Je n'ai pas écris plus tôt, car j'ai savouré ma soirée en famille.
Je prends quelques minutes pour vous souhaiter de très joyeuses Fêtes et encore une fois, je vous remercie de continuer à me lire. Pour moi, c'est Noël toute l'année!
Allez ouste, au dodo! On a d'autres festivités en fin de semaine!
Bisous!
12/24/2010
Joyeux Noël!
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Christine Simard
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12/22/2010
Magasinage de Noël en ligne
Cette année, malgré la folie des dernières semaines, j'ai quand même réussi à faire la plupart de mes achats de Noël. Il ne me reste que deux cadeaux à acheter! Il me restera ensuite à les emballer et en principe, à profiter de la journée du 24 décembre pour passer du temps en famille.
Or, si j'ai réussi à faire mes emplettes aussi rapidement, c'est pour trois raisons :
Magasiner en ligne confère plusieurs avantages que j'apprécie grandement et je ne suis pas la seule : selon une étude récente, 64% des mères américaines se tournent vers les réseaux sociaux et Internet pour dénicher des aubaines.
Or, si j'ai réussi à faire mes emplettes aussi rapidement, c'est pour trois raisons :
- Magasinage en ligne : j'ai fait mon léchage de vitrine en ligne et même quelques achats par Internet.
- Faire des listes et regrouper des achats : en faisant mon léchange de vitrine dans le confort de mon foyer, j'ai fait des listes assez précises et j'ai ainsi perdu moins de temps au centre commercial. J'ai également regroupé certains achats par catégorie pour me faciliter la tâche (acheter le même cadeau pour plusieurs personnes).
- Acheter moins, mais mieux : enfin, nous avons volontairement décidé de limiter nos achats. D'abord, pour éviter le malaise d'après Noël qui me donne toujours l'impression d'avoir trop dépensé. Deuxio, j'aime mieux miser sur la qualité que sur la quantité.
Magasiner en ligne confère plusieurs avantages que j'apprécie grandement et je ne suis pas la seule : selon une étude récente, 64% des mères américaines se tournent vers les réseaux sociaux et Internet pour dénicher des aubaines.
- Éviter les foules et les stationnements dans les centres commerciaux.
- Cibler plus précisément mes achats : souvent, pour éviter les frais de livraison, il devient intéressant de grouper plusieurs achats au même endroit.
- Faire des achats locaux et encourager des détaillants qui n'ont pas pignon sur rue (je pense à mon amie de LilyÉcolo, notamment) ou qui pourraient se trouver dans une autre région que la mienne.
- Réfléchir davantage à mes achats et éviter les coups de tête parfois coûteux et inutiles. Le simple fait de devoir payer des frais d'expédition fait parfois réfléchir.
- Comparer les prix : on peut notamment utiliser des outils comme Shopbot ou Meilleursprix.ca et surveiller les bonnes occasions (particulièrement utile quand vient le temps d'acheter des appareils électroniques).
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Christine Simard
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La mère magasine
12/20/2010
Bébé-vadrouille
Je ne sais pas où mon beau-frère a déniché ça, mais si je peux mettre la main sur ce pyjama, je vais régler mes problèmes de ménage assez rapidement!
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Christine Simard
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La mère déconne
12/18/2010
Coucher bébé pour la nuit dans son habit de neige?
Depuis que l'hiver est arrivé à nos portes, je souffre. Pas à cause du froid en tant que tel, mais plutôt pour ses inconvénients collatéraux.
D'abord, il y a la noirceur matinale qui n'encourage pas la levée du corps. Quand le réveil sonne à 5h30, mon courage m'abandonne et, plus souvent qu'à mon tour, je snooze jusqu'à la dernière minute avant de filer à la douche. Quand j'en ressors, je m'habille, me sèche les cheveux et une fois sur deux, je me change et me ré-habille parce-que-je-me-trouve-moche ou bien parce que je découvre une tache gluante séchée sur ma blouse ou ma veste. Heureusement, pendant ce temps, papa a eu le temps de s'occuper du petit. Quand j'ai terminé, il est habillé, mais je dois me promener avec lui sous le bras car papa part à l'heure des poules.
Ensuite, il faut tirer le grand du lit. Personne ne m'avait informée que l'adolescence commençait à six ans et demi, mais semble-t-il que c'est ainsi chez les p'tits gars du XXIe siècle : il grogne, regrogne et se terre aussi creux que possible sous les couvertures. Veut pas se lever. Alors, je le chatouille. C'est le seul moyen de le forcer à sortir de son nid douillet...avec le sourire! Mais bon, tout ça prend un gros dix ou même quinze minutes.
Et puis, c'est le petit déjeuner. En fait, pour le tout-petit, ça se limite à un gobelet de lait, car je peux lui apporter un gruau qu'il mangera à la garderie. Pour le grand, ça prend un bol de céréales ou des toasts et c'est pas négociable. Il commence à s'auto-digérer dès le réveil et il doit se mettre quelque chose sous la dent avant de partir (sinon, il se met à émettre des sons bizarres).
Dès la dernière bouchée, on commence à enfiler les habits de neige. Va pour le grand, il s'exécute presque tout seul. Pour le petit, c'est un véritable match de la WWF qui commence. Il se tortille, crie, pleure, se roule, se sauve, je le rattrape, il croit que c'est un jeu, mais voilà que le maîtrise au plancher....1,2, trrr....il donne un coup d'épaule suivit d'un habile coup de patte et me voilà déjouée et il rit aux éclats! Il me faut utiliser la méthode forte. J'installe l'habit de neige sur moi puis j'immobilise le petit monsieur dans le creux de mes jambes et réussi à lui faire passer les petits pieds dans les trous puis les bras dans les manches et vite, je zippe avant qu'il ne trouve le moyen de s'évader. Maintenant, les bottes. Les fichues bottes que m'a conseillée la vendeuse sont toujours trop grandes. Enfile la botte sur le pied droit...ça rentre pas. La doublure est repliée. J'implore tous les saints de la terre. Ça marche au deuxième coup. Répète la manœuvre sur le pied gauche. Shit, il donne un coup avec son talon et fait revoler la botte du pied droit. Pendant que je lui réenfile la botte, celle du pied gauche sort toute seule....Là, sur le champ, je rêve de déménager dans l'sud, là où il n'y a pas d'hiver.
Ok, j'arrête ici. Pendant que se déroule ce cirque, je crispe intérieurement. Je me dis, « Enweye ma grande, t'es capable. Non, ma chérie, ne te sauve pas, t'as pas l'droit ». Quand c'est terminé, je mets le petit debout et puis c'est à mon tour d'enfiler mon manteau et mes bottes.
Je dis au moins trois fois au grand qu'il est temps de partir et d'éteindre la télé. Il est scotché là alors il me faut répéter de manière très insistante. Pas une minute de plus à perdre, si dans 5 minutes précises nous ne sommes pas tous les trois attachés dans la voiture, je manque mon train. Alors vite, il me faut attacher le tout petit dans son siège. Encore une fois, c'est un combat de lutte, sauf que là, je le maîtrise plus facilement. Maintenant, il faut déneiger la voiture, pendant que le grand s'attache. Ai-je mis nos sacs respectifs dans la voiture? Check. Ai-je barré la porte de la maison? Check. Ai-je éteint la cafetière? J'pense....mais pas le temps de retourner. On démarre.
Entre chez moi, l'école, la garderie et la gare, c'est un parcours d'obstacles. Un autobus d'écolier qui immobilise le trafic, un camion de vidanges qui obstrue le chemin ou un mini-embouteillage sur la 30. Tic-tac-tic-tac. La terre doit spinner d'aplomb autour du soleil parce que le temps file à vive allure...Reste cinq minutes pour prendre le train. Me garoche vers la dernière place dans le stationnement et sors en courant. Le train arrive...
Ensuite, j'ai vingt cinq minutes pour méditer sur l'hiver, le travail et la famille. Déjà que c'était un peu stressant de gérer les deux enfants le matin cet automne, mais avec l'hiver, une petite couche de stress s'ajoute. Plein d'imprévus matins et soirs, plein de petites difficultés. Et j'en suis à me demander si je ne devais pas coucher bébé tout habillé dans son suit de neige. Il serait prêt-à-partir au petit matin...non? Et je sais que je ne suis pas la seule à avoir ce fantasme...quelques-unes m'en ont parlé sur Twitter...(et j'ai bien rigolé!!!)
D'abord, il y a la noirceur matinale qui n'encourage pas la levée du corps. Quand le réveil sonne à 5h30, mon courage m'abandonne et, plus souvent qu'à mon tour, je snooze jusqu'à la dernière minute avant de filer à la douche. Quand j'en ressors, je m'habille, me sèche les cheveux et une fois sur deux, je me change et me ré-habille parce-que-je-me-trouve-moche ou bien parce que je découvre une tache gluante séchée sur ma blouse ou ma veste. Heureusement, pendant ce temps, papa a eu le temps de s'occuper du petit. Quand j'ai terminé, il est habillé, mais je dois me promener avec lui sous le bras car papa part à l'heure des poules.
Ensuite, il faut tirer le grand du lit. Personne ne m'avait informée que l'adolescence commençait à six ans et demi, mais semble-t-il que c'est ainsi chez les p'tits gars du XXIe siècle : il grogne, regrogne et se terre aussi creux que possible sous les couvertures. Veut pas se lever. Alors, je le chatouille. C'est le seul moyen de le forcer à sortir de son nid douillet...avec le sourire! Mais bon, tout ça prend un gros dix ou même quinze minutes.
Et puis, c'est le petit déjeuner. En fait, pour le tout-petit, ça se limite à un gobelet de lait, car je peux lui apporter un gruau qu'il mangera à la garderie. Pour le grand, ça prend un bol de céréales ou des toasts et c'est pas négociable. Il commence à s'auto-digérer dès le réveil et il doit se mettre quelque chose sous la dent avant de partir (sinon, il se met à émettre des sons bizarres).
Dès la dernière bouchée, on commence à enfiler les habits de neige. Va pour le grand, il s'exécute presque tout seul. Pour le petit, c'est un véritable match de la WWF qui commence. Il se tortille, crie, pleure, se roule, se sauve, je le rattrape, il croit que c'est un jeu, mais voilà que le maîtrise au plancher....1,2, trrr....il donne un coup d'épaule suivit d'un habile coup de patte et me voilà déjouée et il rit aux éclats! Il me faut utiliser la méthode forte. J'installe l'habit de neige sur moi puis j'immobilise le petit monsieur dans le creux de mes jambes et réussi à lui faire passer les petits pieds dans les trous puis les bras dans les manches et vite, je zippe avant qu'il ne trouve le moyen de s'évader. Maintenant, les bottes. Les fichues bottes que m'a conseillée la vendeuse sont toujours trop grandes. Enfile la botte sur le pied droit...ça rentre pas. La doublure est repliée. J'implore tous les saints de la terre. Ça marche au deuxième coup. Répète la manœuvre sur le pied gauche. Shit, il donne un coup avec son talon et fait revoler la botte du pied droit. Pendant que je lui réenfile la botte, celle du pied gauche sort toute seule....Là, sur le champ, je rêve de déménager dans l'sud, là où il n'y a pas d'hiver.
Ok, j'arrête ici. Pendant que se déroule ce cirque, je crispe intérieurement. Je me dis, « Enweye ma grande, t'es capable. Non, ma chérie, ne te sauve pas, t'as pas l'droit ». Quand c'est terminé, je mets le petit debout et puis c'est à mon tour d'enfiler mon manteau et mes bottes.
Je dis au moins trois fois au grand qu'il est temps de partir et d'éteindre la télé. Il est scotché là alors il me faut répéter de manière très insistante. Pas une minute de plus à perdre, si dans 5 minutes précises nous ne sommes pas tous les trois attachés dans la voiture, je manque mon train. Alors vite, il me faut attacher le tout petit dans son siège. Encore une fois, c'est un combat de lutte, sauf que là, je le maîtrise plus facilement. Maintenant, il faut déneiger la voiture, pendant que le grand s'attache. Ai-je mis nos sacs respectifs dans la voiture? Check. Ai-je barré la porte de la maison? Check. Ai-je éteint la cafetière? J'pense....mais pas le temps de retourner. On démarre.
Entre chez moi, l'école, la garderie et la gare, c'est un parcours d'obstacles. Un autobus d'écolier qui immobilise le trafic, un camion de vidanges qui obstrue le chemin ou un mini-embouteillage sur la 30. Tic-tac-tic-tac. La terre doit spinner d'aplomb autour du soleil parce que le temps file à vive allure...Reste cinq minutes pour prendre le train. Me garoche vers la dernière place dans le stationnement et sors en courant. Le train arrive...
Ensuite, j'ai vingt cinq minutes pour méditer sur l'hiver, le travail et la famille. Déjà que c'était un peu stressant de gérer les deux enfants le matin cet automne, mais avec l'hiver, une petite couche de stress s'ajoute. Plein d'imprévus matins et soirs, plein de petites difficultés. Et j'en suis à me demander si je ne devais pas coucher bébé tout habillé dans son suit de neige. Il serait prêt-à-partir au petit matin...non? Et je sais que je ne suis pas la seule à avoir ce fantasme...quelques-unes m'en ont parlé sur Twitter...(et j'ai bien rigolé!!!)
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Christine Simard
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La mère travaille
12/14/2010
Un petit mot rapide en passant...
Voilà bientôt un mois que je suis loin de mon ordinateur et ce soir, tel un vieil amant qui m'a grandement manqué, je viens de le retrouver! (si mon chum lit ces lignes, il va probablement s'étouffer en avalant son café!!! humpf!!!). Bon, bon, bon, ne partez pas de rumeurs déplacées...
Je suis juste un peu excitée de pouvoir recommencer à pitonner (et pas de vilains jeux de mots ici!). Je vais enfin pouvoir recommencer à vous bloguer ça dans pas long! J'ai tellement de choses à raconter...il me semble que je vais exploser! J'ai aussi tellement de rattrapage à faire...vos blogues me manquent!
Je vous reviens dès que possible!
ps : Super journée le 4 décembre dernier! Mon seul regret est de ne pas avoir pu passer assez de temps avec toutes les personnes que je voulais rencontrer! En passant, Maman 3.0, à toutes les fois que je voulais te parler, tu disparaissais dans la foule!
Bonne nuit et soyez sages!
Je suis juste un peu excitée de pouvoir recommencer à pitonner (et pas de vilains jeux de mots ici!). Je vais enfin pouvoir recommencer à vous bloguer ça dans pas long! J'ai tellement de choses à raconter...il me semble que je vais exploser! J'ai aussi tellement de rattrapage à faire...vos blogues me manquent!
Je vous reviens dès que possible!
ps : Super journée le 4 décembre dernier! Mon seul regret est de ne pas avoir pu passer assez de temps avec toutes les personnes que je voulais rencontrer! En passant, Maman 3.0, à toutes les fois que je voulais te parler, tu disparaissais dans la foule!
Bonne nuit et soyez sages!
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La mère est branchée
12/03/2010
L'importance de la communauté
Voilà plus de deux semaines que je n'ai pas écrit. C'est pas que je ne vous aime plus, c'est simplement parce que mon ordinateur est en réparation. De toute manière, novembre est un mois où l'énergie est moins grande et, au fond, ça faisait bien mon affaire que l'ordi soit hors-service! Depuis deux semaines, j'en profite pour lire (oui, lire!) et me coucher tôt. Bien sûr, ce n'est pas très bon pour ma cote de lectorat dans TLMEB, mais bon, on va survivre...
