l'éditorial du Coup de pouce de novembre.  Elle s'interroge : « Pourquoi faut-il absolument inscrire nos petits à des activités de loisir, une fois l'automne venu?  Pour les faire bouger?  (...) Je veux bien, mais il y a d'autres moments pour ça que le samedi matin , à 9 h, quand tout le monde a couru toute la semaine et rêve de traîner en pyjama. »

C'est un peu sur ces réflexions que j'ai un peu volontairement « oublié » de nous inscrire à des cours cet automne.  On se reprendra peut-être en hiver pour un cours de natation pour l'aîné et de Zumba pour moi. Mais peut-être aussi choisirons-nous tout simplement d'aller glisser en « crazy carpet » les beaux matins d'hiver. Entre respirer l'air chloré de la piscine intérieure et l'air froid et pur d'un matin de février, le choix n'est pas très difficile.  J'aime jouer dehors en hiver, les enfants aussi! Et pour le tout petit, je n'ai pas encore commencé à l'inscrire à des cours. Je vais peut-être attendre encore un peu, pourquoi se presser?

Pour le moment, je préfère encore aller en vélo avec les enfants le samedi ou le dimanche.  On combine exercice et temps de qualité.  Et tout compte fait, c'est aussi pas mal plus économique.  On peut facilement dépenser plusieurs centaines de dollars par saison pour ces cours et pendant ce temps, on n'investit pas dans le temps passé ensemble.

9/27/2011

Perdre un enfant

Lu, dans The Guardian il y a quelques jours, un témoignage touchant d'une mère qui a perdu sa grande fille de 20 ans.

Le deuil se vit différemment d'une personne à l'autre, mais cette mère ne comprends pas pourquoi les gens évitent désormais de parler de sa fille.


 « Ce que les gens ne comprennent pas, dit-elle, c'est qu'il est impossible de prédire ce qui nous rendra tristes.  C'est parfois très irrationnel (...). Ma fille était végétarienne et j'ai éclaté en sanglots devant une aubergine à l'épicerie (...) Les gens devraient nous traiter de la même manière qu'avant le décès de notre fille tout en reconnaissant l'immense vide dans nos vies ». (traduction libre)

C'est vrai......trop vrai, tristement vrai.  Rien à ajouter.

9/25/2011

Cherche halte-garderie pour magasiner

Pour les petites séances de magasinage, on amène les enfants.  Mais quand il est temps de faire des achats importants (meubles et autres), un service de halte-garderie serait pratique.  Il y a quelques années, les Promenades Saint-Bruno offraient ce service, mais plus maintenant.

J'ai trouvé le centre Récréofun qui vient d'ouvrir près des Promenades St-Bruno.  Mon fils y est allé il y a quelques semaines avec son grand-père et il a bien apprécié.  Je comptais lui payer une petite séance de halte-garderie pour pouvoir faire mes achats en toute quiétude, mais le service n'est pas offert les weekend.  Décision d'affaires un peu bizarre puisque c'est précisément les fins de semaine qu'on risque d'en avoir besoin, non?

Connaissez-vous un service de halte-garderie dans les environs (Rive-sud de Montréal)?

9/24/2011

Conciliation....vie réelle et fantasmes

C'est l'heure du verre de vin...allez-vous en chercher un, car vous en aurez besoin pour lire ce qui suit (ou un bon verre d'eau glacée si vous n'aimez pas le vin).

Mon amie Chantal m'a envoyé cet article puisé dans l'Actualité (merci Chantal) : La vie est ailleurs

Je ne connais pas l'auteur, mais sa réflexion est un peu comme un coup de taloche derrière la tête...en souhaitant qu'il en réveille plus d'un avec cette prise de conscience.

Essentiellement, il nous dit que la conciliation travail-famille n'est qu'un leurre, car ce qu'il faut réellement réconcilier sont la réalité et nos fantasmes : peut-on réellement tout avoir, tout faire et tout réussir? 

Doit-on renoncer à « cette vie vue à la télé », et se concentrer à revoir nos valeurs communes, s'interroge-t-il.

« La conciliation travail-famille réclamée aux employeurs n'y changera rien, dit-il,  à moins que nous ne bouleversions nos valeurs, qui, pour l'instant, se résument à ressembler au voisin et à tout faire pour y parvenir.»

En général, je n'aime pas tellement me faire faire la leçon, mais il y a matière à réflexion ici.  Quand ils sont petits, on espère que nos enfants grandissent pour trouver davantage de temps libre, mais je constate que c'est tout faux.  Quand ils sont grands, il faut investir davantage car leur vie se complexifie, leurs besoins aussi.  Et puisqu'il n'y a que 24 heures dans une journée, il faut véritablement choisir où donner de son temps.

« Ce n'est donc pas le travail et la famille qu'il nous faut parvenir à concilier, mais nos fantasmes avec le réel. C'est notre conception du bonheur qu'il faut revoir. Pour l'instant, ce bonheur, c'est le mouvement perpétuel. Avancer toujours, en conformité avec ce qu'on attend de nous, sans poser de questions, et reproduire le modèle tel que vu à la télé. »

Ainsi, les valeurs en toile de fond de notre société nous pousseraient-elles à choisir l'absence auprès de nos enfants? Car pour tout réussir (professionnellement, financièrement), il faut s'investir ailleurs que dans le nid familial.  Même si on découpe nos journées au couteau pour maximiser notre efficacité, il n'en demeure pas moins que nos enfants sont imprévisibles (parce qu'humains...) et qu'il est impossible de mettre le temps qu'on leur consacre dans de petites cases à l'agenda. 

Et puis...choisir de s'occuper de ses enfants est-il un choix ou une obligation?  Devrait-on poser la question à la DPJ? Hummmm....

9/21/2011

Mamamiiia unplugged

Il y a quelques mois, j'ai déserté la vie virtuelle pour me concentrer sur le monde réel.  J'avais une vie de mère à vivre et pour ne pas la manquer, j'ai fait des choix, dont celui de me retirer un peu de la blogosphère.  Je vous mentirais si je ne vous parlais pas de la fatigue qui a aussi pris le dessus.  Le petit dernier de la famille n'est vraiment pas le moindre. Il a eu deux ans au cœur de l'été et il est encore rare de passer une semaine sans qu'elle ne soit entrecoupée de nuits blanches.  Parfois, deux, trois...quatre.  C'est dur sur le corps et le moral aussi.

