8/31/2010

L'art de gérer son temps

Au printemps dernier, je vous ai parlé d'une journaliste américaine qui venait de publier un bouquin intitulé 168 hours : you have more time than you think.  Selon elle, les 168 heures dont nous disposons chaque semaine sont amplement suffisantes pour nous permettre de travailler, de se reposer, de passer du temps de qualité en famille, pour entreprendre des projets personnels et faire de l'exercice.  Intriguée par sa théorie, j'ai lu son livre pendant l'été et j'en ai tiré plusieurs conseils très utiles sur la gestion du temps. Les voici :

1. Planifier la semaine en fonction des 168 heures dont nous disposons, plutôt que de prévoir une seule journée à la fois.  On se rend rapidement à l'évidence qu'au delà des 35, 40 ou même 45 heures de travail « obligatoire » et les 56 heures de sommeil (si on dort 8 heures par nuit), qu'il nous reste encore beaucoup de temps.  Ainsi, il devient plus facile de se réserver, par exemple, un petit deux heures d'exercice par semaine....

2. Considérer chaque heure comme une période où il est possible de faire une activité.  Le temps passe souvent très rapidement et nous avons tendance à oublier qu'en une heure, nous pouvons accomplir beaucoup de chose, ne serait-ce que de lire un livre ou de se consacrer à un projet personnel.

3. Combiner deux activités en même temps. Pour socialiser et faire de l'exercice, pourquoi ne pas prévoir une activité sportive avec une amie? Ou encore, pendant que j'écris ces lignes, je fais cuire des pâtes qui serviront pour le souper de demain soir.

4. Couper de moitié les heures consacrées à la télévision.  En Amérique du Nord, il n'est pas rare qu'on passe de 10 à 20 heures par semaine devant le petit écran.  Sans se priver de ce petit plaisir, pourquoi ne pas se réserver une ou deux heures, peut-être davantage, pour passer du temps en famille ou lire, par exemple.

5. Déléguer.  Partager les tâches de la maisonnées avec son conjoint et les enfants.  Si on a les moyens de le faire, remplacer quelques repas par semaine par des surgelés de qualité ou se payer un service d'entretien ménager aux deux semaines ou encore, pour les travaux saisonniers.  Certains employeurs offrent même le remboursement de certains de ces services.  Sinon, pourquoi ne pas faire le plein de plats cuisinés en organisant une popotte collective à intervalles réguliers...

L'auteure propose aussi - et surtout - de procéder à une analyse rigoureuse de son temps pendant quelques semaines à l'aide d'une grille détaillée (voir fichier pdf).  J'ai donc décidé de m'y mettre.  Je note systématiquement toutes mes activités et d'ici quelques semaines, j'en ferai le bilan. Est-ce que je consacre assez de temps à l'exercice? À mes enfants? À mon conjoint? Certaines tâches peuvent-elles être combinées, déléguées ou réparties autrement dans mon horaire?  Par ailleurs, le simple fait de me soumettre à cet exercice m'a permis de prendre conscience du temps que je consacre réellement aux activités qui me tiennent à coeur et du temps dont je dispose réellement.

Dans un prochain billet, je vous ferai part des aspects que j'ai un peu moins aimé de ce livre...

« Je valide l’inscription de ce blog au service Paperblog sous le pseudo mamamiiia ». 

8/28/2010

Idée-lunch express

Il y a des soirs où on a rien de prêt pour le lunch, alors voici une idée de dépannage :


On se prépare une soupe-repas en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire.

1. On a toujours une boîte de soupe aux légumes quelque part dans un placard de la cuisine (sinon, on en fait provision).  Versez dans un contenant de plastique (avec un couvercle hermétique).

2. Pour en faire une soupe-repas, on y ajoute des lentilles en conserve et/ou des pois chiches, et/ou du tofu, et/ou des morceaux de poitrine de poulet (j'en conserve toujours au congélateur).  Il vous reste des légumes du repas de la veille ou un sac de légumes congelés?  On les ajoute! Pour faire joli, on peut aussi y ajouter quelques grains de soleil (maïs), en conserve ou congelés. 

On accompagne sa soupe avec des craquelins, biscuits soda, une tranche de pain de blé.  Et voilà, le tour est joué. Et pourquoi pas en préparer deux bols en même temps?

Ce n'est pas de la grande gastronomie, mais une soupe, c'est toujours bon!

8/26/2010

La rentrée me stresse-t-elle?

La mère blogue nous demande si la rentrée est stressante.  Pour nous, la rentrée a commencé il y a deux semaines, quand je suis retournée au boulot et que les enfants ont pris le chemin du camp de jour et de la garderie. Évidemment, le vrai test sera la semaine prochaine, quand l'école va commencer le 1er septembre.