Or, si j'avais eu l'ordinateur à portée de la main, je vous aurais toutes chaudement remerciées pour vos bons conseils au sujet des gardiennes et vos multiples recommandations! J'ai maintenant une jolie liste de gardiens/gardiennes que je contacterai dès que possible sans compter une gentille invitation à essayer SOS garde. Enfin, je pourrai bientôt me libérer quelques heures ici et là et reprendre contact avec la vie d'adulte! Et ce, même si ça coûte un bras!
Cela dit, cet épisode de recherche de gardienne m'a rappelée à quel point la communauté et le réseautage sont importants dans la vie d'une mère. D'abord, parce que ça aide à ne pas virer folle, ensuite parce que toutes celles qui nous entourent possèdent de précieuses ressources, parfois insoupçonnées.
C'est précisément pour le merveilleux esprit d'entraide qui règne dans la blogosphère féminine que je continue d'y croire et que je reverrai plusieurs d'entre vous demain. Si, de par sa nature, le blogue est un outil qui invite au partage d'idées, à l'entraide et à la réflexion collective, je n'ai presque pas peur de me tromper en affirmant que c'est encore plus fort dans la blogosphère féminine. Oui, il y a vraiment un petit quelque chose de spécial dans notre univers...une ouverture à soi et aux autres qui se distingue par une bonne dose d'authenticité. Honnêtement, je suis très fière de faire partie de cette blogosphère québécoise et je suis vraiment heureuse d'avoir fait la connaissance de filles vraiment chouettes avec qui j'ai noué de belles amitiés.
Alors, chères amies, j'ai très hâte de vous revoir ou de vous rencontrer pour une première fois demain, et si ce n'est pas cette fois, ce ne sera que partie remise...
Or, si j'avais eu l'ordinateur à portée de la main, je vous aurais toutes chaudement remerciées pour vos bons conseils au sujet des gardiennes et vos multiples recommandations! J'ai maintenant une jolie liste de gardiens/gardiennes que je contacterai dès que possible sans compter une gentille invitation à essayer SOS garde. Enfin, je pourrai bientôt me libérer quelques heures ici et là et reprendre contact avec la vie d'adulte! Et ce, même si ça coûte un bras!
Cela dit, cet épisode de recherche de gardienne m'a rappelée à quel point la communauté et le réseautage sont importants dans la vie d'une mère. D'abord, parce que ça aide à ne pas virer folle, ensuite parce que toutes celles qui nous entourent possèdent de précieuses ressources, parfois insoupçonnées.
C'est précisément pour le merveilleux esprit d'entraide qui règne dans la blogosphère féminine que je continue d'y croire et que je reverrai plusieurs d'entre vous demain. Si, de par sa nature, le blogue est un outil qui invite au partage d'idées, à l'entraide et à la réflexion collective, je n'ai presque pas peur de me tromper en affirmant que c'est encore plus fort dans la blogosphère féminine. Oui, il y a vraiment un petit quelque chose de spécial dans notre univers...une ouverture à soi et aux autres qui se distingue par une bonne dose d'authenticité. Honnêtement, je suis très fière de faire partie de cette blogosphère québécoise et je suis vraiment heureuse d'avoir fait la connaissance de filles vraiment chouettes avec qui j'ai noué de belles amitiés.
Alors, chères amies, j'ai très hâte de vous revoir ou de vous rencontrer pour une première fois demain, et si ce n'est pas cette fois, ce ne sera que partie remise...
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La mère est branchée
11/14/2010
Gardienne demandée pour les samedis soirs!
Nous avons récemment fait le difficile constat que nous n'avons plus de vie sociale ou même de vie de couple (soyons honnêtes) en dehors du domicile familial. Savez-vous depuis combien de temps nous ne sommes pas allés au cinéma? Bien sûr, nous sommes allés au ciné-parc en famille pendant l'été pour voir des films de super héros (pas exactement ma tasse de thé, mais je suis la seule fille de la tribu), mais nous n'avons pas fait de sortie de cinéma "en couple" depuis si longtemps que je ne me souviens même plus du dernier film que nous sommes allés voir. Ah oui, ici et là, mes parents sont venus garder pour nous laisser aller à un petit spectacle pas trop loin, mais en fait, la dernière fois, c'était au printemps dernier...
Tout ça est un peu de ma faute. Mon chum a fait quelques démarches pour dénicher la gardienne tant espérée, mais j'ai fait tout en mon pouvoir pour les faire échouer. La "pas fine" en moi ne se sentait pas prête à laisser les enfants - surtout avec un bébé de mois d'un an - et j'ai préféré passer mes samedis soirs à louer des films ou à regarder Mad Men sur Internet.
Mais là, je suis prête. Non seulement suis-je prête, mais j'ai un viscéral besoin de sortir de ma banlieue et d'aller voir un vrai spectacle en ville, de renouer avec la vraie gastronomie, d'aller danser dans un bar (oui, maman a besoin de se dévergonder!), n'importe quoi!
Or, trouver la gardienne est quand même un pas difficile à franchir. En fait, je me rappelle mes belles années de gardiennage vers 14 ou 15 ans Les parents pouvaient me confier leur progéniture sans inquiétude. Je pouvais faire à souper, aider les enfants à faire leurs devoirs, leur donner leur bain, leur lire des histoires et une fois les petits couchés, je regardais la télévision ou je faisais mes propres devoirs. Quand les parents arrivaient, la maison était rangée, les enfants dormaient et moi, il m'arrivait de me reposer sur le divan du salon, mais mon sixième sens était toujours éveillé. Je pouvais m'occuper de deux, trois ou même quatre enfants, sans problème. Leur sécurité me tenait à coeur, j'étais grandement attachée à eux et il m'arrivait rarement de refuser de garder un samedi soir puisque c'était aussi une activité plutôt lucrative.
Mon problème aujourd'hui, c'est que je cherche une gardienne comme ça et dans mon fort intérieur, j'ai l'impression que ça n'existe plus. Ai-je tord? Est-ce que j'idéalise trop?
Bien sûr, il existe d'excellents services comme SOS garde qui peuvent nous aider à se bâtir un réseau de gardiennes, mais pour ma première fois, j'aurais vraiment aimé trouver une jeune personne qui garde déjà dans mon secteur ou qui me soit référée par la maman d'un ami de mon fils. Suis-je une idéaliste finie?
Ah oui, dernier détail, mais non le moindre : combien rémunère-t-on une gardienne d'enfants et 14-15 ans? Quand je regarde sur SOS garde, les plus vieilles et expérimentée (18-21 ans) demandent entre 6,00$ et 12,00$ l'heure. Il me semble que ça fait cher la soirée à 12$ l'heure, non? Si on part à 19h et qu'on revient à minuit, ça fait 60,00$. À 6,00$ l'heure, ça fait quand même 30$ pour la soirée, ce qui - en incluant toutes les dépenses de la soirée - n'est quand même pas donné.
Et vous, combien payez-vous pour votre gardienne du samedi soir?
PS : si vous avez une gardienne à me référer dans le secteur St-Bruno-St-Basile-Ste-Julie, dites-le moi!
Tout ça est un peu de ma faute. Mon chum a fait quelques démarches pour dénicher la gardienne tant espérée, mais j'ai fait tout en mon pouvoir pour les faire échouer. La "pas fine" en moi ne se sentait pas prête à laisser les enfants - surtout avec un bébé de mois d'un an - et j'ai préféré passer mes samedis soirs à louer des films ou à regarder Mad Men sur Internet.
Mais là, je suis prête. Non seulement suis-je prête, mais j'ai un viscéral besoin de sortir de ma banlieue et d'aller voir un vrai spectacle en ville, de renouer avec la vraie gastronomie, d'aller danser dans un bar (oui, maman a besoin de se dévergonder!), n'importe quoi!
Or, trouver la gardienne est quand même un pas difficile à franchir. En fait, je me rappelle mes belles années de gardiennage vers 14 ou 15 ans Les parents pouvaient me confier leur progéniture sans inquiétude. Je pouvais faire à souper, aider les enfants à faire leurs devoirs, leur donner leur bain, leur lire des histoires et une fois les petits couchés, je regardais la télévision ou je faisais mes propres devoirs. Quand les parents arrivaient, la maison était rangée, les enfants dormaient et moi, il m'arrivait de me reposer sur le divan du salon, mais mon sixième sens était toujours éveillé. Je pouvais m'occuper de deux, trois ou même quatre enfants, sans problème. Leur sécurité me tenait à coeur, j'étais grandement attachée à eux et il m'arrivait rarement de refuser de garder un samedi soir puisque c'était aussi une activité plutôt lucrative.
Mon problème aujourd'hui, c'est que je cherche une gardienne comme ça et dans mon fort intérieur, j'ai l'impression que ça n'existe plus. Ai-je tord? Est-ce que j'idéalise trop?
Bien sûr, il existe d'excellents services comme SOS garde qui peuvent nous aider à se bâtir un réseau de gardiennes, mais pour ma première fois, j'aurais vraiment aimé trouver une jeune personne qui garde déjà dans mon secteur ou qui me soit référée par la maman d'un ami de mon fils. Suis-je une idéaliste finie?
Ah oui, dernier détail, mais non le moindre : combien rémunère-t-on une gardienne d'enfants et 14-15 ans? Quand je regarde sur SOS garde, les plus vieilles et expérimentée (18-21 ans) demandent entre 6,00$ et 12,00$ l'heure. Il me semble que ça fait cher la soirée à 12$ l'heure, non? Si on part à 19h et qu'on revient à minuit, ça fait 60,00$. À 6,00$ l'heure, ça fait quand même 30$ pour la soirée, ce qui - en incluant toutes les dépenses de la soirée - n'est quand même pas donné.
Et vous, combien payez-vous pour votre gardienne du samedi soir?
PS : si vous avez une gardienne à me référer dans le secteur St-Bruno-St-Basile-Ste-Julie, dites-le moi!
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La mère planifie
11/11/2010
"Me-time" (part two) : il faut planifier!
Dimanche dernier, quand je me demandais comment j'allais trouver du temps pour moi, je ne réalisais pas à quel point vos commentaires allaient me motiver à passer à l'action. L'après-midi même, j'ai pris rendez-vous pour une coupe et une mise en plis chez la coiffeuse (qui heureusement, m'a acceptée à la dernière minute, comme c'est souvent le cas!). Aujourd'hui, j'avais congé et j'en ai donc profité pour faire faire quelques petits soins supplémentaires et m'offrir un massage. J'en avais grandement besoin et c'est un peu grâce à vous que je me suis décidée. Merci à vous toutes!
En fait, et je ne voudrais pas commencer à faire une psychothérapie publique ici, ce que je trouve difficile, c'est de réserver du temps à l'avance pour mon entretien personnel. Pourquoi ai-je de la difficulté à prendre rendez-vous chez la coiffeuse ou l'esthéticienne un ou deux mois à l'avance? Pourquoi? Le fait d'être mère, de travailler et d'en avoir plein les bras, m'empêche-t-il de m'engager auprès de moi-même?
Pourquoi ai-je tant de difficulté à planifier des séances de bichonnage? C'est pas de la torture, ça!
Il y a certainement espoir en la matière puisque je me suis tout de même inscrite à mes deux cours de Zumba par semaine et même si j'en ai manqué que trois 3 depuis le début de la session.
Où peut-être suis-je tout simplement le genre qui a besoin d'improvisation dans son quotidien et qui a de la difficulté à planifier. Et pourtant, quand on planifie, on obtient tellement plus de résultats et je le sais très bien!
Je vais méditer un peu là-dessus, car Noël approche et s'il y a un moment dans l'année où je manque continuellement l'occasion de bien planifier, c'est bien celui-là. Je pense que je vais immédiatement prendre rendez-vous pour ma teinture...(mais j'ai déjà une dinde, hé,hé,hé!!!)
En fait, et je ne voudrais pas commencer à faire une psychothérapie publique ici, ce que je trouve difficile, c'est de réserver du temps à l'avance pour mon entretien personnel. Pourquoi ai-je de la difficulté à prendre rendez-vous chez la coiffeuse ou l'esthéticienne un ou deux mois à l'avance? Pourquoi? Le fait d'être mère, de travailler et d'en avoir plein les bras, m'empêche-t-il de m'engager auprès de moi-même?
Pourquoi ai-je tant de difficulté à planifier des séances de bichonnage? C'est pas de la torture, ça!
Il y a certainement espoir en la matière puisque je me suis tout de même inscrite à mes deux cours de Zumba par semaine et même si j'en ai manqué que trois 3 depuis le début de la session.
Où peut-être suis-je tout simplement le genre qui a besoin d'improvisation dans son quotidien et qui a de la difficulté à planifier. Et pourtant, quand on planifie, on obtient tellement plus de résultats et je le sais très bien!
Je vais méditer un peu là-dessus, car Noël approche et s'il y a un moment dans l'année où je manque continuellement l'occasion de bien planifier, c'est bien celui-là. Je pense que je vais immédiatement prendre rendez-vous pour ma teinture...(mais j'ai déjà une dinde, hé,hé,hé!!!)
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La mère réfléchit
11/07/2010
"Me-time" : que reste-t-il pour moi?
Hier, j'ai fait une partie du lavage, mais il en reste aujourd'hui, j'ai fait le plein de petits plats pour la semaine, j'ai fait un peu de ménage, j'ai fait un peu de rattrapage pour le boulot, j'ai fait les devoirs avec le plus vieux, mon chum a acheté des bottes pour le petit. Hier soir, on a regardé un film en famille, mais après, on était trop épuisés pour regarder un film en couple.
Hier matin, je suis allée à mon cours de Zumba à neuf heures et c'est tout le temps que je me suis consacrée. Une heure, une grosse heure.
Pourtant, j'ai besoin d'une coupe de cheveux, d'une teinture, d'une petite séance d'épilation des sourcils, d'une manucure (très, très facultatif, mais ça me ferait plaisir quand même) et idéalement, d'une visite chez la massothérapeute parce que j'ai mal partout.
Mais quand aurais-je le temps de faire tout ça?
Hier matin, je suis allée à mon cours de Zumba à neuf heures et c'est tout le temps que je me suis consacrée. Une heure, une grosse heure.
Pourtant, j'ai besoin d'une coupe de cheveux, d'une teinture, d'une petite séance d'épilation des sourcils, d'une manucure (très, très facultatif, mais ça me ferait plaisir quand même) et idéalement, d'une visite chez la massothérapeute parce que j'ai mal partout.
Mais quand aurais-je le temps de faire tout ça?
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Christine Simard
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La mère réfléchit
11/03/2010
La vie est trop courte pour faire du lavage!
Guide des symboles de lavage, Industrie Canada |
Depuis mon retour au travail, j'essaie très fort de trouver une manière de ne pas avoir à faire du lavage tout le weekend. Ma technique n'est pas encore au point et les paniers de vêtements propres peuvent parfois passer la semaine en mode "libre-service".