Cela dit, je dois aussi me confesser : j'ai délaissé un peu l'univers de la blogosphère maternelle parce que j'étais un peu tannée des "dix meilleurs trucs" pour réussir sa vie de "maman" et de tous les conseils, à gauche et à droite, sur l'art de la maternité.  Il y a quelque chose de réducteur et de racoleur dans tous ces conseils de bien-pensants, quelque chose qui passe à côté de la réalité.  J'en fait mon mea culpa : j'ai fait ma part dans le genre et ça ne me tente plus.

Dans la vraie vie, il n'y a aucun truc pour être une mère ou un père exemplaire.  Aucun truc pour que les enfants se comportent comme des anges, aucune boîte à lunch parfaite.  C'est le chaos, parfois agréable, parfois moins, mais le chaos permanent quand même.  Même quand c'est calme, on a parfois l'impression d'être dépassé.  Pour moi, c'est un état permanent, même quand j'ai enfin repris le dessus, la queue de la tornade n'est jamais bien loin.

Je reviens donc faire mon tour ici, mais l'atmosphère va changer un peu.  Ca va être du "Mamamiiia unplugged", un peu moins rose bonbon, un peu plus "café dans la cuisine".  On va se parler des vraies affaires....


À bientôt...

7/13/2011

Un tour du monde de la maternité à la radio

Je ne sais pas si comme moi vous aimez la radio, mais si c'est le cas, je vous propose de faire un tour du monde de la maternité en écoutant la série Beginnings de la radio publique américaine, NPR. 

La série explore les dimensions médicales, culturelles et économiques liées à la maternité.  Vous pouvez lire la description complète  ici.  La série est fascinante car elle nous permet de comprendre que la maternité ne se vit pas de la même manière d'un pays à l'autre et surtout, à quel point les inégalités subsistes quand il est question d'assurer la santé et le bien-être des mères et de leurs enfants.


Le blogue qui accompagne la série,  The Baby Project, est animé par neuf femmes enceintes d'horizons très différents qui racontent chacune à leur manière, leur expérience de la maternité.

7/07/2011

Voyager avec les enfants : un super billet de Marie-Julie Gagnon

C'est le temps des vacances qui commence et je viens de lire un super billet qu'a publié Marie-Julie Gagnon sur l'art de voyager avec les enfants.  Des conseils et des réflexions très utiles ainsi qu'une liste bien fournie de références pour les parents voyageurs. 

À lire absolument!

7/04/2011

À quel âge votre enfant est-il devenu adolescent?

Une petite question de fin de soirée...

À quel âge votre enfant est-il devenu "adolescent"? Si je vous pose la question, c'est que mon fils de sept ans et demi a de plus en plus des comportements d'ado. Il s'évache sur le divan, me crie par la tête que "c'est injuste", me dit que je suis méchante, il recherche une vie sociale trépidante sans relâche les weekends, son vocabulaire commence à inclure des mots comme "cool", "man", "c'est nice".  Suis-je déjà confrontée au phénomène des "tweens"?  C'est un peu jeune il me semble.

6/29/2011

Y a-t-il une science pour développer son savoir-faire parental?

Alison Gopnik est professeur de psychologie et de philosophie à l'Université de Berkley en Californie et auteure de l'ouvrage The Philosophical Baby : dans ce court extrait vidéo, elle admet que ses connaissances en psychologie ne l'ont pas aidé dans l'éducation de ses trois enfants. D'ailleurs, elle remet en question toute la notion de "parenting"  (parentage, en français?) ou cette espèce de savoir-faire expert qui consiste à s'occuper des enfants.  "Vous êtes d'abord dans une relation avec votre enfant", dit-elle.  Humm...voilà de quoi nous faire réfléchir. Elle est très rafraîchissante et déculpabilisante (en anglais) :


6/10/2011

Sports et études : faut-il choisir?

Je passe mon temps à déserter mon blogue, mais que voulez-vous...ainsi va la vie d'une mère de deux enfants qui travaille à plein temps à l'extérieur de la maison.  Puisque c'est le cas d'environ 75% des mères, j'imagine que vous comprenez.

Enfin, l'été semble avoir pris le dessus sur un printemps froid, pluvieux et interminable.  Les pratiques et les matchs de soccer ont commencé ainsi qu'un horaire un peu fou...

Qui dit début de la saison de soccer dit aussi fin de l'année scolaire : les tests et examens se succèdent et les enfants sont plus fatigués. J'ignore si les enfants plus vieux gèrent mieux leurs horaires chargés d'études et d'activités sportives parascolaires, mais mon fils, qui est en première année, semble épuisé.  Et l'arrivée du printemps suscite une résistance accrue à s'abandonner aux bras de Morphée quand il fait encore clair : "Maman, pourquoi me coucher quand c'est encore le jour?".  N'éprouvez-vous pas de difficultés à coucher vos enfants quand le printemps s'amène?  Si mon fils se couche plus tard, il est impossible de le sortir du lit le matin venu!  Et nous sommes tous en retard!

Cette semaine, nous avons fait des choix : nous avons décidé de ne pas envoyer notre fils à la pratique de soccer du jeudi, car il avait une dictée de fin d'année le lendemain.  On l'a fait "foxer" le soccer pour donner la priorité à l'école.

Je me demande d'ailleurs pourquoi notre association de soccer commence ainsi l'été en lion.  Est-ce vraiment nécessaire de jouer deux fois par semaine alors que nos enfants peinent à faire leurs devoirs et sont plus fatigués?  De toute manière, ils joueront jusqu'à la fin août....

Je m'interroge : quelle place doivent occuper les activités sportives parascolaires dans l'horaire des enfants? Avec les devoirs et les leçons qui s'accumulent, à quel moment est-ce trop pour nos enfants? Doit-on absolument les pousser à dépasser leurs limites dans tout ce qu'ils entreprennent ou doit-on les amener à prioriser et ainsi, à faire des choix équilibrés en lien avec leurs capacités?

5/23/2011

Énergie zéro

Au début de mai, l'aîné est arrivé avec le défi  "Lève-toi et bouge Pierre Lavoie" dans son sac-à-dos.  L'intention est très noble : pendant le mois de mai, les enfants sont encouragés à faire des activités sportives et pour chaque 15 minutes d'activités, ils obtiennent un "cube d'énergie".  Et s'ils pratiquent un sport avec un ou plusieurs membres de la famille, les "cubes" se multiplient. 

