4/09/2012

Le poids de la démotivation

Si, à vingt ans, on m'avait dit que j'aurais plus de vingt livres en trop au début de la quarantaine, j'aurais eu un malaise profond.

Je n'aurais pu m'imaginer avec ce poids supplémentaire enrobant mes bras, ma poitrine, mon ventre, mes hanches, mon postérieur et mes cuisses.  Surtout, j'aurais refusé de concevoir ces petits bourrelets effrontés qui ressortent dans mon dos ou l'inélégant "muffin top", cette protubérance de chaire qui déborde d'un pantalon le moindrement ajusté.  Certes, une femme tout en courbes, c'est bien joli, nous disent de plus en plus les magazines de mode,  mais je m'inquiète d'abord pour ma santé.  Si je ne fais rien maintenant, je suis une excellente candidate pour les maladies du coeur, me dit mon médecin.

Ma première grossesse m'a laissée avec un bon dix livres de trop.  Lors de ma deuxième grossesse, j'ai pris 50 livres pour un petit bébé d'à peine 6 livres et demi.   En deux ans et demi, j'ai perdu un bon vingt livres, mais il m'en reste presque tout autant à perdre pour me réconcilier avec un poids santé, selon ma taille et mon âge.

Après l'arrivée du premier bébé, je me suis inscrite dans un centre de conditionnement physique et je me suis même payé un entraineur.  Après la naissance du deuxième, je me suis mise au jogging, au zumba, à la marche rapide, remplie de bonnes intentions et d'espoir.  J'ai fait les Weight Watchers pendant un bon moment, j'ai téléchargé des applications pour m'encourager à perdre du poids , je me suis équipée d'un podomètre et même d'un ipod avec podomètre intégré.  Je me suis même achetée de nouveaux vêtements d'exercice et même des espadrilles plus confortables.  J'ai même utilisé mon agenda dans Gmail pour programmer des périodes réservées à l'exercice.

Bref, j'ai beaucoup essayé et j'ai même persisté pendant de longues périodes,  mais le temps vient vite où la motivation n'est plus au rendez-vous.  Je perds mon temps sur des niaiseries, j'ai une soudaine envie de ménage, un besoin inexplicable de me lancer dans une lecture qui ne m'intéressait guère hier.  J'ai clairement un problème de motivation.   Comment faire pour que mes bonnes habitudes persistent?    Mes bonnes intentions me lâchent en cours de route, même si j'ai l'impression d'essayer très fort. Même le spectre du bikini (ou du tankini) n'arrive pas à me motiver plus qu'il n'en faut. La fatigue, le manque d'énergie, l'envie de ne rien faire, la paresse pure et simple sont des facteurs aggravant qui m'empêchent de régulariser mes activités sportives ou mes bonnes habitudes alimentaires.  Pas le goût de faire le souper?  On commande une pizza, why not?

Pourtant, tous les jours, je vois plusieurs d'entre vous arpentant tout sourire les pistes cyclables avec bébé en poussette, à vélo ou en jogging.  Je vous vois aussi remplies d'énergie dans les gyms et les cours de zumba.  J'en connais même qui se sont entraînées pour un marathon pendant leur congé de maternité.   Et surtout,  vous êtes si nombreuses à avoir repris votre taille et votre énergie de jeune fille.   Comment faites-vous pour demeurer actives sur une base régulière?  Qu'est-ce qui vous permet de vous motiver malgré vos responsabilités quotidiennes? 

Inspirez-moi! (et motivez-moi!)


11 commentaires :

  1. J'aimerais vraiment t'aider mais pour moi, c'est pareil! J'aurais au moins ça, 20 livres à perdre et je ne trouve pas le temps ou l'énergie pour me kicker dans le popotin. J'ai gardé ouvertes pendant une semaine des pages de sites web qui expliquent comment s'entraîner chez soi, puis au bout d'une semaine, je n'avais toujours rien fait alors je les ai refermées. Je me dis qu'avec l'été, je recommencerai le vélo et je perdrai quelques livres. Ou peut-être pas. De toute manière, mon mari me trouve toujours aussi sexy qu'avant le bébé. ;-)

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  2. Moi ce qui me motive, pour le jogging c'est l'inscription à des évènements de course qui me pousse à démarrer mes entraînements afin de réussir à faire les km prévus. Cette été, ce sera un 5km à Montréal fin avril, un 10km à Ottawa fin mai et je regarde pour terminer l'été avec un demi-marathon comme mon premier l'an dernier (21,1km) à Québec.

