Une conférence sur le thème de la conciliation entre le travail et la famille aura lieu au Centre Saint-Pierre à Montréal. La conférence est organisée par le Centre de relation d'aide de Montréal (CRAM).
Le défi quotidien de l'équilibre travail-famille est animée par Marie Portelance, psychologue, travailleuse sociale et directrice du CRAM en plus d'être mère de cinq enfants.
Quand? : jeudi 30 octobre
Où? : au Centre St-Pierre (1212, rue Panet, Montréal) à 19h30.
Coût : 15$ taxes incluses.
Deux autres conférences seront données en cours d'année :
Une couple fort, une famille unie
Faire régner la discipline tout en respectant l'enfant
10/27/2008
10/26/2008
"Executive job"? Des mères britanniques disent "Non merci!"
En septembre dernier, la Equality and Human Rights Commission, l'observatoire de l'évolution des droits de la personne en Grande-Bretagne a relevé, pour la première fois en cinq ans, une diminution de la présence des femmes dans les postes d'autorité et d'influence en Grande-Bretagne. Selon Sex and Power 2008 (disponible en pdf ou Word), il y a moins de femmes parmi les ministres, les juges, les dirigeants de journaux nationaux ou à la tête des services de police, de santé, d'associations syndicales ou professionnelles. La même tendance est observée pour les postes au sein des conseils d'administration et postes de dirigeants des grandes entreprises.
Les résultats de ce rapport ont été rapportés dans le Times de Londres. L'influent quotidien constate une tendance déjà observée depuis quelques années aux États-Unis : des femmes instruites et destinées à une carrière prometteuse au sein de grandes entreprises ou dans la fonction publique refusent de poursuivre leurs ambitions initiales et choisissent plutôt de se réaliser en créant leur propre entreprise à domicile. Ce choix leur permet de gérer plus facilement la vie de famille et tout en comblant leur besoin de réalisation professionnelle.
Les femmes sont-elles pour autant victimes de discrimination dans les hautes sphères? Pas forcément, avance Margarette Driscoll, l'auteure de l'article. Pour se hisser au sommet, il faut être prêt à faire de nombreux sacrifices. Compromettre la vie de famille ne cadre plus parmi les valeurs d'un nombre croissant de femmes. Les emplois traditionnellement reconnus dans la sphère du pouvoir ne sont peut-être plus aussi attrayants qu'ils ne l'étaient autrefois pour les femmes. L'inflexibilité et les exigences de ces emplois sont telles que bien des femmes refusent carrément de gravir les échelons et préfèrent trouver un autre moyen de se réaliser. Selon le Times, plus d'un millions d'entreprises auraient été fondées par des mères britanniques depuis quelques années.
Toujours en Grande-Bretagne , les enjeux auxquels doivent faire face les parents ressemblent beaucoup aux nôtres : dans Parents with Attitude, Jennie Bristow, une journaliste britannique et mère de deux jeunes enfants, fait une revue de l'actualité sur tout ce qui touche la conciliation travail-famille (ou l'inverse!). Elle informait récemment ses lecteurs de la tenu d'un débat public (auquel elle participera) qui aura lieu le 1er novembre prochain intitulé "Battle for the Family". Trois thèmes seront initiés lors de ce débat initié par l' Institute of Ideas : 1) la professionnalisation du rôle des parents 2) les familles sont-elles au coeur des problèmes sociaux? 3) les mauvais parents : est-ce uniquement une question de classe sociale? (traduction très libre!) Si vous êtes à Londres le weekend prochain, la conférence a lieu au Royal College of Art...vous pouvez toujours passer par là!
Jennie Bristow tient également une chronique décapante dans Sp!ked intitulée Guide to Subversive Parenting. Des heures de plaisir à lire!
Les résultats de ce rapport ont été rapportés dans le Times de Londres. L'influent quotidien constate une tendance déjà observée depuis quelques années aux États-Unis : des femmes instruites et destinées à une carrière prometteuse au sein de grandes entreprises ou dans la fonction publique refusent de poursuivre leurs ambitions initiales et choisissent plutôt de se réaliser en créant leur propre entreprise à domicile. Ce choix leur permet de gérer plus facilement la vie de famille et tout en comblant leur besoin de réalisation professionnelle.