Stressée?

En fait, si je fais le bilan des deux dernières semaines, je constate que ce n'est pas si mal.  Au fond, une fois que les lunchs sont faits la veille et qu'on a des vêtements de prêts pour le lendemain, la routine matinale s'installe sans trop de mal.

Par contre, mon plus vieux, lui, trouve la transition difficile.  Et quand l'école va commencer, il faudra s'armer de patience pour s'assurer qu'il est couché à 20h, car le matin, il a beaucoup de difficulté à se lever, même à 6 ans et demi.  Ce matin, il était complètement apathique, lunatique et finalement, pas sympathique du tout! Il m'a fait une crise pour exprimer toute sa fatigue et son ras-le-bol de la routine matinale. Et l'école n'est même pas commencée!!!   Ce soir, aussitôt couché, il dormait.  En fin de semaine, pas question de veiller!

Ce qui me stresse le plus de la rentrée, c'est la constance et la discipline nécessaires pour que toute la famille reste en forme et évite de sombrer dans cette lourde fatigue qui nous plombe les ailes au creux de l'automne.  Pour nous, c'est le plus difficile, car nous avons tous tendance à se coucher un peu trop tard.

Sur ce, je vais aller me coucher à l'instant!!!

8/24/2010

Être mère, travailler et ...bouger, c'est possible?

Au coeur de l'été, une étude dévoilait que le fait de vivre avec des enfants réduisait le temps que les parents consacrent à l'exercice physique.

Je me suis dis qu'un tel constat n'était pas surprenant, car dans le brouhaha quotidien, il est tellement facile de s'oublier.  On laisse la fatigue prendre le dessus et souvent, c'est le divan qui a l'honneur de notre présence aussitôt les enfants couchés.

Qu'à cela ne tienne!  Cette année, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes et de m'abonner non pas à une, mais à deux heures de zumba par semaine.   Une heure le mercredi soir de 19h45 à 20h45 et une heure le samedi matin, de 9h à 10h.  En m'inscrivant, je me réserve deux cases horaires bien spécifiques dans ma semaine pour me dégourdir les jambes et me faire plaisir.  Le zumba est une activité tellement agréable que j'en ressors toujours avec le sourire fendu jusqu'aux oreilles! J'en ai fait tout le printemps et j'ai adoré ce nouveau style de danse-exercice sur rythmes latins. 

Dans ma réflexion sur le retour au boulot, je me dis qu'il est essentiel de se tenir en forme et pour le faire, je ne vois aucune autre manière que de l'inscrire comme une activité obligatoire à mon horaire. Même si je fais aussi du jogging (depuis un mois environ), j'ai peur de ne pas avoir la détermination et la ténacité pour poursuivre cette activité sans encadrement.  Si j'ai déjà deux heures d'exercice programmées à mon horaire, je me sentirai moins coupable les semaines où je ne serai pas capable d'aller jogger.  Inversement, les semaines où je trouverai une heure de plus  pour aller courir, je me sentirai probablement très championne!

Et vous, comment intégrez-vous les activités sportives à votre horaire?

8/23/2010

Et pourquoi pas un repas surgelé?

Retourner au travail après une absence prolongée requiert une bonne dose de préparation et pour moi, l'un des aspects que je trouve le plus difficile à gérer est l'heure du souper.

Nous arrivons à la maison vers 18h et il serait parfaitement kamikaze de se lancer dans la préparation d'une recette élaborée ou pire, de se retrouver en panne d'inspiration et « bretter » pendant vingt minutes pour trouver une solution repas. 

J'ai donc fait le plein de repas surgelés pour les semaines où je n'aurai pas eu le temps de préparer des petits plats pendant le weekend.  Sur le coup, cette solution peut paraître plus dispendieuse que de toute acheter et de préparer soi-même.  Or, quand on calcule le prix de la viande, des légumes et surtout de tout ce qui prend le bord de la poubelle ou du compost, sans compter le temps nécessaire pour la préparation et la cuisson des aliments, ce n'est pas si cher que ça. 