    Et l'hiver comme je ne cours pas, ce qui me motive, c'est de trouver des activités qui m'allume et de varier. L'an dernier, j'ai joué au soccer à l'intérieur. Cette année, j'ai fait du Zumba. L'an prochain, je ne sais pas encore ce que je vais faire, mais je vais suivre mes envies du moment.

    Toutefois, je sais que de m'inscrire à des activités avec une personne (ou plusieurs) ça aide pour la motivation car on sait que l'autre va y être et quand ça me tente pas, je ne lui dis pas et elle non plus alors on se "force" pour y aller. Souvent, une fois sur place, on s'amuse finalement! Testé et approuvé pour mes séances de Zumba et Spinning d'il y a deux ans avec ma soeur.

    J'espère que ça t'aidera à être motivé et surtout le resté!

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  3. Mon poids de forme je l'ai retrouvé rapidement après mes grossesses:pas de grosse prise de poids allaitement bébé intense et donc maman toujours en activité, et reprise du boulot m'ont bien aidé. Les balades au pas de courses avec bébé je n'avais guère le choix sinon il devenait infernal. Pour ma puce, je n'avais pas pris plus de poids et j'ai tout perdu encore plus vite forcément 2 bibous dont 1 toujours intense... Par contre la reprise d'une vrai activité pour raffermir tout ça ne fut pas évidente: j'ai un peu essayé à la maison : vidéo de gym tonic, wii fit mais le petit créneau que je parvenais à me trouver disparaissait bien vite au fil du temps. Il a fallut que je me trouve un cours de danse avec la motivation d'un spectacle en fin d'année ou je ne pouvais pas abandonner les filles pour que je me tienne sérieusement à une activité. Cette année plus de danse et je n'arrive pas à aller régulièrement au yoga que j'ai tenté à la place. Je vais devoir trouver autre chose avec une bonne motivation.
    Néanmoins dans ton cas je doute que l'activité fasse tout, un nutritionniste pourrait sans doute t'aider plus efficacement(et pas le dr dukan évidement).

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  4. S'inscrire à une activité avec une autre personne est motivant. Pour ma part, le fait de m'inscrire à un cours m'incite à y aller, car je déteste payer pour rien. Une ou deux plages horaires de réservées, pour le reste je fais des activités seules ou avec mon chum et mes enfants.

    As-tu trouvé une activité qui te motive ? Si non, il faut essayer différentes choses : Zumba, Step, karaté, boxe, aérobie, spinning...

    Bonne chance!

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  5. Le truc, me viennent d'entraineurs plus ou moins connus. Comme Josée Lavigueur qui disait de penser à après ton jogging. L'effet de bien être qui vient après. Ou même après une marche une activité quelconque. Ça fait tellement de bien qu'il faut s'en rappeler pour se forcer à le faire. John Stanton nous donne aussi quelques trucs sur le site du Coin duc coureur: courir près d'un hôpital pour se rappeler que nous on peut le faire et qu'on a la chance de le faire !!!! Penser aussi à notre santé. Que c'est un cadeau que nous faisons pour nous-mêmes. C'est prioritaire sur n'importe quoi d'autre. ;) Nous on a créé un groupe facebook dans lequel tout le monde s'encourage. Et semble-t-il je suis bonne pour motiver, encourager. Des gens qui ne couraient plus, on reprit la chose parce que je semble avoir des phrases magiques lol. Un beau site aussi qui est plein de motivation, Daylimiles. On y entre nos activités physiques et à la fin de la semaine, le site nous envoie un rapport du km fait, des calories brûlées. En plus, on peut y ajouter des amis, qui donne des commentaires, encouragent et peuvent aussi donner de "la motivation" des petits icones du genre "good job", Soigne toi bien...ect. Moi j'adore :) Pis faire son entrainement avec de la musique un peu beaucoup "entrainante" motive toujours.