Les femmes sont-elles pour autant victimes de discrimination dans les hautes sphères? Pas forcément, avance Margarette Driscoll, l'auteure de l'article. Pour se hisser au sommet, il faut être prêt à faire de nombreux sacrifices. Compromettre la vie de famille ne cadre plus parmi les valeurs d'un nombre croissant de femmes. Les emplois traditionnellement reconnus dans la sphère du pouvoir ne sont peut-être plus aussi attrayants qu'ils ne l'étaient autrefois pour les femmes. L'inflexibilité et les exigences de ces emplois sont telles que bien des femmes refusent carrément de gravir les échelons et préfèrent trouver un autre moyen de se réaliser. Selon le Times, plus d'un millions d'entreprises auraient été fondées par des mères britanniques depuis quelques années.
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Toujours en Grande-Bretagne , les enjeux auxquels doivent faire face les parents ressemblent beaucoup aux nôtres : dans Parents with Attitude, Jennie Bristow, une journaliste britannique et mère de deux jeunes enfants, fait une revue de l'actualité sur tout ce qui touche la conciliation travail-famille (ou l'inverse!). Elle informait récemment ses lecteurs de la tenu d'un débat public (auquel elle participera) qui aura lieu le 1er novembre prochain intitulé "Battle for the Family". Trois thèmes seront initiés lors de ce débat initié par l' Institute of Ideas : 1) la professionnalisation du rôle des parents 2) les familles sont-elles au coeur des problèmes sociaux? 3) les mauvais parents : est-ce uniquement une question de classe sociale? (traduction très libre!) Si vous êtes à Londres le weekend prochain, la conférence a lieu au Royal College of Art...vous pouvez toujours passer par là!
Jennie Bristow tient également une chronique décapante dans Sp!ked intitulée Guide to Subversive Parenting. Des heures de plaisir à lire!
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Christine Simard
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10/21/2008
J'ai faim!!!!!!!!!!
"Maman, j'ai FFFFAAAIIIMMM!!!!!" s'écria gentiment fiston.
Ok. Je garde mon calme. Nous sommes dans le bois, une belle fin de matinée, on observe les chevreuils. Je suis calme, je respire par le nez. Ne vient-il pas d'avaler une grosse pomme?
"Maman, là, là, j'ai encore faim, ok! "Maman, je suis un enfant pauvre parce que j'ai faim et je n'ai pas de nourriture, bon!"
Pardon? Un enfant pauvre? Bien sûr...Un enfant pauvre qui possède 5648 voitures Hotwheels, 2 pistes de courses (brisées, mais 2 pistes quand même!), une belle petite chambre mieux décorée que celle de ses parents. Pauvre, beau concept mon petit. Je le rassure : mais non, tu n'es pas pauvre. Il y a plein de bonnes choses à manger à la maison. Viens, on rentre!
Mais ça ne fait pas. Il redouble d'intensité. Nous sommes sur le bord d'une crise de nerf. Je me dis que le gardien de la montagne va bientôt nous sortir du parc. Fiston jacasse si fort qu'il fait fuir la maman chevreuil et ses deux petits et la petite famille qui passe à côté de nous nous regarde d'un drôle d'air. La maman me regarde par en-dessous et je devine qu'elle me trouve bien imprévoyante d'avoir oublié la deuxième collation. Ça, ou je fais probablement de la projection.
Lui, il continue. "Maman, j'ai faim. Je veux manger maintenant!" Il tape du pied, croise les bras, fulmine. ll est peut-être sur le point de m'échanger avec l'autre maman qui a probablement plein de barres tendres dans son gros sac à dos.
Il continue de plus belle. On entend que lui dans la belle forêt enchantée : "Maman, je suis AF-FA-MÉ!". L'écho de son petit ton affirmatif qui m'ÉNARVE retentit.