J'ai donc comparé deux entreprises de mets surgelés d'où je m'approvisionne et voici mon appréciation, sans prétention :

1. M&M (un peu partout au Québec) : Cette entreprise d'origine ontarienne se spécialise dans les mets surgelés et offre une très grande sélection d'entrées, de mets principaux, de desserts et de petits « à côté ».  Au fil  des ans, nous avons apprécié les lasagnes, les cigares au chou, les poitrines de poulet désossées assaisonnées ou non, les coquilles de pâtes farcies et les desserts.  À une certaine époque, on vendait aussi des oignons coupés et surgelés qui étaient fort utiles pour la préparation de recettes, mais on en a malheureusement cessé la distribution.  De manière générale, le format familial (ex. une lasagne de 1,81 kg/ ou 4 lbs) offre une généreuse portion à un prix économique.  On peut facilement se réserver une portion ou deux pour le lunch du lendemain.  Par ailleurs, cette entreprise gagnerait grandement à offrir la possibilité de commander par Internet.  Ses succursales (franchises) sont parfois éloignées et le service de livraison serait sans doute fort apprécié.

2. Les mets de l'empereur (St-Basile-le-Grand) : Cette entreprise locale propose une grande variétés de plats cuisinés « maison », sans additifs. L'entreprise s'approvisionne elle-même chez des marchands locaux.  Les plats sont surgelés et peuvent être conservés environ 6 mois au congélateur.   Nous avons testés plusieurs plats et nous les avons tous aimés, à l'exception du pain de viande (je l'aime avec un peu plus de sauce, mais c'est personnel!).  On peut commander par Internet et pour 3,50$, ils sont livrés du lundi au vendredi (jour et soir).  On peut aussi cueillir notre commande sur place. Un plat de 1,2 kg (ex. une lasagne) donne 4 bonnes portions et peut-être même une petite pour le lunch d'un enfant.  L'entreprise propose aussi des portions individuelles pour grands et petits. Le coût pour les portions d'adulte varie entre 4,00$ et 7,00$ et les portions pour enfants sont 3,25$.  C'est plus cher qu'un plat congelé de l'épicerie, mais c'est quand même moins dispendieux qu'un repas au restaurant.  Pour le rapport qualité/prix et l'accessibilité du service, c'est un choix à considérer.

Bien entendu, les weekend, j'en profite toujours pour préparer d'autres petits plats qui viendront compléter notre planification alimentaire.  Règle générale, je prévois les mets surgelés pour les soirs où nous sommes plus pressés (lundi, mardi, mercredi ou encore un soir de soccer).  Il est fort rassurant de savoir qu'on ne sera que très rarement pris au dépourvu.  Et pour le retour au travail ou les périodes plus stressantes de l'année (ex. la rentrée scolaire), c'est un excellent dépanneur!

8/22/2010

Qu'est-ce qui mijote dans mon crockpot aujourd'hui?

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Un dimanche pluvieux, rien de mieux que de préparer le souper dans le crockpot.  Pas besoin d'une recette élaborée si vous avez peu de temps.


Voici ce qui mijote dans mon crockpot aujourd'hui :

-Carottes
-Patates
-Oignons
-Piment jaune (un restant)
-Haut de cuisses de poulet
-Une enveloppe de soupe à l'oignon.
-Une tasse d'eau.

(on pourrait aussi y ajouter une petite rasade de vin, mais je l'ai bu hier!)

On met les légumes au fond, la viande sur le dessus et bingo, on aura un souper de type « comfort food ».  Temps de réalisation : environ 15 minutes pour couper les légumes, 10 heures de cuisson.

Et vous, qu'est-ce qui mijote chez vous?

8/20/2010

Dix trucs pour un retour au travail réussi!

© Madartists | Dreamstime.com
Je ne peux vous cacher que je suis plutôt réjouie de me retrouver assise devant mon ordi avec un petit verre de vin ce soir.  C'est emballant de retrouver l'univers du travail, mais c'est aussi épuisant.  À celles qui se préparent à y retourner, voici quelques-unes de mes observations:

1) On n'est jamais trop bien préparé : dans mon cas, retrouver la routine du travail signifie que je dois aussi recommencer à faire des lunchs pour le plus vieux (dans les camps de jour, il n'y a pas toujours de micro-ondes, alors il faut faire des sandwichs), préparer du lait maternisé si bébé (bébé en boit encore), avec des vêtements propres pour tout le monde (et des vêtements de rechange pour bébé presque tous les jours) et les repas du soir doivent scrupuleusement être planifiés.  On ne peut rien laisser au hasard pour cette première semaine et même la deuxième...et la troisième...


2) Prévoir les nuits blanches : bébé dormait très bien avant, mais avec le début de la garderie, il s'est réveillé toutes les nuits vers 2h ou 3h.  Pour éviter l'épuisement total, il vaut mieux le prévoir et s'assurer - si on est deux - d'alterner la veille de nuit. C'est ce que nous avons fait.  Résultat : nous sommes tous les deux fatigués, mais c'est moins pire que si j'avais eu à l'assumer toute seule.  Les enfants sont parfois un peu « débalancés » quand une nouvelle routine s'installe...Si on est seule avec un enfant, il vaut mieux être accompagnée par une personne de confiance...