Pourtant, il y a des trucs qui permettent de s'en sortir. Ici, sur ce site, on suggère de mettre en place des paniers à lavage qui permettent de classer vêtements par couleur et, chaque matin, avant de partir au boulot, de mettre une brassée dans la laveuse pour ensuite la faire sécher au retour du boulot. C'est peut-être une bonne idée quand les enfants sont plus grands, mais avec mes garçons, la plupart de leurs vêtements sont dans la catégorie "foncés". J'ai installé un panier dans leurs chambres respectives et je fais des brassées "thématiques", c'est-à-dire que j'évite de mélanger les vêtements du plus petit avec ceux du plus grand. C'est pas mal moins difficile à démêler une fois le séchage terminé. Par contre, il m'arrive souvent de devoir faire le lavage d'un seul trait en catastrophe le dimanche. Et souvent, je n'ai pas le temps de plier les vêtements et ils se retrouvent tout froissés dans les paniers.
Je devrais mettre en pratique les conseils de la célèbre Flylady à ce sujet. La sympathique experte du ménage et de l'organisation suggère notamment de suspendre et de plier les vêtements dès qu'ils sont sortis de la sécheuse. On évite alors de les froisser et c'est un dix ou quinze minutes bien investi : après, c'est fait pour la semaine!
Sur cet autre site, on propose une routine quasi militaire pour le lavage : on fait du lavage général les lundis, mercredis et vendredis. Le jeudi, on lave les serviettes et on se réserve le samedi pour le lavage qui requiert davantage de soins. Moi, j'ai beaucoup de difficulté avec les routines figées dans le béton.
Bref, c'est du "work-in-progress"...un jour peut-être, j'aurai la parfaite routine!
En passant, j'ai découvert un guide formidable sur les symboles d'entretien des vêtements, moi qui n'y comprends jamais rien (et qui lave tout à l'eau froide au cas où..). C'est un guide produit par Industrie Canada et que vous pouvez télécharger ici en pdf. Bonne lecture!!!!
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Christine Simard
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La mère fait des tâches ménagères
11/01/2010
Buvons-nous trop de vin?
Je suis de celles qui aiment bien savourer un petit verre de vin en apéro ou en mangeant. Le vendredi, j'en verse un peu plus dans mon verre pour faire passer les petits stress de la semaine. Mais s'il m'arrivait de boire une demi-bouteille à tous les soirs, d'être incapable de m'en passer et de boire en cachette, j'aurais un gros problème. Et si en plus on ajoute une petite pilule pour les nerfs, c'est un cocktail potentiellement explosif. Et ce n'est pas que dans la Galère que ça existe.
Selon le magazine Working Mothers, aux États-Unis, le nombre de femmes âgées de 30 à 44 ans qui abusent de l'alcool a doublé au cours de la décennie et un enfant sur quatre aurait un père ou une mère dépendant de l'alcool tandis que 4,6 millions de femmes sont alcooliques. Les prescriptions de médicaments auraient bondit de 400% au cours de la dernière décennie. Les femmes seraient 55% plus nombreuses que les hommes à prendre des médicaments contre l'anxiété.
Et pourtant, ce ne sont pas des junkies qui traînent dans les parcs obscures. Ce sont des professionnelles, d'honnêtes mères de familles, des femmes comme vous et moi. Sauriez-vous reconnaître une personne de votre entourage qui entretient une telle dépendance? Et vous, seriez-vous capable de vous auto-diagnostiquer?
Le phénomène ne date pas d'hier : au 18e siècle, des mères se faisaient prescrire une petite dose d'opium quotidienne pour relaxer. De 1969 à 1982, les très populaires valiums ont été les pilules les plus fréquemment prescrites pour aider les mères à combattre leur anxiété.
On fait bien des blagues : oui, être mère est stressant et l'appel du petit verre est très tentant, mais demeurons attentives....
Selon le magazine Working Mothers, aux États-Unis, le nombre de femmes âgées de 30 à 44 ans qui abusent de l'alcool a doublé au cours de la décennie et un enfant sur quatre aurait un père ou une mère dépendant de l'alcool tandis que 4,6 millions de femmes sont alcooliques. Les prescriptions de médicaments auraient bondit de 400% au cours de la dernière décennie. Les femmes seraient 55% plus nombreuses que les hommes à prendre des médicaments contre l'anxiété.
Et pourtant, ce ne sont pas des junkies qui traînent dans les parcs obscures. Ce sont des professionnelles, d'honnêtes mères de familles, des femmes comme vous et moi. Sauriez-vous reconnaître une personne de votre entourage qui entretient une telle dépendance? Et vous, seriez-vous capable de vous auto-diagnostiquer?
Le phénomène ne date pas d'hier : au 18e siècle, des mères se faisaient prescrire une petite dose d'opium quotidienne pour relaxer. De 1969 à 1982, les très populaires valiums ont été les pilules les plus fréquemment prescrites pour aider les mères à combattre leur anxiété.
On fait bien des blagues : oui, être mère est stressant et l'appel du petit verre est très tentant, mais demeurons attentives....
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La mère découvre
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La mère réfléchit
10/29/2010
De plus en plus de mères blogueuses
Vous vous demandiez si vous étiez encore dans le coup avec votre blogue de mère?
Selon un sondage de e-Marketer cité dans Adweek, on prévoit que le nombre de mères blogueuses aux États-Unis passera de 3,7 à 3,9 millions cette année et à 4,4 millions en 2014.
Facebook et Twitter absorbent aussi un grand nombre de mères qui, plutôt que d'entretenir un blogue, préfèrent s'exprimer par le biais d'une plateforme qui requiert moins d'investissement personnel.
En plus d'écrire des blogues, les mères lisent ceux des autres! Cinquante-quatre pour cent des mères internautes lisent des blogues et ce pourcentage passera à 63% en 2014.
Alors que la maternité était souvent un facteur d'isolement, c'est maintenant un prétexte pour communiquer et se réseauter.
Selon un sondage de e-Marketer cité dans Adweek, on prévoit que le nombre de mères blogueuses aux États-Unis passera de 3,7 à 3,9 millions cette année et à 4,4 millions en 2014.
Facebook et Twitter absorbent aussi un grand nombre de mères qui, plutôt que d'entretenir un blogue, préfèrent s'exprimer par le biais d'une plateforme qui requiert moins d'investissement personnel.
En plus d'écrire des blogues, les mères lisent ceux des autres! Cinquante-quatre pour cent des mères internautes lisent des blogues et ce pourcentage passera à 63% en 2014.
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La mère est branchée
10/27/2010
Être parent, est-ce un « job »?
Ce matin, mon frère m'a envoyé ce palmarès des dix métiers les plus stressants selon How Stuff Works et devinez quel est celui qui détient la première position? Eh oui, le « métier » de parent.
Pour les habitués qui ont déjà un ou des enfants, il n'est pas tellement surprenant d'apprendre qu'il est stressant d'être parent. C'est un peu comme se faire dire qu'on aura mal à la mâchoire après un arrachage de dent. Rien d'étonnant là. Le stress est parfois si bien intégré qu'on ne le sens même plus. Il est là et fait ses petits trucs dans son coin et nous on s'y habitue. Vivre avec le stress de la « parentitude », c'est un peu comme vivre avec un coloc désagréable qui se terre dans sa chambre. On essaie de l'ignorer, mais il est toujours là.
En fait, en lisant ce billet, je me suis rendue compte que tout le concept qui consiste à comparer la « parentitude » à un emploi ou à un métier me rend très mal à l'aise. Ne trouvez-vous pas qu'il y a dans ce concept un petit quelque chose de dérangeant?
Ainsi....
1) Un emploi est rémunéré avec du vrai argent : quand on est parent, loin d'être rémunéré, on ne fait que dépenser de ces billets verts, parfois même plus qu'on en gagne!
2) On peut démissionner de son emploi : quand on est parent, on ne peut pas démissionner. En fait, on peut bien essayer, mais au fond, même si on essaie très fort se soustraire à ses responsabilités, on demeure toujours parents, même si ce n'est que théorique.
3) On peut être congédié de son emploi : bien sûr, des ados ou jeunes adultes écorchés ou rebelles peuvent bien essayer de congédier leurs parents, mais sur papier, les parents demeurent les parents.
4) Un métier demande généralement une formation : être parent s'apprend sur le « tas » au fur et à mesure et on n'obtient jamais de diplôme pour couronner nos apprentissages.
5) On peut changer de métier si ça nous chante : mais quand on est parent, on ne peut pas vraiment changer de « carrière »...Devenir parent est un état permanent, en principe.
Bien sûr, être parent est un état qui requiert des efforts, de la persévérance, de l'intelligence, de l'empathie, du courage, de l'endurance mais aussi une certaine forme de talent, de leadership, des capacités de planification et d'organisation et bien d'autres qualités qu'on doit souvent développer dans le cadre de son travail.
Or, pour moi, la principale raison pour laquelle on ne peut pas comparer l'état de parent avec un simple emploi, c'est l'amour. On peut bien aimer son travail, son métier ou sa profession, mais on ne l'aimera jamais inconditionnellement, comme on aime ses enfants. Nous aimons nos enfants inconditionnellement, même quand ils sont terriblement odieux. Si c'était un « job » d'être parent, on ne pourrait jamais aimer nos enfants à ce point.
Connaissez-vous quelqu'un qui aime vraiment son métier ou sa job de manière inconditionnelle?
Moi je n'en connais pas.
Pour les habitués qui ont déjà un ou des enfants, il n'est pas tellement surprenant d'apprendre qu'il est stressant d'être parent. C'est un peu comme se faire dire qu'on aura mal à la mâchoire après un arrachage de dent. Rien d'étonnant là. Le stress est parfois si bien intégré qu'on ne le sens même plus. Il est là et fait ses petits trucs dans son coin et nous on s'y habitue. Vivre avec le stress de la « parentitude », c'est un peu comme vivre avec un coloc désagréable qui se terre dans sa chambre. On essaie de l'ignorer, mais il est toujours là.
En fait, en lisant ce billet, je me suis rendue compte que tout le concept qui consiste à comparer la « parentitude » à un emploi ou à un métier me rend très mal à l'aise. Ne trouvez-vous pas qu'il y a dans ce concept un petit quelque chose de dérangeant?
Ainsi....
1) Un emploi est rémunéré avec du vrai argent : quand on est parent, loin d'être rémunéré, on ne fait que dépenser de ces billets verts, parfois même plus qu'on en gagne!
2) On peut démissionner de son emploi : quand on est parent, on ne peut pas démissionner. En fait, on peut bien essayer, mais au fond, même si on essaie très fort se soustraire à ses responsabilités, on demeure toujours parents, même si ce n'est que théorique.
3) On peut être congédié de son emploi : bien sûr, des ados ou jeunes adultes écorchés ou rebelles peuvent bien essayer de congédier leurs parents, mais sur papier, les parents demeurent les parents.
4) Un métier demande généralement une formation : être parent s'apprend sur le « tas » au fur et à mesure et on n'obtient jamais de diplôme pour couronner nos apprentissages.
5) On peut changer de métier si ça nous chante : mais quand on est parent, on ne peut pas vraiment changer de « carrière »...Devenir parent est un état permanent, en principe.
Bien sûr, être parent est un état qui requiert des efforts, de la persévérance, de l'intelligence, de l'empathie, du courage, de l'endurance mais aussi une certaine forme de talent, de leadership, des capacités de planification et d'organisation et bien d'autres qualités qu'on doit souvent développer dans le cadre de son travail.
Or, pour moi, la principale raison pour laquelle on ne peut pas comparer l'état de parent avec un simple emploi, c'est l'amour. On peut bien aimer son travail, son métier ou sa profession, mais on ne l'aimera jamais inconditionnellement, comme on aime ses enfants. Nous aimons nos enfants inconditionnellement, même quand ils sont terriblement odieux. Si c'était un « job » d'être parent, on ne pourrait jamais aimer nos enfants à ce point.
Connaissez-vous quelqu'un qui aime vraiment son métier ou sa job de manière inconditionnelle?
Moi je n'en connais pas.
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La mère réfléchit
10/23/2010
La maladie, cause de désorganisation familiale?
Vous vous demandez pourquoi je n'ai pas écris depuis le 10 octobre? C'est simple : j'ai été attaquée par un virus de grippe à grandes dents. Le genre qui vous prend par surprise un vendredi soir et qui ne vous lâche pas pendant une semaine. Maux de tête intenses, courbatures, ganglions gros comme des tomates cerises, mal de gorge. La totale. Déjà que j'avais eu un rhume il y a quelques semaines, là ça en était trop!
Le weekend dernier, je l'ai passé sous les couvertures en grelotant et en me demandant si j'allais retourner au boulot le lundi. Tout le weekend, j'ai gobé des Tylénols aux quatre heures pour faire passer la douleur et la fièvre, mais je n'ai eu que très peu de moments de pleine lucidité.
En fait, pendant tout ce temps, je stressais car même malade, je devais m'assurer du roulement à peu près convenable de la maisonnée : avoir des repas pour la semaine à venir, des vêtements propres pour les enfants, signer des !"/"/$/$%??&$ de chèques pour l'école et idéalement, il aurait fallu que j'achète de une nouvelle tuque et des gants à mon aîné et un "suit" de transition automne-hiver pour le petit.
Mon chum a fait son grand possible pour divertir, nourrir et laver les enfants pendant tout le weekend de la semaine dernière, mais sans moi, tout le volet "planification" manquait. Nous nous sommes débrouillés en achetant des repas surgelés pour la semaine à venir, mais pour le reste, ce fut le bordel dans la maison pendant toute la semaine. Dès mardi, la maisonnée était complètement désorganisée. Même si j'ai travaillé de la maison cette journée-là, j'étais dans un état tellement piteux que je n'ai pas été capable de faire du multitâche. Donc, pas de lavage, pas de ménage. R-I-E-N! Depuis, les planchers sont sales, il y a du sable partout, tout traîne et la housse du divan que j'ai lavée il y a 2 semaines n'a jamais été repassée. Le peu d'énergie qui me restait a servi à faire mon boulot, à réchauffer des repas au micro-ondes et à préparer mes monstres le matin.
Ainsi, même si on a un "set up" parfait pour équilibrer sa vie entre le boulot et la vie de famille, il n'en demeure pas moins que la maladie est un facteur de désorganisation majeur. Et là, ce n'était qu'une grippe! Imaginez ceux et celles qui doivent composer avec une maladie grave. Une seule petite grippe et toute la maisonnée fout le camp, les enfants sont habillés tout croche, les repas sont sommairement équilibrés, le ménage n'est pas fait. Il faut "se parler" pour ne pas péter sa coche! Quelques-unes d'entre vous m'ont donnée de bons trucs dans une conversation sur Facebook, mais nous en venons toutes à la conclusion qu'il faut lâcher prise.
Ce weekend, on fait de la récupération : je réponds aux besoins essentiels, comme aller acheter des vêtements automne-hiver aux enfants, faire le plein de petites mitaines et tuques pour ne pas avoir à les chercher le matin, et s'il me reste un peu de courage, je vais faire un peu de rangement et du repassage. J'ai décidé de ne pas cuisiner et d'aller me chercher d'autres repas surgelés parce que j'ai encore besoin d'un peu de repos.
Et là, je viens de vous écrire en prenant un bon petit verre de vin bien mérité! Santé!