Je suis mal à l'aise. J'ai peur que tous les parents qui passent croient que je refuse de nourir mon enfant. Tout d'un coup qu'il y a un agent de la DPJ derrière un arbre...Je me ressaisis et je réponds calmement à mon petit chérubin. "Mon trésor, mais nous sommes au beau milieu de la forêt. Veux-tu manger une branche, des racines? Du chevreuil peut-être? (ok, non, j'ai pas dit ça...) Viens, on rentre à la maison.
"J'ai faim MAIN-TE-NANT, bon!"
Quel enfant ADORABLE!
Depuis samedi, c'est l'enfer. Il faut le nourrir aux deux heures, lui qui était plutôt du genre "chameau". Je pense que fiston vient d'amorcer une petite phase de croissance.
Pourtant, sur le site du Ministère Santé et Services sociaux, on dit que c'est habituellement l'inverse : les enfants de 4 ans grandissent moins vite et leur appétit diminue. Il est peut-être en retard...je ne sais trop. Peut-être que son estomac vient de découvrir qu'il est dans un corps de garçon et que bientôt, il videra le frigo dès que j'aurai le dos tourné. Je me vois déjà le surprendre à boire à même le carton de lait...
Y a-t-il un pédiatre dans la salle? En attendant, je vais faire le plein d'amandes et autres mélanges du montagnard parce qu'on ne passera pas la semaine.
PS : L'image pour illustrer ce billet est tirée du site Atylia Design. Voir la fiche complète ici. Tiens, tiens...ça me donne soudainement envie de faire du lèche-vitrine virtuel...ciao!
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10/15/2008
Le 40e jour
Je croyais que ce retard annonçait enfin la venue de ce petit tant désiré. Pourtant, au 40e jour de ce cycle infernal, il n'en fut rien. Ce n'était qu'un autre vilain canular de mère nature. Je ne sais pas si elle teste mes aptitudes à enfanter une deuxième fois, mais elle commence à me faire suer. Cette fois, contrairement à toutes les autres tentatives de la dernière année, j'ai bêtement cru que ça y était. Secrètement, je l'avais tout bonnement imaginé qui voyait le jour au début de l'été et je célébrais déjà. Je ne voudrais pas avoir l'air d'une "drama queen", vous savez, mais oui, j'ai le coeur serré.
Meilleure chance la prochaine fois.
Meilleure chance la prochaine fois.
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10/12/2008
Montrez vos seins!
Après l'âge vénérable de 40 ans, nous ne pouvons plus ignorer nos seins. Ce mois-ci, prenez l'habitude de faire examiner les vôtres par votre médecin : octobre est le mois de la sensibilisation au cancer du sein.
Selon la Société canadienne du cancer, une femme sur neuf risque d'être atteinte du cancer du sein au cours de sa vie. Heureusement, grâce à la prévention, le taux de mortalité est en décroissance. Les statistiques sont ici.
Parmi ces femmes, nombreuses sont mères de jeunes enfants ou d'adolescents. Certaines ont décidé de raconter leur combat contre la maladie. Des récits poignants :
Les impatientes
Des femmes - dont plusieurs sont aussi mères - se sont regroupées dans ce blogue collectif pour y raconter leur combat quotidien contre la maladie. Elles sont françaises, québécoises, belges, suisses, mais elles aspirent toutes à la guérison.
Mothers with Cancer
Elles sont vingt mères atteintes de diverses formes de cancer. Certaines sont fraîchement diagnostiquées, d'autres sont en rémission. Les unes ont des bébés, les autres ont des adolescents. En plus de participer à ce blogue collectif, la plupart d'entre elles ont également un blogue personnel.
Punk Rock Mommy
Andrea Collins-Smith a rendu l'âme au début de juillet 2008. Mère de six enfants, cette américaine a raconté son combat contre le cancer du sein jusqu'au dernier moment...Depuis, son époux maintient le blogue à sa mémoire. Ses enfants y participent aussi. À lire, très touchant.