Malheureusement, nous n'avons pas été très performants (sommes-nous les seuls?).  Nous avons essayé de participer la première semaine et puis, nous avons perdu notre motivation.  Si la météo est la principale responsable de notre contre-performance, un autre facteur s'est ajouté : la fatigue.  Après une journée de boulot, une heure de transport en commun, la préparation du souper, les devoirs, pffft, je ne rêvais qu'à faire la morte dans mon salon.  Même chose pour mon fils : zéro énergie après ses devoirs.  Aussitôt les devoirs terminés, direction douche, lecture et dodo.  De manière générale, presque tous les soirs, la famille roupillait dès 21h.  En plus, nous, les parents, faisons encore du service de nuit auprès du petit dernier.  C'est sans doute un autre facteur pour expliquer notre manque d'énergie.

Est-ce que la météo affecte à ce point notre métabolisme que nous ne sommes pas capable d'en prendre plus en soirée ou bien en avons-nous trop à faire? 

Au moins, cette semaine, la saison de soccer commence...on va pouvoir se rattraper....

5/13/2011

L'insupportable récit de la détresse humaine

Personne ne peut demeurer indifférent à ça.  Comme tout le monde, j'ai lu et entendu le récit innommable du cardiologue qui a tué ses enfants.  Quand j'ai vu les photos et pire encore, la vidéo des enfants vivants au club vidéo, j'ai physiquement ressenti de la douleur.  Douleur pour les enfants qui ont probablement souffert le martyr, douleur pour la maman qui souffrira toute sa vie, douleur pour les grands-parents paternels qui ont perdu leurs petits-enfants et leur fils qui s'est transformé en meurtrier. Douleur pour la famille de la maman.  J'ai même senti de la douleur pour cet homme qui n'échappera jamais à l'odieux crime qu'il a commis.

En regardant les photos, je voyais en même temps toutes nos photos de famille, à nous.  Qui ne peut s'identifier à cette famille, du moins, en apparence? Nous avons tous les mêmes photos de famille.  De beaux enfants, des anniversaires, des vacances en famille, des sourires et l'impression que c'est pour la vie.  En tuant ses enfants, Guy Turcotte a aussi un peu assassiné tous les enfants et toutes les familles.  Il a assombri tous nos souvenirs de vacances et nos anniversaires. Il a aussi créé un doute dans l'esprit de bien des hommes et des femmes : si lui, un homme jadis respecté de sa communauté, un homme instruit et un bon papa, a pu commettre un tel crime, personne n'est véritablement à l'abri.

Cette histoire me renverse totalement.  Toutes les fois que je regarde mes enfants, j'ai seulement envie de les prendre et de les serrer fort.  Je regarde leurs petites bedaines et je ne peux pas comprendre comment quelqu'un a pu commettre un geste si violent à ses propres petits.  Je n'y comprends rien. Même dans la folie, n'a-t-on pas un éclair de bon sens pour nous empêcher d'agir ainsi?  La mère en moi ne peut simplement pas supporter ce crime.   Toutes les fois que je vois les photos, une partie de moi souhaite que ces deux petits anges reviennent parmi nous.  Oui, je pense que j'attends un miracle...

Le plus triste, c'est qu'il y a eu d'autres drames familiaux de la sorte après celui-là.  Et plus malheureux encore, il y en aura d'autres.  Fera-t-on un jour la lumière sur cette détresse insaisissable qui pousse un parent à tuer ses enfants?  En tant que collectivité, pouvons-nous espérer trouver des moyens pour empêcher l'infanticide?  Quels sont les signes précurseurs qui nous permettraient d'éviter de tels drames?  Et même si on créait une sorte de refuge temporaire où déposer les enfants en cas de détresse, est-ce que ça aiderait vraiment à sauver quelques vies?  Quand on vit ce type de dérangement de l'esprit, la raison peut-elle reprendre le dessus le temps de mettre ses enfants à l'abri?

À la maman, je ne peux que lui souhaiter d'avoir de l'aide, de ne pas traverser cet horrible désert toute seule.  Je ne sais pas comment elle fait pour tenir le coup.

La résilience est-elle vraiment possible dans un cas comme ça?

4/29/2011

La famille saoulée par le bonheur

Au 20e siècle, Yvon Deschamps a érigé le bonheur en monologue célèbre.

En ce début de 21e siècle, la recherche du bonheur est devenue une sorte de convention, le sceau des gagnants, et le gagne-pain lucratif d'un million de gourous.  Le bonheur est devenu un moyen chic de contourner les échecs et d'ignorer l'adversité.

Et pourtant, les échecs et l'adversité existent encore.  Quand nos enfants reviennent de l'école avec une défaite, tous les bons manuels nous suggèrent de leur apprendre à voir le positif de leur déconfiture, de leur montrer que l'échec peut se transformer en opportunité et bla,bla bla.  Est-ce vraiment la bonne approche? Nos enfants ont-ils encore le droit d'être déçus, peinés, découragés?

Et nous, les parents, quand nous vivons l'échec, avons-nous le droit de le vivre ouvertement face à notre progéniture?  En ce 21e siècle, peut-on être malheureux et vivre nos peines sans se cacher dans le fond de la salle de bain?  Notre recherche du bonheur est-elle si intense qu'elle se doit d'ignorer les petits creux de la vie? S'il est possible de trouver mille et une façons de nourrir la joie et le bonheur familial, faut-il pour autant cacher nos tourments à nos enfants?

Les déceptions de la vie peuvent-elles être pleinement vécues en famille? Avons-nous encore le droit, en tant que parent, en tant qu'enfant, en tant que famille, à notre pot de crème glacée, à notre demi-tonne de chocolat et à tous les autres petits plaisirs coupables qui nous permettent d'imprimer nos revers dans le quotidien?  Est-il plus sain de chercher sans cesse un sens positif à nos malheurs, que de les accueillir tels qu'ils se présentent, de les vivre sans pudeur, de se consoler et d'apprendre à aimer notre vie même avec ses tracas, sans essayer à tout prix d'en extrapoler une vision positiviste? 


Le bonheur familial doit-il ignorer l'adversité?  Faut-il saouler la famille dans un bonheur niais pour en assurer son épanouissement?

4/14/2011

Invente-moi une histoire!

Qui n'aime pas lire des histoires avec ses enfants?  D'ailleurs, la semaine dernière, Martine Gingras des Banlieusardises a fait des recommandations très intéressantes de livres pour enfants sur Ipad.

Chez nous, on adore aussi les histoires, mais l'apprentissage de la lecture et de l'écriture est encore difficile.  Mon fils adore lire et il déborde de créativité quand vient le temps d'inventer des personnages et des intrigues.  Or, apprendre à écrire est un exercice un peu plus douloureux.  L'apprentissage de la graphie est, en soit, difficile (et pour les petits garçons, cela semble encore plus ardu), mais apprendre à faire des phrases, à orthographier les mots correctement et à placer les majuscules et le point au bon endroit, c'est aussi un obstacle.

