Mon fils de huit ans - bientôt neuf - n'aime pas l'école. Il a bien sûr un problème d'attention qu'on essaie de traiter, mais il y a plus que cela.
En fait, du haut de ses huit années d'expérience, il m'a dit un jour, le point brandit dans les airs :
« L'école, c'est pas fait pour les enfants, maman. C'est trop difficile. Nous, les enfants, on veut jouer! Vous nous prenez pour des esclaves! ».
Je n'avais pas vu les choses sous cet angle. Après tout, je suis d'une génération où on ne se posait pas la question. Si un petit bonhomme de huit ans n'aimait pas l'école, il devait quand même faire ses devoirs, parce qu'il le fallait, c'est tout. Il n'y avait pas de « mais ». L'école était obligatoire pour les enfants. Et si le petit garçon ou la petite fille ne faisait pas ses devoirs, il ou elle devait recommencer, redoubler.
De nos jours, les choses ont un peu changé dans la tête des enfants. D'abord, nos enfants sont convaincus de leur droit inaliénable à la parole et à l'expression. Ces petites bêtes adorables pensent et s'expriment sans contraintes et surtout, revendiquent. Ils revendiquent même le droit de ne pas aller à l'école.
Et c'est à ce moment qu'intervient l'autorité parentale. Une autorité en rivalité constante avec Mario Bros, notamment. Il y a quelques semaines, après avoir obtenu un gros zéro dans un contrôle, l'autorité parentale que je suis a décidé de faire un grand coup de théâtre. J'ai suspendu les jeux électroniques pendant trois semaines. Trois semaines pour qu'il change son attitude face à l'école et qu'il se force un peu.
Je vous mentirais si je vous faisais croire que j'ai tout réglé ainsi, mais il a commencé à comprendre les messages-clés de ma petite réforme. D'abord, qu'il doit prendre l'école au sérieux. S'il ne fournit pas d'effort, il n'aura pas de bons résultats. L'effort veut dire aussi d'être à son affaire, de se responsabiliser. Il doit comprendre - même à ce jeune âge - que nous ne pourrons faire ses devoirs et ses examens à sa place. Et s'il ne fait pas d'efforts, il y aura des conséquences sur ses choix futurs et celles-ci sont bien réelles.
12/02/2012
Le petit gars de huit ans qui n'aimait pas l'école...
Publié par :
Christine Simard
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La mère réfléchit
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