5/30/2007

Une bière pour enfants...

En errant ici et là dans le merveilleux monde de la blogoshère, je suis tombée sur ce sympathique blogue où était publié ce billet au sujet d'une...tenez-vous bien...d'une bière pour les petits Japonais...

Finalement, c'est peut-être une bonne idée si on veut que le party d'anniversaire se termine de bonne heure ;-)

Bon, c'est moi qui doit aller me coucher. Depuis que j'ai un blogue et que je fréquente la blogosphère, je me couche trop tard!

5/17/2007

Shrek the pig

Ok, on arrive du McDo. Comme tous les bons parents pressés de ce côté-ci de la galaxie, nous visitons les arches dorées une fois la semaine, parfois aux deux semaines, idéalement une fois par mois (et ce même si je suis torturée à ce sujet). Tous les dimanches, je me dis que c'est terminé, que nous ne retournerons plus jamais dans ces lieux infectes, mais le jeudi, quand j'ai écoulé tous les repas préparés le weekend précédent (je crois que j'ai un blocage, car j'ai beaucoup de difficulté à prévoir pour plus de trois jours à la fois), je finis par céder au chantage concerté de mon fiancé et de fiston. On sort donc au McDo en famille le jeudi.

Mon fils choisit invariablement un Joyeux festin avec des McCroquettes et une bébelle. Cette semaine, la bébelle, c'est Shrek, le sympatique monstre vert. Oui, je sais, il est drôle dans le film, d'accord. Le film est pissant. Mais la figurine McDo, elle, je la trouve dégeulasse. En fait, ce n'est pas tant son apparence physique qui me décourage, mais les sons qu'elle émet. L'avez-vous entendu?

Quand on lui tord le bras, Shrek fait un gros "rotte" cochon et s'exclame "je suis un ogre!!". Pas besoin de l'entendre 25 fois de suite pour s'écoeurer. Une fois suffit! Mais dans l'auto, au retour, je l'ai entendu au moins 25 fois, minimum!

Je ne suis peut-être pas de la bonne génération, je suis peut-être vieux-jeu, je suis peut-être "coincée" sur le plan des manifestations sonores du corps humain, mais JE-NE-SUIS-PAS-CAPABLE! Si la figurine était pour adulte, passe encore. Mais là, je vais être obligée de corriger mon fils qui va essayer d'imiter les bruits immondes de la figurine. Moi qui venais tout juste de l'éduquer sur ce plan (son petit copain de garderie lui a montré à "roter"cet hiver!).

Savez-vous quoi? Je peux vous prédire que notre figurine Shrek va se perdre dans le sous-sol. Oui, oui, d'ici lundi, elle sera introuvable. Hé,hé,hé....

PS : 22 mai : Shrek a mystérieusement disparu! Hon...

5/16/2007

Chute pour bébés non-désirés

La semaine dernière, on apprenait qu'au Japon, un hôpital catholique ouvrait une "chute à bébé" destinée à recueillir dans l'anonymat les nouveaux-nés non-désirés. En créant cet orphelinat nouveau genre, l'institution souhaite décourager l'avortement et et l'abandon des nourrissons dans des lieux publics. Selon le gouvernement japonais, il y aurait eu 301 673 avortements au pays du soleil levant en 2004. Aucune données n'existent sur le nombre de bébés abandonnés. On espère ainsi trouver des parents adoptifs aux petits bébés orphelins.

Or, deux jours après l'inauguration de la chute à bébé, un homme y aurait abandonné son petit garçon d'âge préscolaire. Si le père est retrouvé, il pourrait être accusé d'abandon illégal.

Je suis tellement attristée quand j'apprends que des enfants sont mal traités ou abandonnés. Une chance qu'il y a des gens comme Naomi Bronstein pour compenser.

5/14/2007

L'heure du sondage

Je suis une fan des amusants (et excellents) sondages de Gooba et j'ai décidé d'en lancer un à mon tour. Mon chum et moi se demandons souvent à quoi ressemble la routine des autres parents en arrivant du boulot. Alors voilà, dévoilez-vous!!!! Ce sondage sera validé scientifiquement par la firme Mamamiiia & Papapiiia d'ici la semaine prochaine et nous en dévoilerons les résultats! (Et merci Gooba pour tes bons mots!).