Dans le but de l'encourager, je me suis lancée à la recherche d'outils qui me permettraient de l'aider un peu dans son apprentissage de la lecture et de l'écriture tout en exploitant son talent et son intérêt pour les histoires.

Et j'ai trouvé Storybird - Collaborative storytelling.

Même si l'interface est en anglais, ce site applicatif permet  de créer une histoire à l'aide de superbes images réalisées par des artistes.  Vous créez un compte, démarrez un scénario et avec votre enfant, vous choisissez un thème avec lequel il pourra bâtir une histoire.  Vous pouvez même inviter d'autres personnes qui pourront elles aussi y collaborer.  Les images sont mignonnes comme tout et c'est gratuit!  Mon fils a adoré construire une histoire et il veut la relire tous les soirs (j'ai hâte qu'on en écrive une autre!).   Avec cet outil, il est motivé à construire des phrases et à orthographier les mots correctement. 

Un deuxième site,  Little Bird Tales vous permet d'enregistrer vos enfants une fois qu'ils ont composé et illustré une histoire.  Je ne l'ai pas encore essayé, car le processus requiert un peu plus de travail, mais je trouve que l'idée est bonne car elle encourage l'enfant à construire son histoire et à en faire lui-même la narration.  Et puisqu'on peut sauvegarder l'histoire sur le site, il est possible de la partager avec les membres de la famille et les amis!  On peut bâtir une histoire à partir de ses propres dessins ou même avec des photos de famille.


J'aime beaucoup ces deux propositions, car elles engagent les enfants dans un processus créatif sans faire appel à l'esprit compétitif du jeu.  Je n'ai rien contre les jeux et je crois que l'apprentissage par le jeu peut être bénéfique, mais j'apprécie aussi les outils qui permettent de rendre plus attrayantes des activités aussi fondamentales que l'apprentissage de la lecture et de l'écriture. Bref, je lève mon chapeau à ceux qui ont inventé ces deux sites...il nous faudrait un équivalent en français.  En tout cas, pour un parent qui veut appuyer son enfant dans son apprentissage, c'est un moyen très agréable de le faire!  Et, pour mon fils, le simple fait d'utiliser l'ordinateur pour créer une histoire est très stimulant pour apprendre à lire et à écrire.

4/10/2011

Les tâches printannières : par où commencer?

Il y a quelques-mois, je vous parlais de mon agenda pour la maison et de la liste de tâches que j'avais commencé à élaborer. Le but : faire un effort pour ne pas être obligée de faire ces tâches alors qu'il fait beau et chaud! J'aurai plutôt envie de profiter de mes moments libres pour passer du temps avec les enfants!

Voici donc ma liste des tâches printanières. Ai-je oublié quelque chose?  La liste complète pour l'année est ici.

Mars
Préparer vente de garage (sélectionner objets à vendre, identifier prix)
Faire les impôts (je suis déjà en retard à ce sujet...)


Avril
  • Faire réparer les vélos/mises au point
  • Nettoyer intérieur de la voiture
  • Ranger traineaux, skis, etc.
  • Planifier les w-e de trois jours à venir (Patriotes - mai, St-Jean (juin) et Canada (juillet)
  • Laver fenêtres, rideaux (intérieur)
  • Commencer à laver et ranger vêtements hiver
  • Commencer à laver et sortir vêtements printemps
  • Nettoyer murs et plafond (ou le faire faire)
  • Sortir quelques chaises pour patio pour les beaux jours
  • Acheter bonbonne de gaz pour BBQ
  • Changer pneus sur la voiture (jusqu'au 15 mai)

Mai
  • Décider des fleurs à acheter pour parterre et terrasse arrière
  • Nettoyer parterre
  • Sortir table et chaises patio
  • Laver fenêtres (extérieur)
  • Faire émonder les arbres
  • Piscine : démarrer filtreur
  • Nettoyer entrée d'auto

Juin
  • Acheter fleurs
  • Planter fleurs (selon température)
  • Faire vente de garage (mi-juin)
  • Vérifier état du matériel de camping pour l'été
  • Planifier voyage/vacances en août

4/09/2011

Articles de bébé et de maternité à vendre

Bonjour les amies,

J'allais placer une petite annonce sur un site populaire de petites annonces, quand j'ai eu l'idée de vous la transmettre en primeur. Si vous avez terminé votre phase "bébé", peut-être connaissez-vous une personnne intéressée par ces quelques items. Évidemment, j'ai aussi des tonnes de vêtements de bébé à donner ou à vendre à très bas prix (pour garçon de 0 à 24 mois). Si je n'ai aucune réponse d'ici la fin de la semaine prochaine, je les enverrai sur un site populaire de petites annonces!!!




Pour plus d'infos : mamamiiia@mamamiiia.com

C'est un peu bizarre de se défaire de tous ces articles de bébé et de maternité. Il me semble que c'était hier. Une partie de moi est très heureuse de passer à autre chose, mais j'ai quand même un petit pincement quand je prends conscience que l'époque "bébé" dans ma vie est déjà terminée.  Pas vous?

4/05/2011

Des repas avec 3 ingrédients

Depuis quelques temps, je m'efforce de mieux planifier mes repas. D'abord par souci d'économie (avez-vous remarqué que la facture est toujours plus élevée?), ensuite pour assurer une certaine diversité sans toutefois avoir trop de pertes et enfin, parce qu'il y a des limites à se procurer des plats congelés, même les plus hauts de gamme!

À l'automne dernier, alors que je me préparais à retourner travailler après mon congé de maternité, j'ai noté dans 168 hours a week de Laura Vanderkam (pour les habituées de ce blogue, oui je sais, je vous en parle aux trois mois et je m'excuse de me répéter!) quelques idées de repas qui nécessitent que trois ingrédients.  En voici quelques-unes que nous avons aimé :

1. Porc Teryaki avec asperges et risotto aux champignons (côtelettes prémarinées, une botte d'asperges et un risotto en boîte).  Si on n'aime pas le risotto (mon aîné déteste ça), je fais du riz basmati.  Et j'en fait assez pour qu'il nous en reste pour les lunchs et un autre repas dans la semaine.

2. Saumon badigeonné à l'érable, haricots verts et riz brun (saumon congelé, sauce soya et sirop d'érable, haricots frais et riz pré-cuit - quoique je préfère le "vrai" riz, c'est un bon dépanneur si on est pressé).