Le weekend dernier, je l'ai passé sous les couvertures en grelotant et en me demandant si j'allais retourner au boulot le lundi. Tout le weekend, j'ai gobé des Tylénols aux quatre heures pour faire passer la douleur et la fièvre, mais je n'ai eu que très peu de moments de pleine lucidité.
En fait, pendant tout ce temps, je stressais car même malade, je devais m'assurer du roulement à peu près convenable de la maisonnée : avoir des repas pour la semaine à venir, des vêtements propres pour les enfants, signer des !"/"/$/$%??&$ de chèques pour l'école et idéalement, il aurait fallu que j'achète de une nouvelle tuque et des gants à mon aîné et un "suit" de transition automne-hiver pour le petit.
Mon chum a fait son grand possible pour divertir, nourrir et laver les enfants pendant tout le weekend de la semaine dernière, mais sans moi, tout le volet "planification" manquait. Nous nous sommes débrouillés en achetant des repas surgelés pour la semaine à venir, mais pour le reste, ce fut le bordel dans la maison pendant toute la semaine. Dès mardi, la maisonnée était complètement désorganisée. Même si j'ai travaillé de la maison cette journée-là, j'étais dans un état tellement piteux que je n'ai pas été capable de faire du multitâche. Donc, pas de lavage, pas de ménage. R-I-E-N! Depuis, les planchers sont sales, il y a du sable partout, tout traîne et la housse du divan que j'ai lavée il y a 2 semaines n'a jamais été repassée. Le peu d'énergie qui me restait a servi à faire mon boulot, à réchauffer des repas au micro-ondes et à préparer mes monstres le matin.
Ainsi, même si on a un "set up" parfait pour équilibrer sa vie entre le boulot et la vie de famille, il n'en demeure pas moins que la maladie est un facteur de désorganisation majeur. Et là, ce n'était qu'une grippe! Imaginez ceux et celles qui doivent composer avec une maladie grave. Une seule petite grippe et toute la maisonnée fout le camp, les enfants sont habillés tout croche, les repas sont sommairement équilibrés, le ménage n'est pas fait. Il faut "se parler" pour ne pas péter sa coche! Quelques-unes d'entre vous m'ont donnée de bons trucs dans une conversation sur Facebook, mais nous en venons toutes à la conclusion qu'il faut lâcher prise.
Ce weekend, on fait de la récupération : je réponds aux besoins essentiels, comme aller acheter des vêtements automne-hiver aux enfants, faire le plein de petites mitaines et tuques pour ne pas avoir à les chercher le matin, et s'il me reste un peu de courage, je vais faire un peu de rangement et du repassage. J'ai décidé de ne pas cuisiner et d'aller me chercher d'autres repas surgelés parce que j'ai encore besoin d'un peu de repos.
Et là, je viens de vous écrire en prenant un bon petit verre de vin bien mérité! Santé!
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La mère travaille
10/10/2010
Qu'est-ce que cette chose?
Une soucoupe volante? Un objet de torture?
Mais non, mais non, il s'agit tout simplement d'un gadget pour paresseux dont je ne me passerais plus : cette chose étrange sert à couper les pommes en quartiers plus-que-parfaits sans aucun effort. En vente dans tous les bons magasins pour quelques dollars (j'ai payé le mien 2,99$ à l'épicerie).
Mais non, mais non, il s'agit tout simplement d'un gadget pour paresseux dont je ne me passerais plus : cette chose étrange sert à couper les pommes en quartiers plus-que-parfaits sans aucun effort. En vente dans tous les bons magasins pour quelques dollars (j'ai payé le mien 2,99$ à l'épicerie).
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La mère cuisine
10/08/2010
Non, j'ai pas besoin de ton aide!
Conversation de couple, un jeudi soir :
Moi : « J'ai tellement de choses à faire, il me semble que je ne verrai jamais le bout! »
Et lui de répondre : « Oui, mais...il me semble que je t'aide, non? »
En effet, mon chum est très impliqué dans notre vie familiale. Sérieusement...mise à part le fait qu'il ne fait pas la cuisine, il n'y a pas grand chose à son épreuve. Il fait le lavage, donne les bains aux enfants, les amène au parc, joue avec eux, fait des devoirs (on se partage la tâche), vide les poubelles (eh!), se lève la nuit (ok, des fois je dois lui donner un petit coup de pied sous les couvertures pour qu'il se lève, mais bon...) et plein d'autres choses qui font partie de la vie.
Mais...« m'aide »-t-il?
Moi, je dis que non. Il est impliqué, ça oui, mais il ne « m'aide » pas. Et moi, est-ce que je l'aide? Oui, nous nous aidons mutuellement, mais fondamentalement , nous sommes plutôt impliqués, l'un et l'autre, dans notre vie familiale, non? Je n'ai pas besoin d'aide, mais d'implication.
Mon homme est super impliqué, mais sa réaction témoigne d'un petit travers dans la perception qu'on certains hommes lorsqu'il s'agit de l'implication familiale. C'est une question de philosophie, mais « aider » signifie qu'on se positionne comme une ressource d'appoint, pas forcément indispensable, alors qu'en étant entièrement « impliqué », on fait le choix très conscient de sa responsabilité face à sa vie familiale.
Bref, il n'y a pas matière à en faire une chicane de couple, mais je trouve qu'il s'agit d'une différence de perception assez importante. Qu'en pensez-vous?
Sur ce, bone fin de semaine! Profitez-en bien! Pour ma part, j'ai passé une bien meilleure semaine que la dernière et je vous remercie très sincèrement de tous vos bons mots de la semaine passée!
Moi : « J'ai tellement de choses à faire, il me semble que je ne verrai jamais le bout! »
Et lui de répondre : « Oui, mais...il me semble que je t'aide, non? »
En effet, mon chum est très impliqué dans notre vie familiale. Sérieusement...mise à part le fait qu'il ne fait pas la cuisine, il n'y a pas grand chose à son épreuve. Il fait le lavage, donne les bains aux enfants, les amène au parc, joue avec eux, fait des devoirs (on se partage la tâche), vide les poubelles (eh!), se lève la nuit (ok, des fois je dois lui donner un petit coup de pied sous les couvertures pour qu'il se lève, mais bon...) et plein d'autres choses qui font partie de la vie.
Mais...« m'aide »-t-il?
Moi, je dis que non. Il est impliqué, ça oui, mais il ne « m'aide » pas. Et moi, est-ce que je l'aide? Oui, nous nous aidons mutuellement, mais fondamentalement , nous sommes plutôt impliqués, l'un et l'autre, dans notre vie familiale, non? Je n'ai pas besoin d'aide, mais d'implication.
Mon homme est super impliqué, mais sa réaction témoigne d'un petit travers dans la perception qu'on certains hommes lorsqu'il s'agit de l'implication familiale. C'est une question de philosophie, mais « aider » signifie qu'on se positionne comme une ressource d'appoint, pas forcément indispensable, alors qu'en étant entièrement « impliqué », on fait le choix très conscient de sa responsabilité face à sa vie familiale.
Bref, il n'y a pas matière à en faire une chicane de couple, mais je trouve qu'il s'agit d'une différence de perception assez importante. Qu'en pensez-vous?
Sur ce, bone fin de semaine! Profitez-en bien! Pour ma part, j'ai passé une bien meilleure semaine que la dernière et je vous remercie très sincèrement de tous vos bons mots de la semaine passée!
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La mère réfléchit
10/04/2010
168 heures par semaine : mes bémols
À la fin d'août, je vous faisais part de la portion positive de ma critique au sujet du bouquin intitulé 168 hours : you have more time than you think de la journaliste Laura Vanderkam. Je vous avais promis de vous livrer mes bémols sur sa théorie. Je suis un peu en retard dans la livraison, mais vaut mieux tard que jamais.
De manière générale, disons que je suis un peu allergique aux recettes qui ont la prétention de pouvoir changer notre existence d'un coup de baguette magique. Oui, je crois qu'on peut remettre sa vie sur la bonne voie et maximiser son potentiel de satisfaction personnel et professionnel, mais je crains comme la peste les gourous qui nous laissent inéluctablement croire qu'il s'agit de vouloir pour pouvoir.
C'est l'aspect qui m'a déçu de l'ouvrage de Vanderkam. Même si ses idées sur la gestion du temps peuvent avoir un effet positif sur l'organisation générale de nos vies, il y a ce petit je ne sais quoi d'un peu racoleur et - excusez l'expression de mon cru - « gourounesque » qui m'a agacé du début à la fin. En apportant pourtant de très bons points sur la manière dont nous pourrions mieux gérer notre temps, elle réussit néanmoins à semer pas très discrètement l'idée qu'il est impossible de se réaliser pleinement si on ne devient pas son propre patron. Pire, derrière cette idée selon laquelle il n'y a point de salut pour les misérables salariés, elle laisse planer encore moins subtilement qu'il suffit de créer sa propre entreprise pour rouler sur l'or, et par conséquent, jouir d'un total contrôle sur sa vie.
Même si c'est extrêmement tentant de vouloir démarrer son entreprise, il faut avoir des affinités avec l'entrepreneuriat et quand on rate son coup, qu'on y engloutit toutes ses économies ou qu'on s'endette sans réussir, on ne doit certainement pas se sentir en contrôle de sa vie. En fait, pour certains et certaines - dont j'en suis - le fait d'être salarié peut aussi apporter une certaine liberté : on ne porte pas tout le sort de l'entreprise sur nos épaules. Et franchement, même si j'ai du mal à m'organiser le matin, avec de jeunes enfants, je préfère encore, pour le moment, aller bosser là où je sais que j'aurai un salaire régulièrement versé aux deux semaines. Bref, même si l'entrepreneuriat est solution attrayante pour les unes (et les uns), je ne crois pas que ce soit la seule recette pour se sentir en contrôle de sa vie. Bien d'autres facteurs peuvent jouer dans cette équation, à commencer par la satisfaction que l'on tire de son job salarié, de sa vie personnelle et familiale.
Si je rencontrais Laura Vanderkam, je lui dirais qu'elle a réussi à me donner le goût de mieux comprendre mon emploi du temps, de me donner les moyens de le maximiser et de réfléchir davantage sur l'équilibre entre les tâches domestiques et le temps consacré aux loisirs et à l'exercice. J'ajouterais cependant que l'équilibre ultime n'a rien de magique et qu'il est le résultat d'un savant dosage entre la vie personnelle, familiale et professionnelle qui fait l'objet de nombreux ajustements selon la réalité et les valeurs de chacun. Et le fait de devenir son propre patron n'est pas en soi, un gage d'équilibre!
De manière générale, disons que je suis un peu allergique aux recettes qui ont la prétention de pouvoir changer notre existence d'un coup de baguette magique. Oui, je crois qu'on peut remettre sa vie sur la bonne voie et maximiser son potentiel de satisfaction personnel et professionnel, mais je crains comme la peste les gourous qui nous laissent inéluctablement croire qu'il s'agit de vouloir pour pouvoir.
C'est l'aspect qui m'a déçu de l'ouvrage de Vanderkam. Même si ses idées sur la gestion du temps peuvent avoir un effet positif sur l'organisation générale de nos vies, il y a ce petit je ne sais quoi d'un peu racoleur et - excusez l'expression de mon cru - « gourounesque » qui m'a agacé du début à la fin. En apportant pourtant de très bons points sur la manière dont nous pourrions mieux gérer notre temps, elle réussit néanmoins à semer pas très discrètement l'idée qu'il est impossible de se réaliser pleinement si on ne devient pas son propre patron. Pire, derrière cette idée selon laquelle il n'y a point de salut pour les misérables salariés, elle laisse planer encore moins subtilement qu'il suffit de créer sa propre entreprise pour rouler sur l'or, et par conséquent, jouir d'un total contrôle sur sa vie.
Même si c'est extrêmement tentant de vouloir démarrer son entreprise, il faut avoir des affinités avec l'entrepreneuriat et quand on rate son coup, qu'on y engloutit toutes ses économies ou qu'on s'endette sans réussir, on ne doit certainement pas se sentir en contrôle de sa vie. En fait, pour certains et certaines - dont j'en suis - le fait d'être salarié peut aussi apporter une certaine liberté : on ne porte pas tout le sort de l'entreprise sur nos épaules. Et franchement, même si j'ai du mal à m'organiser le matin, avec de jeunes enfants, je préfère encore, pour le moment, aller bosser là où je sais que j'aurai un salaire régulièrement versé aux deux semaines. Bref, même si l'entrepreneuriat est solution attrayante pour les unes (et les uns), je ne crois pas que ce soit la seule recette pour se sentir en contrôle de sa vie. Bien d'autres facteurs peuvent jouer dans cette équation, à commencer par la satisfaction que l'on tire de son job salarié, de sa vie personnelle et familiale.
Si je rencontrais Laura Vanderkam, je lui dirais qu'elle a réussi à me donner le goût de mieux comprendre mon emploi du temps, de me donner les moyens de le maximiser et de réfléchir davantage sur l'équilibre entre les tâches domestiques et le temps consacré aux loisirs et à l'exercice. J'ajouterais cependant que l'équilibre ultime n'a rien de magique et qu'il est le résultat d'un savant dosage entre la vie personnelle, familiale et professionnelle qui fait l'objet de nombreux ajustements selon la réalité et les valeurs de chacun. Et le fait de devenir son propre patron n'est pas en soi, un gage d'équilibre!
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La mère travaille
10/02/2010
Le dérapage de la mère
Vous vous demandez si j'ai abandonné mon blogue...No...Not a chance, comme on dit en latin !
Si j'écris moins souvent depuis la rentrée, c'est que je suis complètement dépassée par la gestion de ma famille et mon retour au travail. À ceci s'ajoute une colonie de microbes sans aucun scrupule qui a décidé de d'élire domicile entre mes bronches et mes sinus. Malgré toutes mes bonnes intentions, me voici qui nage en pleine mer de désorganisation familiale.
D'abord, tous les matins, je me suis levée en retard. Le manque de sommeil des dernières semaines, causé par bébé-la-terreur-qui-se-réveille-toutes-les-nuits, m'a rentré dedans. Même s'il a recommencé à dormir depuis une semaine, moi je n'ai pas récupéré. Tous les matins, je me suis changée au moins trois ou quatre fois, incapable de décider quoi mettre la veille. J'avais l'air trop grosse, trop bête, trop poche, bref, toutes les raisons étaient bonnes pour me changer. Et rien que pour me faciliter la vie, mes cheveux ont décidé de se transformer en grosse motte poreuse. Il me faut trois fois plus de temps qu'à l'habitude pour les sécher, les salauds!
J'ai commencé la semaine avec cinq minutes de retard sur l'horaire prévu et j'ai terminé avec une grosse demi-heure. De jour en jour, même si l'aîné fait son gros possible pour respecter toutes les étapes de sa nouvelle routine matinale, bébé-la-terreur, lui, fait tout en son pouvoir pour me ralentir : jeter toute sa nourriture par terre, répandre tout son gruau sur ses vêtements, menacer de détruire une plante ou une lampe pendant que j'essaie d'avaler une toast, faire un gros caca dans sa couche un peu trop tôt pour nier la chose et l'amener tel quel à la garderie, menacer de faire tomber l'étagère de la cuisine ou encore crier au meurtre pour strictement rien. Je vous le dis, cet enfant vient tout droit de l'enfer! Il a tout juste un an et il a déjà cassé tous mes plats en pyrex (une armoire qui n'avait pas été sécurisée), un abat-jour IKÉA (quoi que c'est pas trop difficile à briser) et toutes les télécommandes (la moitié des boutons ne fonctionnent plus!!!).
