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4/14/2010

Le top 100 des entreprises pour les mères en 2009

En septembre dernier, le magazine américain Working Mothers publiait son palmarès des 100 meilleures entreprises américaines pour les mères pour la vingt-quatrième année consécutive. Là-bas, on ne parle plus de conciliation travail-famille, mais d'entreprises «familily-friendly». Ce palmarès a de plus en plus de crédibilité auprès des entreprises et suscite une saine compétition entre elles. Working Mothers organise même un congrès annuel sur la conciliation travail-famille. Le prochain est à New York en octobre 2010.

Ces entreprises sont jugées pour l'ensemble des mesures qu'elles déploient pour faciliter la conciliation travail-famille: horaires flexibles, télétravail, salles d'allaitement, garderies, congés parentaux, le partage de poste, etc. Et malgré le climat économique difficile, plusieurs d'entre elles ont su se démarquer par l'originalité de leurs mesures. Certaines offrent des services-conseils de fertilité et d'allaitement, des programmes d'épargne à l'abri de l'impôt pour les services de garde, le remboursement des frais de scolarité des enfants, planification de la retraite, etc.

Elles contrastent avec l'ensemble des entreprises étatsuniennes : 11% des entreprises américaines offrent des programmes de réduction de stress (contre 98% des entreprises du top 100), 25% offrent des salles d'allaitement (contre 100% du top 100), 16% offrent le partage d'emploi (contre 98% du top 100) et 35% offrent un programme d'assurance-maladie aux employés à temps partiel (contre 99% du top 100).

Qu'est-ce qu'on en retire? Les femmes ont moins tendance à quitter l'entreprise après la naissance d'un enfant et poursuivent leur cheminement professionnel.

Voici le top 100 des entreprises retenues en 2009 :

*Font partie du Top 10

Abbott*
Accenture
Allstate Insurance Company
American Electric Power
American Express Company
AOL
Arnold & Porter
AstraZeneca
Automatic Data Processing, Inc.
Bain & Company, Inc.
Bank of America
Baptist Health South Florida
Bayer Corporation
Blue Cross and Blue Shield of North Carolina
Bon Secours Richmond Health System*
Booz Allen Hamilton
The Boston Consulting Group
Bristol-Myers Squibb
Capital One Financial Corporation
Carlson
Children's Healthcare of Atlanta
Children's Memorial Hospital
Chrysler
Cisco Systems
Citi
Colgate-Palmolive Company
Cornell University
Covington & Burling
Credit Suisse
Dell Inc.
Deloitte*
Deutsche Bank
Diageo North America
Discovery Communications*
Dow Corning Corporation
DuPont
Eli Lilly and Company
Ernst & Young*
FINRA
First Horizon National Corporation
First National Bank
Freddie Mac
General Electric Company
General Mills*
GlaxoSmithKline
Goldman, Sachs & Co.
Grant Thornton*
Hallmark Cards, Inc.
HCA Virginia Health System - Central Virginia Market
Hewlett-Packard Company
IBM Corporation*
Intel Corporation
Johnson & Johnson
JPMorgan Chase
Katten Muchin Rosenman
Kellogg Company
KPMG
Kraft Foods, Inc.
LEGO Systems, Inc.
March of Dimes Foundation
Marriott International, Inc.
MassMutual Financial Group
MasterCard Worldwide
The McGraw-Hill Companies*
McKinsey & Company
Merck & Co., Inc.
Mercy Health System
MetLife, Inc.
Microsoft Corporation
Moffitt Cancer Center
Morgan Stanley
New York Life Insurance Company
Northern Trust Corporation
Northwestern Memorial HealthCare
Novartis Pharmaceuticals Corporation
Patagonia, Inc.
Pearson Inc
Pfizer Inc
The Phoenix Companies, Inc.
Pillsbury Winthrop Shaw Pittman
Pitt County Memorial Hospital
The PNC Financial Services Group, Inc.
PricewaterhouseCoopers*
Principal Financial Group
The Procter & Gamble Company
Providence Health & Services Alaska
Prudential Financial, Inc.
RSM McGladrey, Inc.
S. C. Johnson & Son, Inc.
sanofi-aventis U.S.
Scripps Health
Texas Instruments Incorporated
TriHealth, A Partnership of Bethesda and Good Samaritan
Turner Broadcasting System, Inc.
University of Wisconsin Hospital and Clinics
VCU Health System
Verizon Communications Inc
WellPoint, Inc
WellStar Health System
Yale-New Haven Hospital

Décidément, les palmarès d'entreprises qui facilitent la conciliation travail-famille sont de plus en plus populaires. En décembre dernier, le magazine Today's Parents en collaboration avec Canada's Top 100 Employers publiaient les cents entreprises les plus favorables à la conciliation travail-famille au Canada. En janvier, le magazine Fortune publiait son palmarès des 100 meilleurs employeurs américains et dans la plupart des cas, ce sont les mesures de conciliation travail-famille qui leur permettait de décrocher cette enviable position.

MAJ 15-04-10 : le Globe and Mail a aussi publié un palmarès des 50 meilleures entreprises canadiennes en décembre dernier.

4/04/2010

Les Obama s'intéressent à la conciliation travail-famille

Pendant que j'étais en vacances avec ma famille à New York, un événement important pour l'avenir de la conciliation travail-famille a eu lieu à Washington.