3. Pâtes de type "cheveux d'ange" avec sauce marinara, champignons et salade.

4. Poulet cuit avec des pommes et des poireaux (c'est très bon). Seule critique : je suis paresseuse et je ne trippe pas sur le fait de couper les poireaux.

Depuis, inspirée par tant de simplicité, j'ai commencé à préparer mes propres variantes :

1. Petit poulet complet badigeonné de moutarde de Dijon à l'ancienne et miel, avec légumes et riz (brun, blanc, ce qui me tombe sous la main).  Je fais cuire mon poulet la veille, pendant le souper.  Je le fais réchauffer le lendemain.

2. Saumon au pesto et asperges et riz (saumon congelé + pesto du supermarché +riz ou 2 portions de légumes. On peut substituer le pesto par de l'aneth en purée).

3 Linguini, sauce marinara et crevettes congelées.  J'aime bien ajouter un légume vert, comme des haricots.

4 Fettucini, sauce Alfredo du commerce, bacon et restes de poitrines de poulet.  Salade d'accompagnement pour les adultes.

5 Un classique : poitrines de poulet avec crème de champignon + légume du jour.  Si j'ai le temps, c'est un plat super "bébé fafa" (vous notez ici l'influence de mon fils de sept ans!) que je prépare le dimanche.

6 Couscous avec restant de poulet, pois chiches, légumes et sauce marinara (environ une cuillère à soupe par portion).Il m'arrive souvent de faire cuire des poitrines de poulet avec un assaisonnement "générique" afin de pouvoir les réutiliser dans divers repas et salades durant la semaine (sel, poivre, celeri, paprika, selon mon humeur).

***

Bref, ces idées de repas simples existent aussi sous la forme de recettes simples en quatre ingrédients. Deux Australiennes ont récemment publié un petit livre de recettes qu'on peut réaliser en 4 ingrédients ou moins.  Leur succès est complètement surréaliste : en quelques semaines, elles ont vendu plus de 2 millions d'exemplaires! Voici un exemple de leurs recettes :


Mousse au tofu au chocolat :

1 paquet de tofu lisse à la température de la pièce
280 g de chocolat noir (faire fondre au bain marie ou au micro-ondes)
2 cuillères à table de sirop d'érable
1 cuillère à thé d'extrait de vanille.
On met tout ça dans un mélangeur ou un robot et bingo.

Découvrez-les! (attention, accent australien très prononcé!)



Si vous avez d'autres idées, je vous encourage à les partager!  Peut-être allons-nous révolutionner l'heure du souper!!!

4/03/2011

Une petite réflexion du dimanche soir

Il est environ 23h25.  Si je voulais revêtir un teint de rose demain matin et déborder d'énergie, il aurait fallu me coucher à 21h30, gros top.  Si je suis encore debout à cette heure, c'est que j'en ai profité pour écouter le silence.  Quand la maisonnée est bercée par les grands bras de Morphée, je me réserve un petit moment de calme pour rassembler mes idées, penser à moi, nourrir mon inspiration.  Surtout le dimanche soir...un moment de calme avant de plonger tête première dans le brouhaha de la semaine.

Je serai peut-être fatiguée demain, mais au moins, j'aurai pris un peu de temps pour moi.

C'était juste un petit moment de partage de fin de soirée. Bonne semaine! :-)

3/30/2011

Les garçons et l'école

On parle beaucoup des échecs des garçons à l'école et surtout, on fait une corrélation directe entre leurs difficultés et le manque d'enseignants masculins.  Est-ce vraiment aussi simple que ça?

Permettez-moi d'en douter.

Mon fils aîné est en première année et a quelques difficultés à l'école. Rien de bien grave sur le plan académique, mais sa propension à se décourager devant l'erreur, son trop plein d'émotion devant la peur de se tromper le paralyse par moment.  Et puis, il a de la difficulté à suivre les consignes; il parle quand c'est le temps de se taire, il joue à des jeux interdits (genre jouer à pousser ses amis dans la boue - très populaire au printemps chez les ti-gars), il est désorganisé, oublie ses cahiers à l'école dans son tiroir tout en désordre. Je vous dis que son enseignante et moi travaillons fort pour l'aider!

En début de semaine, j'ai été convoquée à l'école pour rencontrer l'enseignante, la psychoéducatrice et la directrice.  Le but : rédiger un plan d'intervention.  Ce plan sert essentiellement à expliquer au futur prof de mon fils quelles interventions ont été appliquées cette année pour l'aider.  Malgré un nom qui fait peur, ce « plan » sert tout simplement à assurer le suivi auprès de l'élève, année après année.  Dans cette école, on tient à bien encadrer les élèves.  On les aime et le personnel tient à leur réussite, mais aussi, à entretenir leur amour de l'école. Et en passant, c'est dans une école publique...une simple école de quartier.

Que le petit garçon soit accompagné par des enseignants féminins ou masculins a-t-il vraiment une incidence? Quand je vois tout le respect et l'engagement dont fait preuve le personnel (féminin à 99%) de cette école, je me dis que c'est d'abord ça qui compte. Quand le personnel encourage l'élève à aimer l'école en multipliant les moyens pour l'aider, n'est-ce pas là la véritable recette?  L'enseignement est d'abord un acte humain. En quoi le genre de l'enseignant ferait-il une différence si ce dernier n'est pas engagé dans la réussite de l'élève?

En tant que mère d'un petit bonhomme curieux et intelligent, je me vois rassurée. Au-delà des notes et des apprentissages formels, le plus important n'est-t-il pas de créer un climat où il aura envie de continuer à apprendre? N'est-ce pas précisément cette dimension qu'il faut chercher à préserver en assurant un suivi adéquat des petits garçons qui ont des difficultés d'adaptation ou d'apprentissage?

Et sincèrement, je ne suis pas une spécialiste, mais je pense que ça fait une différence quand l'enfant sens qu'on s'occupe vraiment de lui...

3/21/2011

L'avenir numérique de votre enfant vous préoccupe-t-il?

L'avenir numérique de votre futur bébé vous tient à coeur? Eh bien voici un outil pour vous permettre de trouver un nom pour votre futur enfant tout en vous assurant qu'il aura son propre nom de domaine (url).

Ah!...on n'arrête pas le progrès! (j'ai d'ailleurs enregistré les noms de domaine de mes fils sans trop savoir si ce sera encore une bonne idée dans le futur, mais bon...C'est ça une mère un peu trop branchée!)

Voici la référence :

Rewordious - Baby Name Generator: "Naming your baby is hard. Let us help."