Bref, à ceci, s'ajoute mon incapacité à gérer la vie du petit matin. Je peux gérer d'énormes projets super complexes au boulot, mais le petit matin me pose un problème, car une partie de mon inconscient refuse de se sentir bousculé. Et c'est ainsi que la portion incontrôlable de mon cerveau (gauche ou droite?) m'empêche systématiquement de penser avant 7h00. En fait, c'est cette partie bizarre de ma petite tête qui m'oblige à prendre un café alors que je n'ai A-B-S-O-L-U-M-E-N-T pas le temps d'en prendre un. Cette même portion de ma petite tête m'oblige même à lire le J-O-U-R-N-A-L. Hummm...ça va mal, très mal et de mal en pis.
Et hier matin, tout a foutu l'camp! Une demi-heure trop tard, j'ai « strappé » mes deux petits monstres à leurs sièges respectifs et j'ai foncé tout droit vers l'école, puis la garderie. Mais j'étais tellement en retard que j'ai manqué le dernier train offert sur la rive-sud (à 8h20). Je me suis donc résignée à prendre la voiture pour me rendre au boulot, mais mon cerveau un peu désorienté a décidé de me faire prendre la mauvaise sortie sur l'autoroute et je me suis retrouvée sur le mauvais chemin, quelque part dans la campagne « longueuilloise » (oui, ça existe la campagne par là-bas!), pas très loin des vaches et des boeufs. Quelque part entre l'aéroport de St-Hubert et un champ de blé d'inde, je jonglais avec l'idée de retourner dans le trafic de la 116 et celle de me frayer un chemin dans la banlieue des banlieues en direction du pont Jacques-Cartier. Finalement, je me suis retrouvée sur le pont sans trop savoir comment, mais juste pour me narguer un peu plus, ça avançait à pas de tortue alors que le gars à la radio disait que l'heure de pointe y était terminée. Grrrr.
Tout ça pour vous dire qu'il ne faut pas sous-estimer les écueils d'un retour au boulot avec des petits monstres à la traîne et un groupe de microbes organisés pour vous faire déraper. Malgré toutes les bonnes intentions, la période d'adaptation à la nouvelle routine est parfois un peu plus longue que prévue et ce, même si on se croit très expérimentée avec un premier enfant. Le fait d'en ajouter un deuxième à l'équation (surtout si c'est une adorable petite peste), complique les choses. Et si en plus votre cerveau décide de ne pas coopérer, c'est le désespoir.
Sur ce, je vous souhaite un bon week-end et moi, je vais essayer de récupérer de cette semaine difficile.
Si j'écris moins souvent depuis la rentrée, c'est que je suis complètement dépassée par la gestion de ma famille et mon retour au travail. À ceci s'ajoute une colonie de microbes sans aucun scrupule qui a décidé de d'élire domicile entre mes bronches et mes sinus. Malgré toutes mes bonnes intentions, me voici qui nage en pleine mer de désorganisation familiale.
D'abord, tous les matins, je me suis levée en retard. Le manque de sommeil des dernières semaines, causé par bébé-la-terreur-qui-se-réveille-toutes-les-nuits, m'a rentré dedans. Même s'il a recommencé à dormir depuis une semaine, moi je n'ai pas récupéré. Tous les matins, je me suis changée au moins trois ou quatre fois, incapable de décider quoi mettre la veille. J'avais l'air trop grosse, trop bête, trop poche, bref, toutes les raisons étaient bonnes pour me changer. Et rien que pour me faciliter la vie, mes cheveux ont décidé de se transformer en grosse motte poreuse. Il me faut trois fois plus de temps qu'à l'habitude pour les sécher, les salauds!
J'ai commencé la semaine avec cinq minutes de retard sur l'horaire prévu et j'ai terminé avec une grosse demi-heure. De jour en jour, même si l'aîné fait son gros possible pour respecter toutes les étapes de sa nouvelle routine matinale, bébé-la-terreur, lui, fait tout en son pouvoir pour me ralentir : jeter toute sa nourriture par terre, répandre tout son gruau sur ses vêtements, menacer de détruire une plante ou une lampe pendant que j'essaie d'avaler une toast, faire un gros caca dans sa couche un peu trop tôt pour nier la chose et l'amener tel quel à la garderie, menacer de faire tomber l'étagère de la cuisine ou encore crier au meurtre pour strictement rien. Je vous le dis, cet enfant vient tout droit de l'enfer! Il a tout juste un an et il a déjà cassé tous mes plats en pyrex (une armoire qui n'avait pas été sécurisée), un abat-jour IKÉA (quoi que c'est pas trop difficile à briser) et toutes les télécommandes (la moitié des boutons ne fonctionnent plus!!!).
Bref, à ceci, s'ajoute mon incapacité à gérer la vie du petit matin. Je peux gérer d'énormes projets super complexes au boulot, mais le petit matin me pose un problème, car une partie de mon inconscient refuse de se sentir bousculé. Et c'est ainsi que la portion incontrôlable de mon cerveau (gauche ou droite?) m'empêche systématiquement de penser avant 7h00. En fait, c'est cette partie bizarre de ma petite tête qui m'oblige à prendre un café alors que je n'ai A-B-S-O-L-U-M-E-N-T pas le temps d'en prendre un. Cette même portion de ma petite tête m'oblige même à lire le J-O-U-R-N-A-L. Hummm...ça va mal, très mal et de mal en pis.
Et hier matin, tout a foutu l'camp! Une demi-heure trop tard, j'ai « strappé » mes deux petits monstres à leurs sièges respectifs et j'ai foncé tout droit vers l'école, puis la garderie. Mais j'étais tellement en retard que j'ai manqué le dernier train offert sur la rive-sud (à 8h20). Je me suis donc résignée à prendre la voiture pour me rendre au boulot, mais mon cerveau un peu désorienté a décidé de me faire prendre la mauvaise sortie sur l'autoroute et je me suis retrouvée sur le mauvais chemin, quelque part dans la campagne « longueuilloise » (oui, ça existe la campagne par là-bas!), pas très loin des vaches et des boeufs. Quelque part entre l'aéroport de St-Hubert et un champ de blé d'inde, je jonglais avec l'idée de retourner dans le trafic de la 116 et celle de me frayer un chemin dans la banlieue des banlieues en direction du pont Jacques-Cartier. Finalement, je me suis retrouvée sur le pont sans trop savoir comment, mais juste pour me narguer un peu plus, ça avançait à pas de tortue alors que le gars à la radio disait que l'heure de pointe y était terminée. Grrrr.
Tout ça pour vous dire qu'il ne faut pas sous-estimer les écueils d'un retour au boulot avec des petits monstres à la traîne et un groupe de microbes organisés pour vous faire déraper. Malgré toutes les bonnes intentions, la période d'adaptation à la nouvelle routine est parfois un peu plus longue que prévue et ce, même si on se croit très expérimentée avec un premier enfant. Le fait d'en ajouter un deuxième à l'équation (surtout si c'est une adorable petite peste), complique les choses. Et si en plus votre cerveau décide de ne pas coopérer, c'est le désespoir.
Sur ce, je vous souhaite un bon week-end et moi, je vais essayer de récupérer de cette semaine difficile.
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La mère travaille
9/25/2010
Grippée et maganée
Si je n'ai pas écrit depuis une semaine, c'est que je suis aux prises avec une espèce de grippe à retardement qui n'en finit plus de finir. Hier, j'ai pas dormi de la nuit, complètement prise d'assaut par une toux qui voulait ma peau.
Ce soir, c'est pas tellement mieux. J'ai des courbatures et l'air hagard.
Je vous reviens dès que je me serai débarrassée de mon terrible microbe.
Bon dimanche demain....(et dire que je devrai quand même aller faire la %&*+&?%$/| d'épicerie...argh...)
Ce soir, c'est pas tellement mieux. J'ai des courbatures et l'air hagard.
Je vous reviens dès que je me serai débarrassée de mon terrible microbe.
Bon dimanche demain....(et dire que je devrai quand même aller faire la %&*+&?%$/| d'épicerie...argh...)
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La mère dans tous ses états
9/19/2010
Êtes-vous prête à retourner travailler?
Voilà un mois que je suis de retour au boulot et j'ai décidé de vous en parler un peu, car je sais que certaines d'entre vous y retournerons d'ici quelques mois.
Voici quelques-unes de mes réflexions sur le sujet :
1. Rester en contact avec son milieu de travail : après un accouchement, on a souvent envie de se retirer un peu de la circulation pour vivre à fond sa maternité. Même si c'est tout à fait sain de se plonger tête première dans son rôle de maman, je pense qu'il est essentiel de se manifester à quelques reprises auprès de son employeur pendant son congé. D'abord pour demeurer informée de ce qui se passe dans le milieu de travail, ensuite pour ne pas se faire oublier et enfin tout simplement parce qu'il est humainement plus agréable de rester en contact (à moins qu'on déteste son milieu et ça, c'est une autre histoire).
2. Garder son réseau bien vivant : si on est une professionnelle, il n'est pas mauvais de trouver le temps de participer à une ou deux activités dans son cercle (un congrès, un colloque). Une petite journée passée loin de bébé peut être très bénéfique pour le réseau de maman (et pour son moral aussi). Ça fait du bien de se retrouver avec des adultes et de laisser sa paire de culotte de jogging à la maison!
3. Parfaire ses connaissances : Pendant notre congé de maternité, quand bébé commence à nous laisser un peu souffler en faisant des siestes, pourquoi ne pas en profiter pour mettre à jour ses connaissances professionnelles? Quand on travaille, on a jamais le temps! Peu importe notre milieu de travail, on peut toujours parfaire son éducation, même de manière informelle. Pour ma part, j'ai lu un ouvrage savant sur la gestion. Je n'ai pas la prétention de l'avoir lu au complet, mais je me suis rafraîchie la mémoire. Je me suis sentie moins « rouillée » à mon retour.
4. Le syndrôme « je suis dépassée » : facile de se sentir inadéquate après un an d'absence, mais l'est-on vraiment? Qu'est-ce qui compte le plus : les années qui ont précédé la grossesse ou celle où l'on s'est absentée? Une année, c'est si vite passé!
5. Reprendre sa vie sociale professionnelle : après une longue absence, toutes les raisons sont bonnes pour aller luncher avec ses collègues! C'est aussi une bonne manière de renouer informellement avec son milieu et surtout, d'éviter l'isolement.
Au delà de ces cinq petites réflexions, je me suis rendue à l'évidence qu'il faut être prête - intellectuellement, émotivement et même physiquement - à reprendre le collier. Il faut se sentir à l'aise de laisser bébé à la garderie, bien sûr, mais il faut aussi sentir qu'on a encore un peu de passion pour son travail. Car si une année passe très vite, c'est suffisamment long se sentir un peu perdue. Il faut aussi être prête à reprendre la routine et s'attendre à ce que les enfants vous en fassent voir de toutes les couleurs. Pour ma part, bébé a décidé qu'il se réveillait toutes les nuits depuis que j'ai recommencé à travailler (lui qui dormait si bien avant!). Si vous vous demandez pourquoi j'écris moins souvent, eh bien, vous avez la réponse! Le sommeil me manque un-ti-peu...
Et vous, comment avez-vous vécu votre retour au travail? Et si vous êtes en congé présentement, comment envisagez-vous votre retour?
Voici quelques-unes de mes réflexions sur le sujet :
1. Rester en contact avec son milieu de travail : après un accouchement, on a souvent envie de se retirer un peu de la circulation pour vivre à fond sa maternité. Même si c'est tout à fait sain de se plonger tête première dans son rôle de maman, je pense qu'il est essentiel de se manifester à quelques reprises auprès de son employeur pendant son congé. D'abord pour demeurer informée de ce qui se passe dans le milieu de travail, ensuite pour ne pas se faire oublier et enfin tout simplement parce qu'il est humainement plus agréable de rester en contact (à moins qu'on déteste son milieu et ça, c'est une autre histoire).
2. Garder son réseau bien vivant : si on est une professionnelle, il n'est pas mauvais de trouver le temps de participer à une ou deux activités dans son cercle (un congrès, un colloque). Une petite journée passée loin de bébé peut être très bénéfique pour le réseau de maman (et pour son moral aussi). Ça fait du bien de se retrouver avec des adultes et de laisser sa paire de culotte de jogging à la maison!
3. Parfaire ses connaissances : Pendant notre congé de maternité, quand bébé commence à nous laisser un peu souffler en faisant des siestes, pourquoi ne pas en profiter pour mettre à jour ses connaissances professionnelles? Quand on travaille, on a jamais le temps! Peu importe notre milieu de travail, on peut toujours parfaire son éducation, même de manière informelle. Pour ma part, j'ai lu un ouvrage savant sur la gestion. Je n'ai pas la prétention de l'avoir lu au complet, mais je me suis rafraîchie la mémoire. Je me suis sentie moins « rouillée » à mon retour.
4. Le syndrôme « je suis dépassée » : facile de se sentir inadéquate après un an d'absence, mais l'est-on vraiment? Qu'est-ce qui compte le plus : les années qui ont précédé la grossesse ou celle où l'on s'est absentée? Une année, c'est si vite passé!
5. Reprendre sa vie sociale professionnelle : après une longue absence, toutes les raisons sont bonnes pour aller luncher avec ses collègues! C'est aussi une bonne manière de renouer informellement avec son milieu et surtout, d'éviter l'isolement.
Au delà de ces cinq petites réflexions, je me suis rendue à l'évidence qu'il faut être prête - intellectuellement, émotivement et même physiquement - à reprendre le collier. Il faut se sentir à l'aise de laisser bébé à la garderie, bien sûr, mais il faut aussi sentir qu'on a encore un peu de passion pour son travail. Car si une année passe très vite, c'est suffisamment long se sentir un peu perdue. Il faut aussi être prête à reprendre la routine et s'attendre à ce que les enfants vous en fassent voir de toutes les couleurs. Pour ma part, bébé a décidé qu'il se réveillait toutes les nuits depuis que j'ai recommencé à travailler (lui qui dormait si bien avant!). Si vous vous demandez pourquoi j'écris moins souvent, eh bien, vous avez la réponse! Le sommeil me manque un-ti-peu...
Et vous, comment avez-vous vécu votre retour au travail? Et si vous êtes en congé présentement, comment envisagez-vous votre retour?
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La mère travaille
9/13/2010
Des chèques, des chèques et encore des chèques!
Petite frustration ici.
De toute ma vie, je n'ai jamais fait de chèque, sauf en de très rares occasions. Puis, il a fallu faire une série de chèques post-datés pour la garderie. Maintenant, à l'école, il faut faire des chèques pour le service de garde, pour les activités parascolaires, pour les repas du traiteur (c'est facultatif, bien sûr) et pour les activités des journées pédagogiques. Au moins, au Centre de la petite enfance où est inscrit on plus jeune, on peut payer par virement automatique. Dieu merci!