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  6. Dis toi que tu es loin d'être la seule dans cette situation ! Moi-même, j'ai mon fils à 36 ans. Et bien que j'ai passé ma vie avec un léger surpois, j'ai pris 20 livres supplémentaires pendant ma grossesse ! Le désastre (pas pour le bébé bien sur mais pour mon corps !) La motivation pour perdre ce poids m'est venue lorsque j'ai constaté qu'à 40 ans, j'avais une tension artérielle élevée, que j'avais mal aux genoux et surtout, que je n'étais bien que dans mes vêtements de maternité, alors que j'avais accouché depuis plusieurs mois ! Pour ma part, c'est weight watchers en milieu de travail qui m'a le plus aidée. J'ai ainsi perdu tout près de 40 livres ! Et le défi maintenant est de ne pas les reprendre ;-)

    Courage ! Et imagine toi lorsque tu iras magasiner et que tu devras changer les vêtements que tu avais pris pour l'essayage...et que tu réaliseras que tu les as choisis trop grands ;-) Un beau traumatisme, je t'assure !

    Marie

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  7. Trois mots. Fesses. De. Béton.
    Pour moi, jogging = rare moment de solitude, défoulement et confiance décuplée quand je constate le retour de ces trois petits mots dans ma vie après un hiver d'inactivité. ;-)
    Cela dit, je suis météorologiquement très influençable. À chacune ses limites!

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  8. Mon deuxième enfant a quatorze mois et, il y a deux mois, j'ai vraiment eu un déclic : il est hors de question que je reste avec ces quinze livres en trop! L'entraînement n'a jamais été un problème pour moi : je trouve ma motivation dans le bien-être que l'exercice m'apporte. Ça régule mon humeur. Mon défi était plutôt de diminuer les portions et les tricheries, y compris l'alcool. J'ai trouvé ça aussi difficile qu'arrêter de fumer! Mais une fois partie, une fois la décision prise et les livres qui ont commencé à s'envoler, ma détermination est devenue inébranlable. Il ne me reste que deux livres à perdre! Bref, en ce qui me concerne, il faut tenir le coup les deux premières semaines, après, les résultats commencent à se faire sentir et c'est plus facile de rester motivée.

    Bonne chance!

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  9. Perso ça m'a pris plus de deux ans et demi pour perdre presque l'entier du poids que j'avais pris. J'allais au travail en vélo et je faisais du karaté. Là bb2 est dûe pour sa grande sortie. Je sais que j'ai pris moins de poids, mais je ne me fais pas d'illusion, mon médecin me l'a dit, mon système ne me fera pas fondre facilement mon surplus. C'est carrément dans mes gènes (je ne suis pas en gros surplus, juste une quinzaine de livres en trop, mais pour en perdre une, c'est toute une job). Après avoir essayé le badminton, le jogging, le step, les salles, la marche rapide et j'en passe, j'ai découvert que la motivation vient de l'activité qui nous branche. J'adore le vélo et le karaté. Ce n'est donc pas tant une corvée qu'un plaisir. Ce coup-ci j'ai le goût de danser, mais sans sortir de chez moi. Nous avons une kinect et on vient de s'acheter Dance Central 2. On peut faire des combats contre un ami. J'ai joué un peu a ce jeu auparavant et non seulement c'est cardio, mais c'est trippant.

    Bref, la motivation, selon moi vient du plaisir. Si une activité ne te donne pas de plaisir, c'est difficile de s'y commettre. Puis il faut accepter qu'on fait des écarts. Il y a rien de mal de ne pas être motivé pendant un mois ou deux. Ça arrive et c'est correct.

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  10. Un grand merci pour vos nombreux témoignages. J'ai pensé à vous toute la semaine. Déjà, lundi dernier, j'ai repris la marche rapide au pas de course et je vais recommencer ce weekend. Le plus difficile, c'est de me motiver la semaine. Si je commence par la fin de semaine, ça comptera au moins pour 2 entraînements dans ma semaine et puis je pourrai éventuellement augmenter. Je suis heureuse aussi de voir qu'il y en a parmi vous qui sont comme moi et se démotivent quelques mois par année et surtout avec l'arrivée des temps froids. Un grand merci!

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  11. Se comparer aux autres est l'une des pires choses à faire. Il y aura toujours quelqu'un de plus beau, plus mince ou mieux habillé que nous. Chaque personne est unique : on a chacune notre bagage génétique, nos habitudes et comportements, nos antécédents... Si on se met à se juger chaque fois qu'on croise quelqu'un que l'on considère comme "mieux" que nous, on passera nos journées à se dénigrer. Et je parle par expérience.

    Il ne nous reste qu'à s'occuper de nous, à faire des activités qui nous conviennent, qui nous font du bien et qu'on aime un minimum, afin que ça dure dans le temps. À manger des aliments qu'on aime, à les déguster suffisamment pour arriver à arrêter d'en manger lorsqu'on est à satiété.

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