Très bientôt, je vous parlerai de l'école et des pirouettes que je fais pour essayer de "sauver" mon fils de la délinquance pré-juvénile (il est en 1ère année). C'est quelque chose!

Bonne soirée!

3/15/2011

Un petit bonjour du Texas

Depuis mon dernier billet, j'ai pris des vacances de mon blogue pour mieux poursuivre ma réflexion.  Vos commentaires m'ont beaucoup aidée dans mon cheminement. J'ai été rassurée de constater qu'en partageant mon expérience, j'ai peut-être aidé certaines d'entre vous dans vos propres réflexions.  Et si ce blogue a une raison d'être, elle doit reposer sur ce principe.  Si mon blogue n'arrivait plus à vous rejoindre, il ne serait plus pertinent.  C'est aussi vrai à l'inverse, car beaucoup plus souvent que vous ne le croyez, vos réflexions m'ont permis d'avancer.

En fait, j'ai l'impression de tourner en rond dans la problématique "travail-famille".  Au début, c'est difficile de s'adapter à la routine, de permettre aux enfants de trouver leur équilibre dans ce rythme de vie, d'organiser la maisonnée pour que ça marche.  Et c'est sans compter tous les maux de tête pour trouver une garderie et une gardienne occasionnelle. En août dernier, quand je suis retournée au travail,  j'ai eu l'impression de monter à bord d'un train qui roulait à toute vitesse et qui n'allait certainement pas ralentir pour moi. Pourtant, après avoir multiplié les efforts pour trouver l'équilibre, nous nous en sortons plutôt bien.  Bien sûr, il y a des jours plus difficiles que d'autres : il faut gérer les congés pour maladies d'enfants et s'organiser un peu mieux lors des voyages pour le travail mais dans l'ensemble, nous y arrivons. 

Ainsi, j'ai peut-être envie de partager d'autres pans de mon expérience de mère et de femme.  Je me sens un peu à l'étroit dans la dimension "équilibre travail-famille".    J'ai envie de vous parler des défis que me posent les devoirs de mon fils aîné et de mes difficultés à gérer un bébé de 19 mois qui n'en fait qu'à sa tête.  J'ai envie de partager mes réflexion sur l'éducation de mes enfants, sur mes peurs, mes joies et finalement, sur l'ensemble de mon expérience maternelle.  L'équilibre "travail-famille" n'est qu'une dimension de ma vie de mère.

Bref, je profite de ce moment de répit pendant mon voyage au Texas pour vous saluer et vous remercier de vos témoignages.  J'ai souvent l'impression nous contribuons toutes  - grâce à nos blogues ou notre participation à ceux-ci - à faire progresser la maternité.

2/26/2011

L'avenir de Mamamiiia en réflexion

J'écris de moins en moins souvent, car je suis prise dans le vortex de la vie quotidienne.  En théorie, et si je suivais avec un peu plus de rigueur les principes de Laura Vanderkam dans 168 hours a week, je pourrais alimenter mon blogue plus souvent, mais c'est la fatigue qui prend le dessus en soirée. Honnêtement, il m'arrive très souvent de m'assoupir avec mon fils après lui avoir lu son histoire, hypnotisée par la lecture. Et quand je me réveille, il est l'heure de me mettre au lit.  Avec le transport en commun et la routine du matin (maison-école-garderie-autobus), je dois me lever à 5h45 pour avoir le temps de me préparer avant que les enfants se réveillent.  Or, depuis quelques semaines, j'ai remplacé le train par l'autobus en matinée : l'horaire du train est trop rigide et je n'avais plus envie de me stresser comme une folle le matin.  Au moins, l'autobus passe aux 10-15 minutes et au final, j'arrive plus vite au boulot.

La relâche fera du bien.  On se prend deux journées en famille loin de la circulation.  Pas  de grand voyage cette année.  Trop claqués.  On va se reposer, initier le grand au ski alpin, aller au biôdome ou au centre des sciences.  Rien d'extravagant.  Nous avons besoin de respirer, de ralentir. 

Sur une autre note, je me questionne sur l'avenir de Mamamiiia.  Le sujet est-il encore pertinent?  Voilà cinq ans bientôt que ce blogue existe et je m'interroge : si je ne l'alimente plus autant est-ce tant par manque de temps ou bien parce que le sujet est épuisé?  Est-ce parce que je me consacre davantage à mon avenir professionnel que je délaisse peu à peu ce sujet plus en lien avec la sphère personnelle?  Peut-être ai-je envie de changement, de passer à une autre étape de ma vie de blogueuse? Peut-être ai-je envie d'un autre blogue?
Or, comment cesse-t-on d'alimenter un blogue?  Couper une conversation qui dure depuis longtemps c'est un peu indélicat, non?  Et qu'est-ce qu'on fait avec un blogue qui s'éteint?  Le laisse-t-on aller à la dérive? Le cède-t-on à quelqu'un d'autre? Attend-t-on qu'il s'essouffle de lui-même ou coupe-t-on bêtement le courant du jour au lendemain?  Je vous laisse m'éclairer...comme vous avez si bien su le faire dans le passé :-)

2/15/2011

Émilie : la vie avec un enfant malade

J'ai lu lu l'histoire d'Émilie ce matin dans le journal.  Sans vouloir faire de mauvais jeux de mot, une histoire triste à mourir...


Déjà qu'être parent est difficile dans des conditions normales...imaginez maintenant qu'un de vos enfants a un cancer et qu'il ne s'en sortira pas.  Et pour ajouter au drame, les ressources pour vous épauler se font rares, voire inexistantes.  Et même si vous devez passer vos journées à l'hôpital, il faut continuer de s'occuper de la maisonnée, de payer les factures, de s'occuper des autres enfants de la famille.

C'est pour cette raison que la Journée internationale de sensibilisation aux cancers pédiatriques existe.  C'est pour donner un peu d'espoir aux parents.  Et aux enfants...Courage petite Émilie, courage à tes parents.

2/13/2011

Avez-vous dix minutes pour une petite réflexion sur l'équilibre?

Si vous avez dix minutes à investir dans votre réflexion sur l'équilibre entre le travail et la vie personnelle, je crois que vous aimerez ce vidéo. Attention, accent australien parfois difficile à saisir, mais vous pouvez le réécouter à volonté! Message essentiel de ce court exposé : ce sont les petites choses qui font toute la différence dans l'atteinte ou non de l'équilibre, et c'est notre définition collective du succès individuel qui bien souvent, nous empêche d'atteindre cette équilibre.