À ceci s'ajoutent les chèques que l'on doit faire pour les activités sportives et culturelles de la ville. Certaines municipalités, comme Sainte-Julie, offrent maintenant de payer par Internet, mais je ne crois pas que ce soit la majorité. Ce serait si pratique, pourtant!
Sincèrement, ce qui me gruge le plus de temps au cours de cette rentrée scolaire, c'est de tirer des dizaines de chèques et de devoir remplir autant de formulaires « papier » souvent très difficiles à décoder. C'est une perte de temps monumentale.
Ahhhh....ça me fait du bien de le dire!
De toute ma vie, je n'ai jamais fait de chèque, sauf en de très rares occasions. Puis, il a fallu faire une série de chèques post-datés pour la garderie. Maintenant, à l'école, il faut faire des chèques pour le service de garde, pour les activités parascolaires, pour les repas du traiteur (c'est facultatif, bien sûr) et pour les activités des journées pédagogiques. Au moins, au Centre de la petite enfance où est inscrit on plus jeune, on peut payer par virement automatique. Dieu merci!
À ceci s'ajoutent les chèques que l'on doit faire pour les activités sportives et culturelles de la ville. Certaines municipalités, comme Sainte-Julie, offrent maintenant de payer par Internet, mais je ne crois pas que ce soit la majorité. Ce serait si pratique, pourtant!
Sincèrement, ce qui me gruge le plus de temps au cours de cette rentrée scolaire, c'est de tirer des dizaines de chèques et de devoir remplir autant de formulaires « papier » souvent très difficiles à décoder. C'est une perte de temps monumentale.
Ahhhh....ça me fait du bien de le dire!
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9/10/2010
Entrevue « twiteresque » : la couvée de princesse en 140 caractères!
Portrait par Eve Bardin |
1.Qui es-tu? D'où viens-tu? Que fais-tu dans la vie? Combien d'enfants as-tu?
Karine Binette, (jeune) Lévisienne originaire de la Mauricie, fabriquant des enfants et élevant 3 bijoux (ou le contraire?!)(108)
2. Depuis quand blogues-tu? Pourquoi bloguer? Qu'est-ce que cela t'apporte?
Je suis une blogueuse de la cuvée 2007. J’ai débuté parce que j’étais une maman à la maison avec 3 jeunes enfants et j’avais besoin de relations humaines … avec des adultes. (142)
3. Tu aimes fabriquer des bijoux. Où trouves-tu l'inspiration pour tes créations?
Je trouve mon inspiration dans les couleurs et les textures. Je me fie beaucoup à mon instinct. C’est un défi de créer des modèles uniques. (115)
4. Quel est ton sujet d'écriture préféré?
J’aime écrire le quotidien, les anecdotes qui ponctuent notre vie, en les imageant … parfois j’exagère à peine. (94)
5. Quel est le plus grand défi d'une famille où les enfants sont majoritaires?
Trouver le juste milieu. Être présent sans se laisser envahir. Être « cool » et strict à la fois. Et surtout, surtout, ne pas les laisser prendre le dessus sur nous. (135)
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Entrevues Twiteresques
9/09/2010
Il marche! Mon bébé marche!
Ces moments nous rendent toujours un peu émotifs....Alors voilà, mon bébé de 13 mois n'est déjà plus un bébé...il marche! Et c'est bien un gars...regardez comme il semble heureux de tenir la télécommande!!!!
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La mère dans tous ses états
9/07/2010
Retour au travail : apprivoiser le changement
En prenant l’autobus, j’ai constaté que je devrai apprendre par coeur trois horaires de plus qu’avant. À bord, les gens ont changé. Toujours les mêmes jeunes cégepiens, mais des visages complètement différents, plus jeunes encore, il me semble. Au métro, tous les guichets sont désormais équipés de cartes à puce et il y a des bixi partout. De nouveaux édifices ont remplacés les anciens qui ne tenaient qu’à un fil, de nouveaux commerces ont pignon sur rue. Tiens! Il y a maintenant une terrasse là où j’aimais aller prendre mon café. Un an plus tard, le monde a changé, la ville s’est refait une beauté.
Maintenant trois semaines que je suis de retour au bureau. Je croise des visages que je ne suis pas toujours sûre de reconnaître. Certains ont un peu vieilli, parfois c’est seulement la coiffure qui est différente. Des collègues ont désormais de nouveaux postes, l’organigramme a un peu changé. Mon bureau a été relocalisé (pour le mieux) et j’ai de nouveaux voisins. J’ai parfois l’impression de revenir au bureau après un simple congé de trois semaines et de reprendre mes dossiers là où je les avais laissés. À d’autres moments, j’ai pourtant l’impression d’avoir migré pendant dix ans sur une autre planète. Pourquoi cette distorsion? Pourquoi ce sentiment que « tout a changé » et que pourtant « tout est encore pareil »?
Quand on retourne au bureau après une longue absence, même dans les meilleures conditions, le plus difficile est de jauger avec une relative précision ce qui a véritablement changé. Distinguer l’évolution de surface de ce qui a véritablement bouleversé l’écosystème de son milieu. Ainsi, au-delà de la couleur des murs, de la disposition du mobilier et des nouveaux visages, il y a l’imperceptible, le « non-dit » qui dit tout, cet espèce de fil invisible qui relie les humains entre eux et qui, selon le climat, est souple ou tendu. Et je crois que le sentiment de distorsion vient de là. S’il y a de véritables transformations bien tangibles, il faut néanmoins un peu plus de temps pour saisir l’évolution de l’imperceptible. C'est, il me semble, un aspect tellement central. Et si j'ai souvent lu des articles ou des conseils pour se préparer au retour au boulot, on aborde pourtant rarement cette dimension.
Et moi, ai-je changé? Un deuxième enfant m'a-t-il donné un peu plus de ceci ou de cela? Suis-je transformée par cette absence d'un an? Une chose est certaine, le détachement de la dernière année me donne un regard différent sur les problématiques qui elles, sont essentiellement les mêmes qu'avant. Un regard plus englobant, tourné vers l'avenir, plus confiant. Curieusement, cette année loin du brouhaha quotidien à prendre soin d'un petit être m'a redonnée l'assurance que tout ira bien, no matter what. Et comme le chantait Bob Marley, Don't worry, everything's gonna be alright...
Maintenant trois semaines que je suis de retour au bureau. Je croise des visages que je ne suis pas toujours sûre de reconnaître. Certains ont un peu vieilli, parfois c’est seulement la coiffure qui est différente. Des collègues ont désormais de nouveaux postes, l’organigramme a un peu changé. Mon bureau a été relocalisé (pour le mieux) et j’ai de nouveaux voisins. J’ai parfois l’impression de revenir au bureau après un simple congé de trois semaines et de reprendre mes dossiers là où je les avais laissés. À d’autres moments, j’ai pourtant l’impression d’avoir migré pendant dix ans sur une autre planète. Pourquoi cette distorsion? Pourquoi ce sentiment que « tout a changé » et que pourtant « tout est encore pareil »?
Quand on retourne au bureau après une longue absence, même dans les meilleures conditions, le plus difficile est de jauger avec une relative précision ce qui a véritablement changé. Distinguer l’évolution de surface de ce qui a véritablement bouleversé l’écosystème de son milieu. Ainsi, au-delà de la couleur des murs, de la disposition du mobilier et des nouveaux visages, il y a l’imperceptible, le « non-dit » qui dit tout, cet espèce de fil invisible qui relie les humains entre eux et qui, selon le climat, est souple ou tendu. Et je crois que le sentiment de distorsion vient de là. S’il y a de véritables transformations bien tangibles, il faut néanmoins un peu plus de temps pour saisir l’évolution de l’imperceptible. C'est, il me semble, un aspect tellement central. Et si j'ai souvent lu des articles ou des conseils pour se préparer au retour au boulot, on aborde pourtant rarement cette dimension.
Et moi, ai-je changé? Un deuxième enfant m'a-t-il donné un peu plus de ceci ou de cela? Suis-je transformée par cette absence d'un an? Une chose est certaine, le détachement de la dernière année me donne un regard différent sur les problématiques qui elles, sont essentiellement les mêmes qu'avant. Un regard plus englobant, tourné vers l'avenir, plus confiant. Curieusement, cette année loin du brouhaha quotidien à prendre soin d'un petit être m'a redonnée l'assurance que tout ira bien, no matter what. Et comme le chantait Bob Marley, Don't worry, everything's gonna be alright...
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La mère travaille
9/04/2010
La mère pressée : trucs pour la cuisine
J'ai expérimenté quelques trucs de mère pressée que j'ai envie de partager avec vous (à condition que vous me dévoiliez les vôtres!) :
1. Oups! Vous préparez votre macaroni aux tomates style « celui de ma mère » et vous vous rendez compte qu'il n'y a plus de jus de tomates. Vous courrez à l'épicerie? Non, non et non, pas besoin : il suffit de diluer 1 petite boîte de conserve de pâte de tomate avec de l'eau (trois fois la quantité d'eau vs quantité de pâte de tomate).
2. Je garde toujours de l'ail émincé en pot acheté à l'épicerie. J'aime bien l'ail frais, mais quand j'ai pas envie de l'émincer moi-même, c'est satisfaisant.
3. J'ai toujours à ma portée des fines herbes réfrigérées (aneth, basilic, etc) ou congelées. J'aime beaucoup le gingembre congelé qu'on trouve à l'épicerie. Un excellent dépanneur.
4. Les ingrédients que j'ai en permanence dans mon frigo ou mon armoire : sauce soya, huile de sésame, huile d'olive, miel, moutarde de Dijon, crème de champignon, soupe à l'oignon, boîtes de tomates en conserve, lentilles, pois chiches, légumes congelés (mélange asiatique, macédoine et maïs en particulier). On peut faire plein de trucs avec ça!
5. Pendant la cuisson de mes aliments, je range tout au fur et à mesure. Quand j'ai terminé, il ne reste qu'un plat ou deux à ranger. C'est moins décourageant!
1. Oups! Vous préparez votre macaroni aux tomates style « celui de ma mère » et vous vous rendez compte qu'il n'y a plus de jus de tomates. Vous courrez à l'épicerie? Non, non et non, pas besoin : il suffit de diluer 1 petite boîte de conserve de pâte de tomate avec de l'eau (trois fois la quantité d'eau vs quantité de pâte de tomate).
2. Je garde toujours de l'ail émincé en pot acheté à l'épicerie. J'aime bien l'ail frais, mais quand j'ai pas envie de l'émincer moi-même, c'est satisfaisant.
3. J'ai toujours à ma portée des fines herbes réfrigérées (aneth, basilic, etc) ou congelées. J'aime beaucoup le gingembre congelé qu'on trouve à l'épicerie. Un excellent dépanneur.
4. Les ingrédients que j'ai en permanence dans mon frigo ou mon armoire : sauce soya, huile de sésame, huile d'olive, miel, moutarde de Dijon, crème de champignon, soupe à l'oignon, boîtes de tomates en conserve, lentilles, pois chiches, légumes congelés (mélange asiatique, macédoine et maïs en particulier). On peut faire plein de trucs avec ça!
5. Pendant la cuisson de mes aliments, je range tout au fur et à mesure. Quand j'ai terminé, il ne reste qu'un plat ou deux à ranger. C'est moins décourageant!
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La mère cuisine
8/31/2010
L'art de gérer son temps
Au printemps dernier, je vous ai parlé d'une journaliste américaine qui venait de publier un bouquin intitulé 168 hours : you have more time than you think. Selon elle, les 168 heures dont nous disposons chaque semaine sont amplement suffisantes pour nous permettre de travailler, de se reposer, de passer du temps de qualité en famille, pour entreprendre des projets personnels et faire de l'exercice. Intriguée par sa théorie, j'ai lu son livre pendant l'été et j'en ai tiré plusieurs conseils très utiles sur la gestion du temps. Les voici :
1. Planifier la semaine en fonction des 168 heures dont nous disposons, plutôt que de prévoir une seule journée à la fois. On se rend rapidement à l'évidence qu'au delà des 35, 40 ou même 45 heures de travail « obligatoire » et les 56 heures de sommeil (si on dort 8 heures par nuit), qu'il nous reste encore beaucoup de temps. Ainsi, il devient plus facile de se réserver, par exemple, un petit deux heures d'exercice par semaine....
2. Considérer chaque heure comme une période où il est possible de faire une activité. Le temps passe souvent très rapidement et nous avons tendance à oublier qu'en une heure, nous pouvons accomplir beaucoup de chose, ne serait-ce que de lire un livre ou de se consacrer à un projet personnel.
3. Combiner deux activités en même temps. Pour socialiser et faire de l'exercice, pourquoi ne pas prévoir une activité sportive avec une amie? Ou encore, pendant que j'écris ces lignes, je fais cuire des pâtes qui serviront pour le souper de demain soir.
4. Couper de moitié les heures consacrées à la télévision. En Amérique du Nord, il n'est pas rare qu'on passe de 10 à 20 heures par semaine devant le petit écran. Sans se priver de ce petit plaisir, pourquoi ne pas se réserver une ou deux heures, peut-être davantage, pour passer du temps en famille ou lire, par exemple.
5. Déléguer. Partager les tâches de la maisonnées avec son conjoint et les enfants. Si on a les moyens de le faire, remplacer quelques repas par semaine par des surgelés de qualité ou se payer un service d'entretien ménager aux deux semaines ou encore, pour les travaux saisonniers. Certains employeurs offrent même le remboursement de certains de ces services. Sinon, pourquoi ne pas faire le plein de plats cuisinés en organisant une popotte collective à intervalles réguliers...
L'auteure propose aussi - et surtout - de procéder à une analyse rigoureuse de son temps pendant quelques semaines à l'aide d'une grille détaillée (voir fichier pdf). J'ai donc décidé de m'y mettre. Je note systématiquement toutes mes activités et d'ici quelques semaines, j'en ferai le bilan. Est-ce que je consacre assez de temps à l'exercice? À mes enfants? À mon conjoint? Certaines tâches peuvent-elles être combinées, déléguées ou réparties autrement dans mon horaire? Par ailleurs, le simple fait de me soumettre à cet exercice m'a permis de prendre conscience du temps que je consacre réellement aux activités qui me tiennent à coeur et du temps dont je dispose réellement.
Dans un prochain billet, je vous ferai part des aspects que j'ai un peu moins aimé de ce livre...
« Je valide l’inscription de ce blog au service Paperblog sous le pseudo mamamiiia ».
1. Planifier la semaine en fonction des 168 heures dont nous disposons, plutôt que de prévoir une seule journée à la fois. On se rend rapidement à l'évidence qu'au delà des 35, 40 ou même 45 heures de travail « obligatoire » et les 56 heures de sommeil (si on dort 8 heures par nuit), qu'il nous reste encore beaucoup de temps. Ainsi, il devient plus facile de se réserver, par exemple, un petit deux heures d'exercice par semaine....
2. Considérer chaque heure comme une période où il est possible de faire une activité. Le temps passe souvent très rapidement et nous avons tendance à oublier qu'en une heure, nous pouvons accomplir beaucoup de chose, ne serait-ce que de lire un livre ou de se consacrer à un projet personnel.
3. Combiner deux activités en même temps. Pour socialiser et faire de l'exercice, pourquoi ne pas prévoir une activité sportive avec une amie? Ou encore, pendant que j'écris ces lignes, je fais cuire des pâtes qui serviront pour le souper de demain soir.