Certaines reçoivent même un diagnostic du cancer du sein pendant leur grossesse. Âgée de 34 ans, Sharon Fiedler Shimanovsky apprend qu'elle a un cancer du sein virulent alors qu'elle est enceinte de dix semaines. Dans Aside from cancer I'm fine, elle raconte son histoire au jour le jour depuis le mois d'août dernier. D'autres, comme Mélanie Chaput, cette jeune mère de 30 ans de St-Jacques-de-Montcalm, découvrent une tumeur maligne alors qu'elles ont un poupon de quelques mois. J'aimerais d'ailleurs connaître la suite de son histoire, en espérant qu'elle soit heureuse. Quelqu'un la connaît?
***
Le Canada se distingue parmi les pays où le taux de survie au cancer est le plus élevé. C'est à Cuba toutefois que le taux de survie au cancer du sein se démarque.Si vous souhaitez vous joindre aux diverses activités de sensibilisation contre le cancer du sein en octobre, Divine.ca vous en propose un résumé. D'ailleurs, une section spéciale du webzine fait le tour du sujet.
Pour vérifier vos connaissances sur le sujet, un test est proposé ici.
Par solidarité pour Miss Diane, et comme l'ont fait Eve, Anna, et Maman Papoute dans Profession maman, voici ma mosaïque rose...
Cette mosaïque résume notre vie à tous les trois, et c'est pour dire merci. Oui, juste "Merci!". Nous sommes choyés...Très...
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10/08/2008
Congé de maternité plus long, moins de bébés?
Un article publié dans Eco89 (le blogue de Rue89, un webzine branché de Paris) suscite bien des réactions en ligne »(35 commentaires depuis 2 jours):
Un long congé de maternité n'égale pas plus de bébés (Eco89, 6 octobre 2008)
Selon Vladimir Spidla, commissaire européen à l'Emploi et aux Affaires sociales, il suffit de prolonger le congé de maternité pour augmenter la fécondité des Françaises. Il vient de déposer un projet pour allonger le congé de maternité. Isabelle Germain, l'auteure de l'article, rétorque que cette idée est totalement erronée : ce qui manque, ce sont des structures adéquates pour faire cohabiter la vie de famille et le travail. Épuisées, plusieurs mères abandonnent leur emploi.
C'est un discours que j'entends de plus en plus ici aussi... Un congé parental c'est bien, c'est merveilleux, mais il faut aussi penser que les enfants ne deviennent pas autonomes à 12 mois. Quand les garderies ferment leurs portes à 17h ou 17h30, il faut prévoir du temps pour se pour s'y rendre (et de préférence, sans provoquer un accident!).
Cet article a été suggéré par Olympe...(merci!)
Un long congé de maternité n'égale pas plus de bébés (Eco89, 6 octobre 2008)
Selon Vladimir Spidla, commissaire européen à l'Emploi et aux Affaires sociales, il suffit de prolonger le congé de maternité pour augmenter la fécondité des Françaises. Il vient de déposer un projet pour allonger le congé de maternité. Isabelle Germain, l'auteure de l'article, rétorque que cette idée est totalement erronée : ce qui manque, ce sont des structures adéquates pour faire cohabiter la vie de famille et le travail. Épuisées, plusieurs mères abandonnent leur emploi.
On est très loin d’un « libre choix ». Si les femmes renoncent à leur métier ou adoptent des temps partiels, c’est avant tout, par manque de structures d’accueil. 50% d’entre elles déclarent qu’elles auraient préféré continuer à travailler. La France doit avant tout son bon taux de fécondité aux sacrifices professionnels des femmes (Isabelle Germain).
C'est un discours que j'entends de plus en plus ici aussi... Un congé parental c'est bien, c'est merveilleux, mais il faut aussi penser que les enfants ne deviennent pas autonomes à 12 mois. Quand les garderies ferment leurs portes à 17h ou 17h30, il faut prévoir du temps pour se pour s'y rendre (et de préférence, sans provoquer un accident!).
Cet article a été suggéré par Olympe...(merci!)
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