5/13/2007

Le grand changement

J'avais prévu écrire un billet pour la fête des Mères, mais vous savez comment c'est : vous vous trouvez aspiré par un million de petites choses à faire et voilà, c'est déjà dimanche soir!

J'ai pourtant réféchi tout le weekend à ce que la maternité avait changé en moi. Il y a quatre ans, je célébrais mon nouveau rôle pour la première fois, sans pourtant être bien certaine de ce qui m'arrivait. Un jour vous formez un couple et quelques mois plus tard, voilà que bébé se pointe et vous devenez, pour le meilleur et pour le pire, un père ou une mère.

Pendant les premiers mois de ma maternité, je rencontrais souvent d'autres nouvelles mères qui se disaient transfigurées par leur nouveau rôle. Je sentais bien que quelque chose était différent (et ce petit quelque chose avait toujours faim!), mais je n'arrivais pas à mettre le doigt sur ce qui avait vraiment changé. Il y avait bien des nuits blanches, des couches bien remplies, des horaires en dents de scie, mais je ne pouvais nommer ce qui avait vraiment changé ni saisir l'ampleur de ce changement.

D'année en année, j'ai pris conscience que j'étais toujours la même femme, mais que la venue de mon fils m'avait donné ce petit "je-ne-sais-quoi" qui me permettait désormais de me fixer au plancher des vaches et d'apprécier le moment présent comme jamais je ne l'ai fait auparavant. Les jeunes enfants n'ont aucunement conscience de l'avenir et leur grande force est de nous clouer dans l'instant et de nous obliger à observer les fourmis qui traversent le pavé uni ou à regarder les mouches voler comme si c'était la septième merveille du monde. Chaque bestiole devient un objet de fascination. Puis, à chaque pas, à chaque sourire, à chaque bisou, à chaque câlin, à chaque regard coquin, on a soudainement envie de sabrer le champagne. Les premiers mots, les premiers pas, le premier caca dans la toilette, la dernière couche (ouiii!), tout est matière à célébrer. Et tous les jours, quand je vais à sa rencontre après une longue journée de travail, le temps s'arrête quelques secondes et c'est ma fête.

Quatre ans plus tard, je réalise que c'est précisément ça le grand changement qui vient avec la maternité (et la paternité aussi) : du dimanche au samedi, beau temps, mauvais temps, nos enfants nous donnent envie de célébrer la vie.

C'est probablement pour cette raison que pour moi, la fête des Mères, c'est tous les jours.

5/04/2007

Quel salaire méritez-vous?


Mesdames (Messieurs, pas que je ne vous aime pas, mais ce billet est pour nous, les "meudames"!)

Mesdames, dis-je, qu'avez-vous fait de votre journée aujourd'hui? Vous avez réveillé les petits, les avez habillés, vous avez écouté les confidence de votre aînée, vous avez préparé les lunchs de toute la maisonnée tout en planifiant le souper. Ce weekend vous passerez quelques heures à épousseter, à faire des brassées de lavage, à passer l'aspirateur, à repasser, à écouter les confidences de votre amoureux. Vous reconduirez fiston au soccer et fille aînée au cours de gymnastique. Entre deux tâches, vous analyserez la situation financière de votre ménage et vous donnerez votre accord pour l'achat d'un nouveau filtreur pour la piscine. Lundi matin, vous serez prête - et même si vous ne l'êtes pas - à recommencer ce cirque. Si vous travaillez à l'extérieur vous aurez bien fait de réaliser toutes ces tâches en soirée ou le weekend, autrement votre boulot pourrait en souffrir!