4. Couper de moitié les heures consacrées à la télévision. En Amérique du Nord, il n'est pas rare qu'on passe de 10 à 20 heures par semaine devant le petit écran. Sans se priver de ce petit plaisir, pourquoi ne pas se réserver une ou deux heures, peut-être davantage, pour passer du temps en famille ou lire, par exemple.
5. Déléguer. Partager les tâches de la maisonnées avec son conjoint et les enfants. Si on a les moyens de le faire, remplacer quelques repas par semaine par des surgelés de qualité ou se payer un service d'entretien ménager aux deux semaines ou encore, pour les travaux saisonniers. Certains employeurs offrent même le remboursement de certains de ces services. Sinon, pourquoi ne pas faire le plein de plats cuisinés en organisant une popotte collective à intervalles réguliers...
L'auteure propose aussi - et surtout - de procéder à une analyse rigoureuse de son temps pendant quelques semaines à l'aide d'une grille détaillée (voir fichier pdf). J'ai donc décidé de m'y mettre. Je note systématiquement toutes mes activités et d'ici quelques semaines, j'en ferai le bilan. Est-ce que je consacre assez de temps à l'exercice? À mes enfants? À mon conjoint? Certaines tâches peuvent-elles être combinées, déléguées ou réparties autrement dans mon horaire? Par ailleurs, le simple fait de me soumettre à cet exercice m'a permis de prendre conscience du temps que je consacre réellement aux activités qui me tiennent à coeur et du temps dont je dispose réellement.
Dans un prochain billet, je vous ferai part des aspects que j'ai un peu moins aimé de ce livre...
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La mère planifie
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La mère travaille
8/28/2010
Idée-lunch express
Il y a des soirs où on a rien de prêt pour le lunch, alors voici une idée de dépannage :
On se prépare une soupe-repas en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire.
1. On a toujours une boîte de soupe aux légumes quelque part dans un placard de la cuisine (sinon, on en fait provision). Versez dans un contenant de plastique (avec un couvercle hermétique).
2. Pour en faire une soupe-repas, on y ajoute des lentilles en conserve et/ou des pois chiches, et/ou du tofu, et/ou des morceaux de poitrine de poulet (j'en conserve toujours au congélateur). Il vous reste des légumes du repas de la veille ou un sac de légumes congelés? On les ajoute! Pour faire joli, on peut aussi y ajouter quelques grains de soleil (maïs), en conserve ou congelés.
On accompagne sa soupe avec des craquelins, biscuits soda, une tranche de pain de blé. Et voilà, le tour est joué. Et pourquoi pas en préparer deux bols en même temps?
Ce n'est pas de la grande gastronomie, mais une soupe, c'est toujours bon!
On se prépare une soupe-repas en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire.
1. On a toujours une boîte de soupe aux légumes quelque part dans un placard de la cuisine (sinon, on en fait provision). Versez dans un contenant de plastique (avec un couvercle hermétique).
2. Pour en faire une soupe-repas, on y ajoute des lentilles en conserve et/ou des pois chiches, et/ou du tofu, et/ou des morceaux de poitrine de poulet (j'en conserve toujours au congélateur). Il vous reste des légumes du repas de la veille ou un sac de légumes congelés? On les ajoute! Pour faire joli, on peut aussi y ajouter quelques grains de soleil (maïs), en conserve ou congelés.
On accompagne sa soupe avec des craquelins, biscuits soda, une tranche de pain de blé. Et voilà, le tour est joué. Et pourquoi pas en préparer deux bols en même temps?
Ce n'est pas de la grande gastronomie, mais une soupe, c'est toujours bon!
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La mère cuisine
8/26/2010
La rentrée me stresse-t-elle?
La mère blogue nous demande si la rentrée est stressante. Pour nous, la rentrée a commencé il y a deux semaines, quand je suis retournée au boulot et que les enfants ont pris le chemin du camp de jour et de la garderie. Évidemment, le vrai test sera la semaine prochaine, quand l'école va commencer le 1er septembre.
Stressée?
En fait, si je fais le bilan des deux dernières semaines, je constate que ce n'est pas si mal. Au fond, une fois que les lunchs sont faits la veille et qu'on a des vêtements de prêts pour le lendemain, la routine matinale s'installe sans trop de mal.
Par contre, mon plus vieux, lui, trouve la transition difficile. Et quand l'école va commencer, il faudra s'armer de patience pour s'assurer qu'il est couché à 20h, car le matin, il a beaucoup de difficulté à se lever, même à 6 ans et demi. Ce matin, il était complètement apathique, lunatique et finalement, pas sympathique du tout! Il m'a fait une crise pour exprimer toute sa fatigue et son ras-le-bol de la routine matinale. Et l'école n'est même pas commencée!!! Ce soir, aussitôt couché, il dormait. En fin de semaine, pas question de veiller!
Ce qui me stresse le plus de la rentrée, c'est la constance et la discipline nécessaires pour que toute la famille reste en forme et évite de sombrer dans cette lourde fatigue qui nous plombe les ailes au creux de l'automne. Pour nous, c'est le plus difficile, car nous avons tous tendance à se coucher un peu trop tard.
Sur ce, je vais aller me coucher à l'instant!!!
Stressée?
En fait, si je fais le bilan des deux dernières semaines, je constate que ce n'est pas si mal. Au fond, une fois que les lunchs sont faits la veille et qu'on a des vêtements de prêts pour le lendemain, la routine matinale s'installe sans trop de mal.
Par contre, mon plus vieux, lui, trouve la transition difficile. Et quand l'école va commencer, il faudra s'armer de patience pour s'assurer qu'il est couché à 20h, car le matin, il a beaucoup de difficulté à se lever, même à 6 ans et demi. Ce matin, il était complètement apathique, lunatique et finalement, pas sympathique du tout! Il m'a fait une crise pour exprimer toute sa fatigue et son ras-le-bol de la routine matinale. Et l'école n'est même pas commencée!!! Ce soir, aussitôt couché, il dormait. En fin de semaine, pas question de veiller!
Ce qui me stresse le plus de la rentrée, c'est la constance et la discipline nécessaires pour que toute la famille reste en forme et évite de sombrer dans cette lourde fatigue qui nous plombe les ailes au creux de l'automne. Pour nous, c'est le plus difficile, car nous avons tous tendance à se coucher un peu trop tard.
Sur ce, je vais aller me coucher à l'instant!!!
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La mère travaille
8/24/2010
Être mère, travailler et ...bouger, c'est possible?
Au coeur de l'été, une étude dévoilait que le fait de vivre avec des enfants réduisait le temps que les parents consacrent à l'exercice physique.
Je me suis dis qu'un tel constat n'était pas surprenant, car dans le brouhaha quotidien, il est tellement facile de s'oublier. On laisse la fatigue prendre le dessus et souvent, c'est le divan qui a l'honneur de notre présence aussitôt les enfants couchés.
Qu'à cela ne tienne! Cette année, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes et de m'abonner non pas à une, mais à deux heures de zumba par semaine. Une heure le mercredi soir de 19h45 à 20h45 et une heure le samedi matin, de 9h à 10h. En m'inscrivant, je me réserve deux cases horaires bien spécifiques dans ma semaine pour me dégourdir les jambes et me faire plaisir. Le zumba est une activité tellement agréable que j'en ressors toujours avec le sourire fendu jusqu'aux oreilles! J'en ai fait tout le printemps et j'ai adoré ce nouveau style de danse-exercice sur rythmes latins.
Dans ma réflexion sur le retour au boulot, je me dis qu'il est essentiel de se tenir en forme et pour le faire, je ne vois aucune autre manière que de l'inscrire comme une activité obligatoire à mon horaire. Même si je fais aussi du jogging (depuis un mois environ), j'ai peur de ne pas avoir la détermination et la ténacité pour poursuivre cette activité sans encadrement. Si j'ai déjà deux heures d'exercice programmées à mon horaire, je me sentirai moins coupable les semaines où je ne serai pas capable d'aller jogger. Inversement, les semaines où je trouverai une heure de plus pour aller courir, je me sentirai probablement très championne!
Et vous, comment intégrez-vous les activités sportives à votre horaire?
Je me suis dis qu'un tel constat n'était pas surprenant, car dans le brouhaha quotidien, il est tellement facile de s'oublier. On laisse la fatigue prendre le dessus et souvent, c'est le divan qui a l'honneur de notre présence aussitôt les enfants couchés.
Qu'à cela ne tienne! Cette année, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes et de m'abonner non pas à une, mais à deux heures de zumba par semaine. Une heure le mercredi soir de 19h45 à 20h45 et une heure le samedi matin, de 9h à 10h. En m'inscrivant, je me réserve deux cases horaires bien spécifiques dans ma semaine pour me dégourdir les jambes et me faire plaisir. Le zumba est une activité tellement agréable que j'en ressors toujours avec le sourire fendu jusqu'aux oreilles! J'en ai fait tout le printemps et j'ai adoré ce nouveau style de danse-exercice sur rythmes latins.
Dans ma réflexion sur le retour au boulot, je me dis qu'il est essentiel de se tenir en forme et pour le faire, je ne vois aucune autre manière que de l'inscrire comme une activité obligatoire à mon horaire. Même si je fais aussi du jogging (depuis un mois environ), j'ai peur de ne pas avoir la détermination et la ténacité pour poursuivre cette activité sans encadrement. Si j'ai déjà deux heures d'exercice programmées à mon horaire, je me sentirai moins coupable les semaines où je ne serai pas capable d'aller jogger. Inversement, les semaines où je trouverai une heure de plus pour aller courir, je me sentirai probablement très championne!
Et vous, comment intégrez-vous les activités sportives à votre horaire?
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La mère bouge
8/23/2010
Et pourquoi pas un repas surgelé?
Retourner au travail après une absence prolongée requiert une bonne dose de préparation et pour moi, l'un des aspects que je trouve le plus difficile à gérer est l'heure du souper.
Nous arrivons à la maison vers 18h et il serait parfaitement kamikaze de se lancer dans la préparation d'une recette élaborée ou pire, de se retrouver en panne d'inspiration et « bretter » pendant vingt minutes pour trouver une solution repas.
J'ai donc fait le plein de repas surgelés pour les semaines où je n'aurai pas eu le temps de préparer des petits plats pendant le weekend. Sur le coup, cette solution peut paraître plus dispendieuse que de toute acheter et de préparer soi-même. Or, quand on calcule le prix de la viande, des légumes et surtout de tout ce qui prend le bord de la poubelle ou du compost, sans compter le temps nécessaire pour la préparation et la cuisson des aliments, ce n'est pas si cher que ça.
J'ai donc comparé deux entreprises de mets surgelés d'où je m'approvisionne et voici mon appréciation, sans prétention :
1. M&M (un peu partout au Québec) : Cette entreprise d'origine ontarienne se spécialise dans les mets surgelés et offre une très grande sélection d'entrées, de mets principaux, de desserts et de petits « à côté ». Au fil des ans, nous avons apprécié les lasagnes, les cigares au chou, les poitrines de poulet désossées assaisonnées ou non, les coquilles de pâtes farcies et les desserts. À une certaine époque, on vendait aussi des oignons coupés et surgelés qui étaient fort utiles pour la préparation de recettes, mais on en a malheureusement cessé la distribution. De manière générale, le format familial (ex. une lasagne de 1,81 kg/ ou 4 lbs) offre une généreuse portion à un prix économique. On peut facilement se réserver une portion ou deux pour le lunch du lendemain. Par ailleurs, cette entreprise gagnerait grandement à offrir la possibilité de commander par Internet. Ses succursales (franchises) sont parfois éloignées et le service de livraison serait sans doute fort apprécié.
2. Les mets de l'empereur (St-Basile-le-Grand) : Cette entreprise locale propose une grande variétés de plats cuisinés « maison », sans additifs. L'entreprise s'approvisionne elle-même chez des marchands locaux. Les plats sont surgelés et peuvent être conservés environ 6 mois au congélateur. Nous avons testés plusieurs plats et nous les avons tous aimés, à l'exception du pain de viande (je l'aime avec un peu plus de sauce, mais c'est personnel!). On peut commander par Internet et pour 3,50$, ils sont livrés du lundi au vendredi (jour et soir). On peut aussi cueillir notre commande sur place. Un plat de 1,2 kg (ex. une lasagne) donne 4 bonnes portions et peut-être même une petite pour le lunch d'un enfant. L'entreprise propose aussi des portions individuelles pour grands et petits. Le coût pour les portions d'adulte varie entre 4,00$ et 7,00$ et les portions pour enfants sont 3,25$. C'est plus cher qu'un plat congelé de l'épicerie, mais c'est quand même moins dispendieux qu'un repas au restaurant. Pour le rapport qualité/prix et l'accessibilité du service, c'est un choix à considérer.
Bien entendu, les weekend, j'en profite toujours pour préparer d'autres petits plats qui viendront compléter notre planification alimentaire. Règle générale, je prévois les mets surgelés pour les soirs où nous sommes plus pressés (lundi, mardi, mercredi ou encore un soir de soccer). Il est fort rassurant de savoir qu'on ne sera que très rarement pris au dépourvu. Et pour le retour au travail ou les périodes plus stressantes de l'année (ex. la rentrée scolaire), c'est un excellent dépanneur!
Nous arrivons à la maison vers 18h et il serait parfaitement kamikaze de se lancer dans la préparation d'une recette élaborée ou pire, de se retrouver en panne d'inspiration et « bretter » pendant vingt minutes pour trouver une solution repas.
J'ai donc fait le plein de repas surgelés pour les semaines où je n'aurai pas eu le temps de préparer des petits plats pendant le weekend. Sur le coup, cette solution peut paraître plus dispendieuse que de toute acheter et de préparer soi-même. Or, quand on calcule le prix de la viande, des légumes et surtout de tout ce qui prend le bord de la poubelle ou du compost, sans compter le temps nécessaire pour la préparation et la cuisson des aliments, ce n'est pas si cher que ça.
J'ai donc comparé deux entreprises de mets surgelés d'où je m'approvisionne et voici mon appréciation, sans prétention :
1. M&M (un peu partout au Québec) : Cette entreprise d'origine ontarienne se spécialise dans les mets surgelés et offre une très grande sélection d'entrées, de mets principaux, de desserts et de petits « à côté ». Au fil des ans, nous avons apprécié les lasagnes, les cigares au chou, les poitrines de poulet désossées assaisonnées ou non, les coquilles de pâtes farcies et les desserts. À une certaine époque, on vendait aussi des oignons coupés et surgelés qui étaient fort utiles pour la préparation de recettes, mais on en a malheureusement cessé la distribution. De manière générale, le format familial (ex. une lasagne de 1,81 kg/ ou 4 lbs) offre une généreuse portion à un prix économique. On peut facilement se réserver une portion ou deux pour le lunch du lendemain. Par ailleurs, cette entreprise gagnerait grandement à offrir la possibilité de commander par Internet. Ses succursales (franchises) sont parfois éloignées et le service de livraison serait sans doute fort apprécié.
