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9/29/2009

Les Japonaises ne veulent plus d'enfants

Les Japonaises ne veulent plus faire d'enfants, rapporte L'Express. Elles veulent étudier, mener une carrière satisfaisante et repoussent le plus tard possible la vie de couple et la famille.

Trouver un partenaire est plus difficile qu'avant, les mariages arrangés étant devenus désuets et certains disent même que l'institution du mariage y est en péril. Les unions tiennent davantage par la raison que par les sentiments.

Et pour ajouter à ce tableau peu réjouissant, les Japonaises n'obtiennent que très rarement un congé de maternité de leur employeur : la plupart d'entre elles sont contraintes de laisser leur emploi et celles qui continuent à travailler ont mauvaise réputation. C'est pourquoi, la plupart d'entre elles exigent de leur futur partenaire qu'il gagne un salaire plus que convenable.

Cette tendance inquiète les économistes. Dans cette société vieillissante, 1 femme sur 4 est âgée de plus de 65 ans et le pays compte 40 000 centenaires.

Les Américaines font moins d'enfants, récession oblige

La récession frappe fort aux États-Unis. Elle influence même le taux de natalité.

En 2008, une baisse de 2% des naissances a été enregistré alors que l'année précédente avait connu un nombre record de naissances depuis les années 1950. Les analystes y voient une conséquence de la récession.

Le magazine Time vient d'ailleurs de publier un tout nouveau nouveau dossier sur le sujet. En août, le magazine estimait qu'il en coûtait plus de 220 000$ pour élever un enfant et ce, avant même qu'il ne commence l'université.

Pendant ce temps, les Canadiennes ont fait plus d'enfants. Statistique Canada nous informait la semaine dernière que nous avons donné naissance à 400 000 enfants en 2007, ce qui représente une hausse de 4% par rapport à 2006. C'est la plus forte hausse enregistrée depuis 1989. Partout au pays, les nouvelles mamans sont plus âgées. Le Québec n'échappe pas à cette tendance.

C'est le cas aussi en France. À la fin août, l'Institut de la statistique et des études économiques annonçait une hausse de la natalité dans l'Hexagone. En 2008, le nombre de naissances était supérieur de 1,2% à celui de 2007. Comme au Canada, on remarque aussi que les nouvelles mamans y sont de plus en plus âgées.

2/24/2007

Older mothers.com

Bon, un sujet plus léger pour aujourd'hui, sinon vous commencerez à croire que je ne suis qu'une mégère de lavoir enragée. Assez chiâlé pour cette semaine....

Vous savez sans doute déjà que les femmes sont de plus en plus nombreuses à fonder leur famille après l'âge vénérable de 35 ans (!). La tendance est si bien ancrée en Grande-Bretagne qu'un site est entièrement dédié à ces femmes. Pour calmer vos angoisses de "vieilles" mamans, Older Mothers.com est la référence depuis maintenant huit ans.

Bon, on s'en va jouer dehors!

1/16/2007

Champions de la natalité

Les médias nous apprennent que les Français sont les champions de la natalité en Europe avec 2 enfants par femme.

On associe généralement le succès du taux de fécondité au progressisme des politiques de conciliation famille-travail. Selon le démographe Hervé Le bras, la tradition nataliste en France s'expliquerait grandement par la tendance historique des Françaises à avoir peu d'enfants.

(NDLR : Dans un article publié dans le Devoir dans l'édition du 20-21 janvier 2007, M. Lebras s'explique avec plus de précision :

Les bons résultats français ne sont probablement pas étrangers au fait que les Français se préoccupent depuis très longtemps de la natalité. Dès 1750, en Normandie, on s'inquiétait du petit nombre de naissances. Les mouvements natalistes apparurent dès la fin du XIXe siècle, alors que certains attribuaient la défaite française de 1870, aux mains de la Prusse, au fait que les Français ne faisaient plus assez d'enfants. )

Parmi les politiques incitatives qui permettent aux Françaises de demeurer actives sur le marché du travail après la naissance de leur enfant, il y notamment l'école maternelle publique et gratuite pour les enfants à partir de 2 ans et qui accueille pas mois de 190 000 enfants de moins de trois ans. Environ la moitié des quelques 2.4 millions d'enfants de mois de trois ans en France bénéficie d'un mode de garde aidé par la collectivité tandis que les crèches accueillent 1 enfant sur dix. Les assistantes maternelles s'occupent de 680 000 enfants.

Plus important encore, les Françaises bénéficient d'un appui favorable de la collectivité. Avoir des enfants et travailler est normal et bien vu.

Le quotidien Libération pousse encore plus loin en qualifiant le modèle de conciliation famille-travail français de modèle d'«indépendance féminine». Si les Françaises sont les plus fécondes, elles demeurent aussi les plus actives une fois devenues mères de famille. À cet égard, les propos du sociologue François de Singly, rapporté par Libération, portent à réfléchir:

«L'arrivée de l'enfant ne signifie pas un changement d'identité, et, une fois sur deux, n'implique même pas le changement de statut familial (mariage). La Française est mère mais entend bien garder son capital scolaire et professionnel, son capital de séduction : elle considère qu'elle peut jouer avec l'ensemble de ses potentialités et a droit, éventuellement, à une autre vie.»

Par ailleurs, aux États-Unis, où le nombre de naissances par femme demeure élevé (2,054 en 2004), les politiques natalistes sont rares ou inexistantes. Selon le rapport de 2004 [pdf] du bureau de la statistique américain (US Census Bureau), 60% des mères avec un seul enfant demeurent actives sur le marché du travail, comparé à 51% de celles qui ont deux enfants. Ce pourcentage est encore plus élevé (76 et 77% ) quand la mère a un baccalauréat ou un diplôme d'études supérieures, comparativement à celles qui ont un diplôme d'études secondaires (52% et 32%). Par contre, les mères dont le revenu est plus élevé ont moins d'enfants. Celles dont le revenu familial varie de 35 000$ à 75 000$ ont 1.8 enfants tandis que celles dont le revenu est de 20 000$ et moins ont 2.1 enfants.

Depuis 1990, on avait remarqué que la majorité des nouvelles mères retournaient au travail l'année suivant la naissance de leur enfant (59%). Depuis 2002, ce pourcentage a baissé à 55%, laissant supposer qu'un plus grand nombre de mères décident de rester au foyer, au moins la première année suivant la naissance de leur enfant.

Donc, aux États-Unis, celles qui ont des familles nombreuses ont tendance à rester à la maison. Selon l'analyse préliminaires des données statistiques de 2005, le taux de fertilité serait encore à la hausse, mais surtout chez les Noires, les hispanophones, les autochtones, les asiatiques et les résidantes de la côte du Pacifique. Chez les femmes caucasiennes, le taux de natalité serait légèrement à la baisse. Si l'indice de natalité continue d'afficher un taux élevé chez les 25-29 ans, l'augmentation la plus significative est parmi les femmes de 30 à 44 ans. Enfin, en 2005, on remarque aussi une augmentation des naissances hors-mariage. Ceci coïncide avec le fait qu'une majorité d'américaines choisissent le célibat ou l'union libre.