C'était comme dans un film. À 2h30 du matin, j'ai été réveillée par une étrange sensation. Avais-je soudainement perdu le contrôle de ma vessie? En moins de temps qu'il ne le faut pour ouvrir le deuxième œil, je venais de comprendre que je perdais mes "eaux".
Je me suis levée sans trop savoir où me lancer. Mon chum a bondi du lit en même temps. Mes pensées allaient dans tous les sens et je lui transmettais les "ordres" un à la suite de l'autre : tu dois appeler mon père, va chercher la valise du bébé, n'oublie pas d'apporter tes oreillers et une couverture, apporte-moi le téléphone car je dois appeler l'hôpital. J'essayais de me souvenir de tout ce que le guide "Mieux vivre" nous disait de faire et surtout, de rester calme tout en essayant d'éponger les dégâts. Une fois au bout du fil, l'infirmière de l'hôpital, m'a rassurée : vous avez deux bonnes heures devant vous. Profitez-en pour prendre une douche et vous préparer tranquillement. Pas de panique. J'ai suivi ses conseils, mais j'étais quand même inquiète. Est-ce que le bébé pouvait manquer de liquide amniotique? Semble-t-il que non...
On a paqueté la voiture de tous les biens essentiels (et surtout non-essentiels) dont nous pensions avoir besoin pour ce séjour annoncé à l'hôpital. Vers les trois heures trente, nous étions sur le pont Jacques-Cartier. À 4h00, j'étais déjà dans ma chambre. À 5h30, après une heure et demi de contractions de plus en plus fréquentes et intenses, j'ai crié le mot magique "P-É-R-I-D-U-R-A-L-E, SVP!!!!". À peine dix minutes plus tard, l'anesthésiste était à mon chevet, prêt à me soulager. Le reste, je ne m'en souviens pas. Je me suis endormie pendant un petit moment. Puis, vers les 10h, il fallait commencer à pousser.
Le personnel de l'hôpital a été irréprochable, en particulier une infirmière nommée Guylaine qui a été un coach formidable pendant l'épreuve de la poussée. Sans elle, j'aurais peut-être lâché, car franchement, comparativement à mon premier accouchement, c'était plus difficile. Un deuxième accouchement devrait être plus facile, mais ce n'est pas toujours le cas. Et mon chum là-dedans a vraiment tout fait pour m'aider, m'épongeant le front avec des petites débarbouillettes froides. Il a été un "partner" parfait!
Et puis, il fut. À 11h32 précisément, le petit Louis-Philippe prenait enfin contact avec le monde et cette fois, j'ai eu le privilège de l'avoir sur ma poitrine aussitôt né. Quel bonheur de faire connaissance avec ce petit être qu'on a porté pendant ces longues semaines. Et surtout, quelle joie de constater qu'il est en santé...
Une semaine plus tard, nous nous ajustons progressivement à son rythme et j'essaie, ici et là, de rattraper les heures de sommeil. J'allaite, allaite et allaite encore, mais je complète ici et là avec un petit biberon de lait maternisé, surtout au beau milieu de la nuit. Papa peut ainsi prendre la relève une nuit sur deux.
Donc, on s'ajuste et très bientôt, je reprendrai le fil de mon blogue...
8/09/2009
C'est arrivé un 1er août près de chez nous...
Publié par :
Christine Simard
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