Selon les experts, toutes ces tâches - et plusieurs autres - auraient une valeur marchande. Dans une même journée, vous seriez tour à tour diététicienne, psychologue, comptable, cuisinière, ingénieure en entretien ménager et même vice-présidente des finances! En 1992, Statistique Canada publiait une étude sur la valeur marchande du travail ménager (pdf) au Canada. Si le travail domestique avait été rémunéré, une Canadienne aurait alors reçu un salaire annuel d'environ 16 000$ et un Canadien d'environ 12 000$, les hommes étant reconnus pour consacrer moins de temps aux tâches ménagères, ici comme ailleurs. En 1998-1999, l'Observatoire des inégalités - un organisme à but non-lucratif en France - estimait que les Françaises consacraient en moyenne près de 3h30 par jour aux tâches ménagères comparativement aux hommes, qui eux, y consacraient en moyenne 2 heures.

Selon les résultats d'une étude menée auprès de 40 000 mères américaines et publiée il y a quelques jours par salary.com, le salaire annuel d'une mère américaine au foyer est désormais estimé à 138 895 $ (U.S) et celui d'une mère au travail devrait s'élever à 85 939$ (U.S) (en plus de son salaire régulier). En dollars canadien, la Vie rurale estime que les tâches ménagères des Canadiennes pourraient valoir plus de 157 000$ en argent canadien. Si vous avez envie de comptabiliser la valeur de l'ensemble de vos tâches ménagères, voici un petit quiz amusant qui vous situera dans l'échelle salarial domestique! (remarquez comme la valeur du travail ménager a augmenté depuis l'étude de Statistique Canada en 1992!!!)

Avec un tel salaire, à quoi bon faire un bac, une maîtrise ou une thèse de doctorat? À quoi bon bosser toute la journée pour un autre? Ne serait-on pas mieux de tout lâcher "au plus sacrant", de nous mobiliser pour que soient comptabilisées dans le produit intérieur brut les tâches de la maisonnée? Avec un tel salaire, je ne ferais même plus ces tâches moi-même : j'embaucherais une nounou, une aide-ménagère et un jardinier! Pas vous? En fait, j'en profiterais pour faire mon doctorat et quelques autres petits...

Cela dit, il faudrait aussi rémunérer toutes les tâches de mon chum, non? Je ne sais pas quelle sorte de chum ou de mari vous avez, mais le mien est extraordinaire : il sort les vidanges, prépare le recyclage, répare tout ce qu'il peut avec son marteau et son tournevis, fait une grande part du lavage, repasse ses vêtements, passe l'aspirateur, magasine les fournisseurs de services, s'occupe de la voiture, fait la vaisselle et tant d'autres choses que je ne vois pas toujours (et que je n'ai pas tellement envie de faire, je l'avoue!). Dans une logique de rémunération des tâches ménagères, où s'arrête-t-on?

J'imagine déjà ce que ça pourrait donner : "Chérie, as-tu rempli ta carte de temps?" ou "Chérie, tu n'as pas "punché" aujourd'hui, que se passe-t-il?" ou "Chéri, je remarque une baisse de ta productivité depuis quelques temps, est-ce que tout va bien?" et "Chérie, si on le fait ce soir, es-tu rémunérée ou non?"

Blague à part, je trouve que cette manière de comptabiliser le travail de la mère - au foyer ou au travail - sonne creux. D'abord, où est le réalisme de la chose? Deuxio, si l'objectif est de rehausser la valeur du travail de la mère au foyer - ou le surtemps domestique de la mère qui travaille à l'extérieur - pourquoi est-on obligé de lui coller une valeur marchande? Ne sommes-nous pas collectivement assez intelligents pour le reconnaître de facto? Et nos hommes là-dedans? Les paiera-t-on pour passer la tondeuse, la souffleuse, nettoyer la piscine ou faire le lavage? Et pourquoi pas? Et personnellement, je ne me sentirais pas très à l'aise de me comparer à une psychologue, à une diététicienne ou à une infirmière. À chacun son métier!

Ne confondons pas le salaire pour les tâches ménagères et allocation pour congé parental prolongé. Ce n'est pas la même chose!

Ceci dit, je vais aller rêver à ce que serait ma vie avec un salaire de 157 000$!!!