3) Se coucher tôt : pas question de se coucher tard pour le plaisir de « veiller ».  Je dois me lever vers 5h30, alors, pas question de tricher!  Même chose pour les enfants : les longues journées dans un service de garde ou un camp de jour les rendra plus fatigués, c'est inévitable. Vite, on s'abandonne dans les bras de Morphée...

4) Prévoir le chaos : le ménage ne sera pas aussi impeccable qu'à l'habitude, la vaisselle va peut-être traîner, les jouets ne seront peut-être pas rangés, les lits ne seront peut-être pas faits, mais ce n'est pas grave.  Quand la fin de semaine arrive, on peut se reprendre. Indulgence...Ah oui! J'oubliais! Vous n'avez pas fait vos 10 kilomètres de jogging cette semaine? Arrêtez de vous en faire...

5) Repousser la vie sociale et les gros projets à plus tard : bien sûr, j'ai envie de voir mes ami(es), de faire avancer nos projets de rénovation et tout le tra-la-la, mais n'est-ce pas plus sage de se donner quelques semaines de répit avant de reprendre la totalité de nos activités?  Pour ma part, j'ai même décidé de me soustraire de l'organisation de l'événement Belles à bloguer pour le moment (mais j'y serai, sans faute!).  J'ai décidé de me donner une chance pour ne pas frapper un mur dans six mois...

6) Reprendre rapidement le collier : vos dossiers vous semblent à des années-lumières? Pffft...préparez-vous à faire travailler vos cellules grises pour vous remettre en contexte. Personne ne s'attendra à ce que vous soyez  « top » dès la première semaine, mais votre orgueil personnel, si.

7) Accepter le changement : retourner travailler après un congé parental est un changement de taille en soi, mais ce n'est pas le seul.  Vous avez changé, vos collègues ont changé, l'organisation a changé, vos tâches ont peut-être changé, votre patron a peut-être changé.  Bref, il y a un nombre incalculable de changements auxquels vous devrez faire face et sur lesquels vous n'avez aucun contrôle.  Une grande respiration et on relaxe!

8) Fatigue = chicane : conjoints + enfants fatigués est une équation gagnante pour les chicanes de famille.  Le sachant, on met un peu d'eau dans son vin.  Pourquoi s'arracher les cheveux (et la tête!) quand on est fatigué?  On se calme et on respire par le nez!

9) Les fins de semaine, on se repose : on a repoussé la vie sociale de quelques semaines, mais les fins de semaine, on essaie de se ressourcer, seule ou en famille.  Si possible, chaque conjoint laisse à l'autre un peu de temps pour se remettre de ses émotions.  Les enfants aussi ont besoin de décrocher de la routine.  Zéro culpabilité même si on décide de regarder un film en plein samedi après-midi.  On relaxe...

10) On se fait plaisir : moi, j'aime boire du vin, mon chum aime prendre une petite bière, mon aîné aime jouer aux jeux d'ordinateur et bébé aime jouer avec ses camions.  On s'offre quelques gâteries, une crème glacée, un déjeuner au restaurant, une boîte de beignes.  N'importe quoi qui fait plaisir. On se met en mode épicurien pendant le weekend (et pourquoi pas pour tous les weekend de l'année?).

Il n'y a pas de recette magique pour survivre à un retour au travail, mais si on se donne un peu de répit, toute la famille sera plus heureuse.

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8/18/2010

« Mom-ter-tainer », c'est pas pour moi. Vive le travail!

J'avais peut-être idéalisé l'été à la maison avec mes deux enfants.  Je me disais qu'il serait reposant et enrichissant de passer du temps avec mon fils du six ans et mon bébé.  J'ai effectivement passé d'excellents moments en leur compagnie, mais je me suis vite rendue compte que je ne pouvais remplacer la vie sociale de mon fils.  Je croyais qu'il allait passer l'été à jouer avec ses amis dans le voisinage.  Erreur : tous ses amis étaient soient en vacances ou dans un camp de jour.  Résultat : j'ai eu mon lot de « Maman, ché pu quoi faire! » ou « Maman, c'est plate. Est-ce que je peux jouer au Nintendo? ».  La semaine dernière, je croyais qu'il était soudainement devenu un ado blasé.  Évidemment, le bébé aussi avait besoin que je me transforme en «Mom-ter-tainer».  Et franchement, en toute honnêteté, même si j'aime faire des activités avec mes enfants, je ne suis pas capable de tenir ce rôle.  « Mom-ter-tainer » le matin, serveuse de restaurant le midi, femme de ménage après le lunch (j'avais oublié à quel point un bébé fait des dégâts quand il apprend à manger!). Un an en congé c'est extraordinaire pour apprendre à connaître son bébé, mais pour moi, c'est le maximum.