Le conférencier est Nigel Marsh, auteur de "Fat, Forty and Fired" et de "Overworked and Underlaid."





L'auteur est

2/06/2011

Maman, je ne te vois jamais!

Janvier a été un mois délirant.  Non, pas « délirant » dans le sens de « excitant » ou « follement amusant », mais plutôt dans le sens de épuisant, difficile, fatiguant.  Je n'ai pas été très présente dans la blogosphère, parce que j'étais occupée à gagner ma vie, à planifier le quotidien et au travers, à essayer de vivre un peu.  Or, je me suis absentée ici pour mon cours de zumba, là pour un rendez-vous chez la coiffeuse, ici le temps d'une soirée pour m'évader avec mes copines de filles et quelques journées de travail se sont étirées au-delà de mon horaire habituel.  À ceci se sont ajoutés quelques dimanches de popotte, quelques samedis d'emplettes et de magasinage et un petit massage un dimanche matin.


Et puis un soir, avant le dodo, l'aîné m'a lancé cette phrase « Maman, je ne te vois jamais!».

Mai foi, ai-je été si absente? Si j'additionne les deux heures de zumba par ici, la soirée passée avec les copines, les deux heures là chez la coiffeuse et les quelques journées de travail étirées, la popotte, peut-être ai-je exagéré?   Et même quand j'étais là physiquement, étais-je vraiment présente d'esprit? J'ai été souvent absorbée ce mois-ci et je le suis encore...

Du point de vue d'un enfant de bientôt sept ans, les quelques heures grugées ici et là sont remarquées. C'est la première fois qu'il me fait un commentaire de la sorte. Ce qui pour moi semblait être qu'une petite heure par-ci, une petite heure par-là prend peut-être des proportions inattendues pour mon fils.

J'ai besoin de méditer là-dessus...je me sens un peu prise au piège entre un petit garçon qui a légitimement besoin de moi, et une vie où je gratte les heures ici et là pour me faire un peu plaisir, m'accorder un peu de répit. Est-ce que ça vous arrive aussi de vous sentir ainsi?  C'est un sentiment qui voisine de très près la culpabilité...j'imagine que vous le connaissez...

1/30/2011

Un agenda pour la maison

Il y a longtemps, je trouvais que le mois de janvier était le plus long de l'année.  En fait, tout l'hiver me paraissait comme une longue suite interminable de jours froids.  En 2011, c'est terminé.  Avec les deux enfants et le boulot, l'hiver ressemble plutôt à une fin de semaine de trois jours pendant laquelle on a envie de tout faire sans pourtant avoir assez de temps. Et c'est ainsi que je n'ai rien écrit depuis le 8 janvier dernier.  Trop occupée à gérer ma vie, les enfants, la maison, le travail et bien sûr, à avoir un peu de fun au travers!

Janvier est aussi un mois où j'essaie de repenser à la manière de gérer le nombre déraisonnable de tâches pour gérer la maison.  Cette année, j'ai décidé de faire les choses différemment : j'ai acheté un petit agenda qui sera entièrement consacré aux tâches liées à la maisonnée et à l'organisation familiale.   Le but : éviter de sortir les décorations de Noël deux jours avant Noël, éviter de planifier les vacances estivales trois semaines avant le début des vacances, etc.  Vous comprenez l'idée?

Le point de départ, une liste de toutes les tâches saisonnières et pour lesquelles j'ai une envie démesurée de procrastination, saison après saison.  Quand la liste sera complétée, je vais placer toutes ces tâches dans mon agenda.  Par la suite, j'attaquerai les tâches mensuelles, hebdomadaires et quotidiennes.  Le but de l'opération : communiquer à l'ensemble de la maisonnée ce qu'il faut faire pour avoir une maison en ordre...

Voici mon  « work-in-progress » : Tâches saisonnières

Ai-je oublié quelque chose dans ma liste? Comment arriver à la liste la plus complète possible?

1/08/2011

Faire de l'exercice au quotidien, est-ce possible?

Tout le monde le dit, et depuis longtemps, faire de l'exercice est bon pour la santé, physique et mentale. Même à petite dose.  Et surtout si vous passez trop de temps devant l'écran, quel qu'il soit. Pour ma part, j'essaie de m'en tenir à mes deux heures de Zumba par semaine en hiver et j'ajoute à ça un peu de jogging au retour du printemps.  Or, il y a des gens qui réussissent à intégrer l'exercice au quotidien - ou plusieurs fois par semaine - malgré un horaire chargé et bien sûr, les obligations familiales.  Les stratégies sont nombreuses et j'ai trouvé, ici et , quelques idées que j'ai analysées :

-Se lever aux aurores et faire de l'exercice entre 5h et 6h  :  Il  faut être très convaincue et capable de se réveiller....et bien sûr, avoir un endroit pour bouger à la maison (ou être inscrite à un gym qui ouvre ses portes très tôt).  Pas tellement une bonne idée si on est adepte, comme moi,  du bouton « snooze » (surtout en hiver, quand il fait noir!). Par contre, la séance d'exercice est faite pour la journée.

-Sacrifier un ou deux souper en famille pour faire du sport : ce n'est pas une mauvaise idée, mais il faut être bien organisée pour les repas.  Autrement dit, il faut que votre conjoint s'arrange avec le souper.  Évidemment, ça fonctionne si on a un conjoint ou une personne qui peut prendre la relève durant l'heure du souper.  Idéalement, on peut passer au gym avant même de rentrer à la maison. Point négatif : il faut sacrifier du temps qu'on pourrait passer en famille.

-Se réserver une case horaire entre 19h45 et 21h pour suivre un cours ou s'entraîner (au gym ou à la maison) : Idéal car on a le temps de faire le souper, de nettoyer, de passer un minimum de temps avec notre progéniture.  Moins idéal : risque élevé d'abandonner parce que trop fatiguée.  Il faut être très motivée.

-Séance d'exercice durant le lunch : si on a le temps de luncher, on a peut-être le temps de faire de l'exercice durant l'heure du lunch.  Mais...a-t-on le temps de prendre une douche après?  Après la douche, a-t-on le temps de se pomponner (en fait, est-on obligée de se pomponner pour le boulot?)? A-t-on des réunions improvisées durant l'heure du lunch?  C'est bien si on a un horaire stable, des douches et une journée plus « casual » au bureau... et la possibilité d'avaler une petite bouchée avant de retourner à ses dossiers...