2. Les mets de l'empereur (St-Basile-le-Grand) : Cette entreprise locale propose une grande variétés de plats cuisinés « maison », sans additifs. L'entreprise s'approvisionne elle-même chez des marchands locaux. Les plats sont surgelés et peuvent être conservés environ 6 mois au congélateur. Nous avons testés plusieurs plats et nous les avons tous aimés, à l'exception du pain de viande (je l'aime avec un peu plus de sauce, mais c'est personnel!). On peut commander par Internet et pour 3,50$, ils sont livrés du lundi au vendredi (jour et soir). On peut aussi cueillir notre commande sur place. Un plat de 1,2 kg (ex. une lasagne) donne 4 bonnes portions et peut-être même une petite pour le lunch d'un enfant. L'entreprise propose aussi des portions individuelles pour grands et petits. Le coût pour les portions d'adulte varie entre 4,00$ et 7,00$ et les portions pour enfants sont 3,25$. C'est plus cher qu'un plat congelé de l'épicerie, mais c'est quand même moins dispendieux qu'un repas au restaurant. Pour le rapport qualité/prix et l'accessibilité du service, c'est un choix à considérer.
Bien entendu, les weekend, j'en profite toujours pour préparer d'autres petits plats qui viendront compléter notre planification alimentaire. Règle générale, je prévois les mets surgelés pour les soirs où nous sommes plus pressés (lundi, mardi, mercredi ou encore un soir de soccer). Il est fort rassurant de savoir qu'on ne sera que très rarement pris au dépourvu. Et pour le retour au travail ou les périodes plus stressantes de l'année (ex. la rentrée scolaire), c'est un excellent dépanneur!
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La mère magasine
8/22/2010
Qu'est-ce qui mijote dans mon crockpot aujourd'hui?
Some rights reserved by love♡janine |
Voici ce qui mijote dans mon crockpot aujourd'hui :
-Carottes
-Patates
-Oignons
-Piment jaune (un restant)
-Haut de cuisses de poulet
-Une enveloppe de soupe à l'oignon.
-Une tasse d'eau.
(on pourrait aussi y ajouter une petite rasade de vin, mais je l'ai bu hier!)
On met les légumes au fond, la viande sur le dessus et bingo, on aura un souper de type « comfort food ». Temps de réalisation : environ 15 minutes pour couper les légumes, 10 heures de cuisson.
Et vous, qu'est-ce qui mijote chez vous?
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La mère cuisine
8/20/2010
Dix trucs pour un retour au travail réussi!
© Madartists | Dreamstime.com |
1) On n'est jamais trop bien préparé : dans mon cas, retrouver la routine du travail signifie que je dois aussi recommencer à faire des lunchs pour le plus vieux (dans les camps de jour, il n'y a pas toujours de micro-ondes, alors il faut faire des sandwichs), préparer du lait maternisé si bébé (bébé en boit encore), avec des vêtements propres pour tout le monde (et des vêtements de rechange pour bébé presque tous les jours) et les repas du soir doivent scrupuleusement être planifiés. On ne peut rien laisser au hasard pour cette première semaine et même la deuxième...et la troisième...
2) Prévoir les nuits blanches : bébé dormait très bien avant, mais avec le début de la garderie, il s'est réveillé toutes les nuits vers 2h ou 3h. Pour éviter l'épuisement total, il vaut mieux le prévoir et s'assurer - si on est deux - d'alterner la veille de nuit. C'est ce que nous avons fait. Résultat : nous sommes tous les deux fatigués, mais c'est moins pire que si j'avais eu à l'assumer toute seule. Les enfants sont parfois un peu « débalancés » quand une nouvelle routine s'installe...Si on est seule avec un enfant, il vaut mieux être accompagnée par une personne de confiance...
3) Se coucher tôt : pas question de se coucher tard pour le plaisir de « veiller ». Je dois me lever vers 5h30, alors, pas question de tricher! Même chose pour les enfants : les longues journées dans un service de garde ou un camp de jour les rendra plus fatigués, c'est inévitable. Vite, on s'abandonne dans les bras de Morphée...
4) Prévoir le chaos : le ménage ne sera pas aussi impeccable qu'à l'habitude, la vaisselle va peut-être traîner, les jouets ne seront peut-être pas rangés, les lits ne seront peut-être pas faits, mais ce n'est pas grave. Quand la fin de semaine arrive, on peut se reprendre. Indulgence...Ah oui! J'oubliais! Vous n'avez pas fait vos 10 kilomètres de jogging cette semaine? Arrêtez de vous en faire...
5) Repousser la vie sociale et les gros projets à plus tard : bien sûr, j'ai envie de voir mes ami(es), de faire avancer nos projets de rénovation et tout le tra-la-la, mais n'est-ce pas plus sage de se donner quelques semaines de répit avant de reprendre la totalité de nos activités? Pour ma part, j'ai même décidé de me soustraire de l'organisation de l'événement Belles à bloguer pour le moment (mais j'y serai, sans faute!). J'ai décidé de me donner une chance pour ne pas frapper un mur dans six mois...
6) Reprendre rapidement le collier : vos dossiers vous semblent à des années-lumières? Pffft...préparez-vous à faire travailler vos cellules grises pour vous remettre en contexte. Personne ne s'attendra à ce que vous soyez « top » dès la première semaine, mais votre orgueil personnel, si.
7) Accepter le changement : retourner travailler après un congé parental est un changement de taille en soi, mais ce n'est pas le seul. Vous avez changé, vos collègues ont changé, l'organisation a changé, vos tâches ont peut-être changé, votre patron a peut-être changé. Bref, il y a un nombre incalculable de changements auxquels vous devrez faire face et sur lesquels vous n'avez aucun contrôle. Une grande respiration et on relaxe!
8) Fatigue = chicane : conjoints + enfants fatigués est une équation gagnante pour les chicanes de famille. Le sachant, on met un peu d'eau dans son vin. Pourquoi s'arracher les cheveux (et la tête!) quand on est fatigué? On se calme et on respire par le nez!
9) Les fins de semaine, on se repose : on a repoussé la vie sociale de quelques semaines, mais les fins de semaine, on essaie de se ressourcer, seule ou en famille. Si possible, chaque conjoint laisse à l'autre un peu de temps pour se remettre de ses émotions. Les enfants aussi ont besoin de décrocher de la routine. Zéro culpabilité même si on décide de regarder un film en plein samedi après-midi. On relaxe...
10) On se fait plaisir : moi, j'aime boire du vin, mon chum aime prendre une petite bière, mon aîné aime jouer aux jeux d'ordinateur et bébé aime jouer avec ses camions. On s'offre quelques gâteries, une crème glacée, un déjeuner au restaurant, une boîte de beignes. N'importe quoi qui fait plaisir. On se met en mode épicurien pendant le weekend (et pourquoi pas pour tous les weekend de l'année?).
Il n'y a pas de recette magique pour survivre à un retour au travail, mais si on se donne un peu de répit, toute la famille sera plus heureuse.
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La mère travaille
8/18/2010
« Mom-ter-tainer », c'est pas pour moi. Vive le travail!
J'avais peut-être idéalisé l'été à la maison avec mes deux enfants. Je me disais qu'il serait reposant et enrichissant de passer du temps avec mon fils du six ans et mon bébé. J'ai effectivement passé d'excellents moments en leur compagnie, mais je me suis vite rendue compte que je ne pouvais remplacer la vie sociale de mon fils. Je croyais qu'il allait passer l'été à jouer avec ses amis dans le voisinage. Erreur : tous ses amis étaient soient en vacances ou dans un camp de jour. Résultat : j'ai eu mon lot de « Maman, ché pu quoi faire! » ou « Maman, c'est plate. Est-ce que je peux jouer au Nintendo? ». La semaine dernière, je croyais qu'il était soudainement devenu un ado blasé. Évidemment, le bébé aussi avait besoin que je me transforme en «Mom-ter-tainer». Et franchement, en toute honnêteté, même si j'aime faire des activités avec mes enfants, je ne suis pas capable de tenir ce rôle. « Mom-ter-tainer » le matin, serveuse de restaurant le midi, femme de ménage après le lunch (j'avais oublié à quel point un bébé fait des dégâts quand il apprend à manger!). Un an en congé c'est extraordinaire pour apprendre à connaître son bébé, mais pour moi, c'est le maximum.
En retournant travailler, je redécouvre le calme. Le plaisir d'écouter la radio dans ma voiture (dans 2 semaines, ce sera dans le train), de lire mes dossiers dans le silence de mon bureau, de manger mon lunch en lisant le journal ou un magazine. Et c'est sans parler du plaisir de revoir mes collègues de travail avec qui je peux avoir des conversations d'adultes. Les matins sont plus « rock'n roll », mais j'ai le sentiment de me retrouver.
Oui, j'aime mes enfants, mais pour leur bien (et le mien), je suis mieux de travailler!
En retournant travailler, je redécouvre le calme. Le plaisir d'écouter la radio dans ma voiture (dans 2 semaines, ce sera dans le train), de lire mes dossiers dans le silence de mon bureau, de manger mon lunch en lisant le journal ou un magazine. Et c'est sans parler du plaisir de revoir mes collègues de travail avec qui je peux avoir des conversations d'adultes. Les matins sont plus « rock'n roll », mais j'ai le sentiment de me retrouver.
Oui, j'aime mes enfants, mais pour leur bien (et le mien), je suis mieux de travailler!
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La mère travaille
8/16/2010
Jour 1 au boulot
J'étais hyper-prête ce matin. Les lunchs avaient tous été préparés la veille (j'étais tellement enthousiaste que j'ai même fait celui de mon chum!!!), mes vêtements et ceux des enfants avaient été choisis et les sacs à dos des petits avaient été déposés dans la voiture en soirée. Je me suis levée à 5h10, ai pris une bonne douche chaude, me suis habillée et j'ai même eu le temps de savourer un bon café avant de réveiller les enfants.
Ce soir, nous avons préparé les lunchs avant le souper, pendant que cuisait la quiche et les légumes. Une solution qui me permet de gagner un peu de temps en début de soirée. Et pendant que mon chum supervise les bains, je peux vous écrire ce petit mot pour vous dire que cette première journée au travail m'a tellement fait de bien. En prime, mon aîné a adoré sa première journée au camp de jour « Nos voix, nos visages » et le petit n'a aucunement souffert de mon absence pendant sa journée à la garderie.
Morale de cette journée : une mère bien préparée en soirée risque de passer une plus belle matinée. Reste à voir si je serai capable de maintenir le rythme...
Ce soir, nous avons préparé les lunchs avant le souper, pendant que cuisait la quiche et les légumes. Une solution qui me permet de gagner un peu de temps en début de soirée. Et pendant que mon chum supervise les bains, je peux vous écrire ce petit mot pour vous dire que cette première journée au travail m'a tellement fait de bien. En prime, mon aîné a adoré sa première journée au camp de jour « Nos voix, nos visages » et le petit n'a aucunement souffert de mon absence pendant sa journée à la garderie.
Morale de cette journée : une mère bien préparée en soirée risque de passer une plus belle matinée. Reste à voir si je serai capable de maintenir le rythme...
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La mère travaille
8/15/2010
Une nouvelle vie pour Mamamiiia!
Le nouveau logo de Mamamiiia! |
Pour ma part, j'ai pris des vacances de la blogosphère, de Facebook et de Twitter, car j'avais besoin de passer un petit moment unplugged, avec mes enfants et de prendre enfin une décision importante dans ma vie de blogueuse.
Voilà maintenant quatre ans que Mamamiiia! L'état de la mère ou la mère dans tous ses états existe dans sa forme actuelle. Quatre belles années à explorer la maternité, la paternité et la conciliation travail-famille d'ici et d'ailleurs. Ces sujets ne sont certes pas épuisés et me passionnent toujours autant, mais j'avais besoin d'un changement de perspective.
J'ai envie que mon blogue me suive dans mon évolution. Demain (lundi), je rentrerai au boulot après un an d'absence. Toutes celles qui comme moi ont plus d'un rejetons savent très bien qu'en soirée, nous sommes généralement crevées et c'est en partie pour cette raison que j'ai décidé de réorienter un peu la perspective de Mamamiiia! : plutôt que d'aborder la conciliation travail-famille uniquement dans un angle social (ce qui demande beaucoup de recherche et de suivi), je l'aborderai de manière plus personnelle et pratique. Ainsi, au-delà des garderies, des politiques sociales et des horaires élastiques au travail, il y a la vie, le quotidien, la routine qu'on aime rangée ou éclatée, selon les jours. Il y a l'envie de bouger, de bien manger, d'avoir du plaisir en couple et avec les enfants, de voyager, de se raconter des histoires ou tout simplement, de relaxer. Gérer le travail et la famille, c'est aussi un bouquet de stratégies qu'on s'offre pour s'adapter aux rigueurs de nos obligations et s'autoriser un espace pour mieux vivre.
Par ailleurs, malgré sa nouvelle version, je continuerai, ici et là, de vous faire découvrir d'autres mères blogueuses via les entrevues « twitteresques », de vous rapporter ici et là, les nouvelles tendances chez les mères qui travaillent et les réflexions de l'heure sur les stratégies qui permettent de se faciliter la vie.
Dans sa nouvelle version, Mamamiiia! sera donc un lieu de réflexion et d'échanges sur ces stratégies qui nous permettent de vivre pleinement entre le métro (ou l'auto), le boulot et le dodo.
Au plaisir d'échanger avec vous!
Publié par :
Christine Simard
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7/14/2010
L'événement « Belles à bloguer » aura lieu le 4 décembre 2010
Chères amies blogueuses,
Je me sors le bout du nez de mes vacances estivales parce que je suis très heureuse de vous annoncer que l'événement « Belles à bloguer », le premier rendez-vous des blogueuses québécoises, aura lieu le 4 décembre 2010 dans les nouveaux locaux du CRIM, à Montréal, en collaboration avec le magazine Coup de pouce (Transcontinental). Les billets seront offerts en pré-vente à compter du 16 août! Déjà, Martine Gingras, dont vous connaissez les Banlieusardises et Nadia Seraiocco du blogue Chez Nadia et coauteure avec Michelle Blanc d'un livre sur le Web et les médias sociaux, seront au nombre de nos conférencières pour la journée! N'est-ce pas merveilleux?
D'autres informations suivront très bientôt, notamment, le pré-programme de la journée. Vous pourrez suivre la suite du déroulement sur Twitter ( http://twitter.com/bellesabloguer) et Facebook.
À très bientôt et profitez-bien de vos vacances!!!! (moi j'en profite beaucoup, car l'automne sera très chargé!!!)
Je me sors le bout du nez de mes vacances estivales parce que je suis très heureuse de vous annoncer que l'événement « Belles à bloguer », le premier rendez-vous des blogueuses québécoises, aura lieu le 4 décembre 2010 dans les nouveaux locaux du CRIM, à Montréal, en collaboration avec le magazine Coup de pouce (Transcontinental). Les billets seront offerts en pré-vente à compter du 16 août! Déjà, Martine Gingras, dont vous connaissez les Banlieusardises et Nadia Seraiocco du blogue Chez Nadia et coauteure avec Michelle Blanc d'un livre sur le Web et les médias sociaux, seront au nombre de nos conférencières pour la journée! N'est-ce pas merveilleux?
D'autres informations suivront très bientôt, notamment, le pré-programme de la journée. Vous pourrez suivre la suite du déroulement sur Twitter ( http://twitter.com/bellesabloguer) et Facebook.
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