En retournant travailler, je redécouvre le calme.  Le plaisir d'écouter la radio dans ma voiture (dans 2 semaines, ce sera dans le train), de lire mes dossiers dans le silence de mon bureau, de manger mon lunch en lisant le journal ou un magazine.  Et c'est sans parler du plaisir de revoir mes collègues de travail avec qui je peux avoir des conversations d'adultes.  Les matins sont plus « rock'n roll », mais j'ai le sentiment de me retrouver.

Oui, j'aime mes enfants, mais pour leur bien (et le mien), je suis mieux de travailler!

8/16/2010

Jour 1 au boulot

J'étais hyper-prête ce matin.  Les lunchs avaient tous été préparés la veille (j'étais tellement enthousiaste que j'ai même fait celui de mon chum!!!), mes vêtements et ceux des enfants avaient été choisis et les sacs à dos des petits avaient été déposés dans la voiture en soirée.  Je me suis levée à 5h10, ai pris une bonne douche chaude, me suis habillée et j'ai même eu le temps de savourer un bon café avant de réveiller les enfants.

Ce soir, nous avons préparé les lunchs avant le souper, pendant que cuisait la quiche et les légumes. Une solution qui me permet de gagner un peu de temps en début de soirée.  Et pendant que mon chum supervise les bains, je peux vous écrire ce petit mot pour vous dire que cette première journée au travail m'a tellement fait de bien.  En prime, mon aîné a adoré sa première journée au camp de jour « Nos voix, nos visages » et le petit n'a aucunement souffert de mon absence pendant sa journée à la garderie.

Morale de cette journée : une mère bien préparée en soirée risque de passer une plus belle matinée.  Reste à voir si je serai capable de maintenir le rythme...

8/15/2010

Une nouvelle vie pour Mamamiiia!

Le nouveau logo de Mamamiiia!
Bon retour de vacances!  J'espère que vous en avez bien profité et que vous avez fait le plein d'énergie.

Pour ma part, j'ai pris des vacances de la blogosphère, de Facebook et de Twitter, car j'avais besoin de passer un petit moment unplugged, avec mes enfants et de prendre enfin une décision importante dans ma vie de blogueuse.

Voilà maintenant quatre ans que Mamamiiia! L'état de la mère ou la mère dans tous ses états existe dans sa forme actuelle.  Quatre belles années à explorer la maternité, la paternité et la conciliation travail-famille d'ici et d'ailleurs.  Ces sujets ne sont certes pas épuisés et me passionnent toujours autant, mais j'avais besoin d'un changement de perspective.

J'ai envie que mon blogue me suive dans mon évolution.  Demain (lundi), je rentrerai au boulot après un an d'absence. Toutes celles qui comme moi ont plus d'un rejetons savent très bien qu'en soirée, nous sommes généralement crevées et c'est en partie pour cette raison que j'ai décidé de réorienter un peu la perspective de Mamamiiia! : plutôt que d'aborder la conciliation travail-famille uniquement dans un angle social (ce qui demande beaucoup de recherche et de suivi), je l'aborderai de manière plus personnelle et pratique.  Ainsi, au-delà des garderies, des politiques sociales et des horaires élastiques au travail, il y a la vie, le quotidien, la routine qu'on aime rangée ou éclatée, selon les jours.  Il y a l'envie de bouger, de bien manger, d'avoir du plaisir en couple et avec les enfants, de voyager, de se raconter des histoires ou tout simplement, de relaxer.  Gérer le travail et la famille, c'est aussi un bouquet de stratégies qu'on s'offre pour s'adapter aux rigueurs de nos obligations et s'autoriser un espace pour mieux vivre.

Par ailleurs, malgré sa nouvelle version, je continuerai, ici et là, de vous faire découvrir d'autres mères blogueuses via les entrevues « twitteresques », de vous rapporter ici et là, les nouvelles tendances chez les mères qui travaillent et les réflexions de l'heure sur les stratégies qui permettent de se faciliter la vie.

Dans sa nouvelle version, Mamamiiia! sera donc un lieu de réflexion et d'échanges sur ces stratégies qui nous permettent de vivre pleinement entre le métro (ou l'auto), le boulot et le dodo. 

Au plaisir d'échanger avec vous!