-S'équiper à la maison : tapis roulant, vélo stationnaire, DVD etc.  : si on a l'espace et l'argent, ce n'est pas une mauvaise idée, car elle permet de gagner du temps (pas d'aller-retour au gym) et de multiplier les séances d'exercice.  Seul danger : une fois l'équipement acheté et installé, il peut rapidement devenir aussi utile qu'un bibelot de porcelaine (et les DVD peuvent disparaître sous la poussière).  Surtout, ne pas acheter en janvier quand on a l'esprit complètement tordu par nos super bonnes résolutions.  Par contre, on peut se faire une routine super motivante et s'éclater dans son sous-sol avec peu de moyens...et avoir beaucoup de plaisir!

-Faire du sport avec les enfants : si les enfants sont en âge de suivre notre rythme, on peut facilement les intégrer à certaines activités.  La randonnée en montagne ou le vélo sont bien adaptés aux activités familiales.  Par ailleurs, si on cherche à se dépasser (un peu de cardio pour faire fondre les graisses) et surtout à se réserver du temps pour soi, ces activités tiennent un rôle complémentaire.

-Intégrer l'exercice à nos activités quotidiennes : marcher, marcher, marcher:  pour faire les courses, pour se rendre au travail, descendre une station de métro avant, stationner son auto plus loin.  La marche ne fait peut-être pas transpirer autant qu'une séance de Zumba, mais si elle est pratiquée quotidiennement, elle nous sera très bénéfique.

Mais surtout, comme le disait aujourd'hui Marie-Claude Lortie, on fait de l'exercice pour le plaisir sinon, impossible de s'y mettre pour vrai.  Il faut bouger selon ses goûts personnels,selon sa personnalité.  Et vous, quels sont vos trucs pour intégrer l'exercice à votre quotidien?

1/07/2011

En direct de mon Ipod

Pour vaincre le blues de janvier et partir mes journées du bon pied, je me suis créée une série de « playlists » qu'il me fait plaisir de partager avec vous!  Celle-ci est directement inspirée de mon cours de Zumba et nous donne l'impression de passer un petit moment ensoleillé dans le sud. 
 
Quelles sont vos meilleures « tounes » pour vous aider à démarrer la journée?

1/03/2011

Des résolutions? Ben non, voyons!

Je m'y suis fait prendre à quelques reprises et c'est terminé.  Pas de résolutions de la nouvelle année, car en général, elles ne tiennent pas plus que trois semaines...eûh que dis-je....trois jours, mettons.

Tout d'abord, moi, mon année ne commence pas en janvier, mais plutôt en septembre, car je suis maladivement restée accrochée au calendrier scolaire.  Septembre m'a toujours davantage inspirée un élan de renouveau et janvier est plutôt devenu un moment de réajustement, une sorte de bilan trimestriel.  En découpant mon année au gré des saisons, je me donne davantage de chances de m'ajuster en cours de route. 

Le point marquant du dernier trimestre a été mon retour au travail après un congé parental d'un an.  De manière générale, nous nous sommes assez bien organisés, mais j'avais quand même la langue à terre en décembre.  N'empêche, je suis quand même satisfaite d'un bon nombre d'accomplissements ou de résultats que voici :

1. Faire de l'exercice : j'ai manqué quelques cours de Zumba ici et là (microbes obligent), mais j'ai gardé le rythme de 2 heures par semaine pendant la plus grande partie de l'automne.  Je continuerai au même rythme à compter de la mi-janvier.

2. Gestion des repas : j'ai réussi à avoir un repas chaque soir en minimisant la popotte quotidienne.  Idem pour les lunchs. Par contre, je trouve que j'ai encore des fantasmes un peu trop irréalistes de popotte les weekends.  Je dois aussi rationaliser davantage ma facture d'épicerie.  Il me semble qu'elle grimpe sans arrêt....(ça c'est un autre sujet!)

3. Gestion des devoirs : on a trouvé un système qui nous convient.  On fait le plus de devoirs possible le samedi et le dimanche et on garde les leçons pour la semaine.

4. Renoncer à l'obligation d'être toujours à l'heure : oui, il faut être à l'heure à l'école, à l'arrêt de train, au bureau, chez le dentiste, chez le docteur, allouette!  Pour le reste, nous nous autorisons d'être fashionably late partout où on nous le pardonnera. Et ça, on a vraiment bien réussi cet automne!!!!

***
Or, si je veux arriver au printemps dans un seul morceau (et avec un certain équilibre mental...quoi que..), je vais devoir faire quelques ajustements que voici:

1. Me coucher plus tôt : je me couche toujours trop tard, car c'est le seul temps qu'il me reste pour pour lire ou me détendre un peu. J'ai besoin d'un solide huit heures de sommeil et depuis septembre, je suis en déficit constant puisque bébé se réveille encore trop souvent la nuit (il a recommencé il y a quelques jours après une trève de quelques semaines).  Donc, au risque d'être plate, je vais au moins essayer d'être assise dans mon lit à 9h45 et d'éteindre la lumière à 10h15.  On réajustera au printemps.

2. Réduire ma liste de to-do avant de devenir folle : c'est d'ailleurs l'un des dix précieux conseils sur la manière de réduire le stress proposés dans La Presse.  J'avoue, je me suis emballée avec des listes de choses à faire absolument irréalistes depuis septembre.  Je vais étaler les grandes priorités sur l'année et réduire la liste des tâches hebdomadaires.

3. Prendre mes rendez-vous de soins personnels à l'avance : je suis de celles qui oublient trop facilement de prendre un r.v chez la coiffeuse, l'esthéticienne ou la massothérapeute.  Non-négociable.

4. Sortir avec mon chum : renouer avec la vie de couple et faire garder les enfants de temps en temps. Non-négociable (et merci encore pour les suggestions de gardiennes).

5. Jouer dehors avec les enfants : cet automne, je ne suis pas assez sortie dehors à mon goût.  Non-négociable aussi.

Vous trouvez que ma liste ressemble à une série de résolutions?  Oui, moi aussi, mais puisque j'en fait ainsi tous les trois ou quatre mois, je dirais qu'il s'agit plutôt d'ajustements continus pour garder le cap et éviter de s'enliser dans un mode de vie qui ne nous ressemble pas.

Sur ce, je vous souhaite de commencer l'année 2011 du bon pied et de ne pas trop vous en faire si vous passez votre temps à vous réajuster en cours de route! C'est normal!

Bonne année grand nez! :-)

1/01/2011

Croqué sur le vif!

Il y a des moments qu'on croque involontairement à la caméra et voici une perle de nos festivités! J'en profite pour vous souhaiter la bonne année et je reviendrai d'ici quelques jours pour parler de l'épineuse question des résolutions...