En effet, le président Obama et son épouse étaient les hôtes d'un forum sur la conciliation travail-famille intitulé «The Econonomics of Work-life Flexibility » au cours duquel on a dévoilé les résultats d'un rapport sur les bienfaits économiques de la conciliation travail-famille pour les entreprises.

Discours d'ouverture du forum par Michelle Obama (présentation par Valerie Jarrett, conseillère sénior du président)



Intitulé Work-Life Balance and the Economics of Workplace Flexibility (pdf), ce rapport publié par la Maison Blanche redéfinit la notion de «conciliation travail-famille» pour en faire un enjeu plus large et qui rejoint l'ensemble des travailleurs. Ainsi, des mesures destinées à favoriser une plus grande flexibilité en entreprise contribueraient à aider non seulement les parents dans leur gestion familiale, mais aussi ceux qui doivent s'occuper de leurs parents âgés ou encore ceux qui désirent étudier en dehors des heures de travail pour améliorer leur sort.

Si un nombre croissant d'entreprises s'adaptent aux besoins de leurs employés, tous les Américains ne bénéficient pas des mêmes conditions : dans l'ensemble, environ la moitié des employeurs affirment permettre à certains de leurs employés de modifier leurs horaires d'arrivée et de départ, mais moins du tiers des employés à temps plein interrogés disent bénéficier de réels horaires flexibles. Le télétravail est encore plus rare : environ 15% de tous les travailleurs interrogés disent travailler de la maison une fois par semaine. Enfin, la plupart des employeurs offrent à certains de leurs employés la possibilité d'effectuer un retour graduel après une naissance (ici, il faut nuancer, car la durée du congé de maternité aux États-Unis est généralement de 12 semaines) et le partage de poste est très peu répandu.

Discours de fermeture par Barak Obama


Le rapport conclut que les entreprises qui ont adopté des mesures pour améliorer la conciliation travail-vie personnelle de leurs employés en tirent pourtant des bénéfices importants, tels qu'une baisse de l'absentéisme, une plus grande capacité d'attirer les talents et de les retenir et de manière plus globale, une amélioration de la productivité.

Le président et son épouse l'ont eux-mêmes claironné pendant le forum : la conciliation travail-famille n'est plus qu'une affaire de femmes, c'est une affaire de société et concerne tout le monde. Une nouvelle culture du travail doit voir le jour, dit Obama : « It’s about creating a culture where, as Martha Johnson puts it, “Work is what you do, not where you are.”»

10/25/2009

Que signifie la maternité pour vous?

"What does Motherhood means to me?"` ou « Qu'est-ce que la maternité signifie pour moi? »

C'est la question à laquelle tente de répondre en 500 mots l'héroïne de Motherhood, un nouveau film mettant en vedette Uma Thurman dans le rôle d'une mère newyorkaise de deux jeunes enfants.


Grosse question.  Seriez-vous capable d'y répondre en 500 mots?


Pour le film, attendons pour voir.  Même si certains bouts ont l'air comiques, je me méfie toujours quand le « preview » semble regrouper tous les meilleurs « punch » du film...

10/05/2009

Mères au foyer? Pas celles qu'on croyait...

En 2003, un article de la journaliste Lisa Belkin dans le New York Times faisait état de ce qui semblait être un nouveau phénomène, voire une petite révolution : des jeunes femmes scolarisées à Princeton décidaient de délaisser leur carrière pour se donner à plein dans leur rôle de mère au foyer. Le phénomène étant désigné comme le "opting-out", a suscité bien des discussions et alimenté la "Mommy Wars".

Son article laissait croire qu'il s'agirait d'une tendance lourde...à tord.

Le U.S Census Bureau vient de publier les résultats d'une étude sur les mères au foyer. Rester à la maison pour s'occuper des enfants est un phénomène répandu, mais celles qui le font ne délaissent pas forcément un emploi pour se consacrer à la famille. Elles sont majoritairement plus jeunes, moins scolarisées et ont un revenu familial peu élevé.

Les femmes plus scolarisées qui choisissent d'abandonner leur carrière pour se consacrer à la famille ne formeraient en fait qu'une minorité.

9/29/2009

Les Américaines font moins d'enfants, récession oblige

La récession frappe fort aux États-Unis. Elle influence même le taux de natalité.

En 2008, une baisse de 2% des naissances a été enregistré alors que l'année précédente avait connu un nombre record de naissances depuis les années 1950. Les analystes y voient une conséquence de la récession.

Le magazine Time vient d'ailleurs de publier un tout nouveau nouveau dossier sur le sujet. En août, le magazine estimait qu'il en coûtait plus de 220 000$ pour élever un enfant et ce, avant même qu'il ne commence l'université.

Pendant ce temps, les Canadiennes ont fait plus d'enfants. Statistique Canada nous informait la semaine dernière que nous avons donné naissance à 400 000 enfants en 2007, ce qui représente une hausse de 4% par rapport à 2006. C'est la plus forte hausse enregistrée depuis 1989. Partout au pays, les nouvelles mamans sont plus âgées. Le Québec n'échappe pas à cette tendance.

C'est le cas aussi en France. À la fin août, l'Institut de la statistique et des études économiques annonçait une hausse de la natalité dans l'Hexagone. En 2008, le nombre de naissances était supérieur de 1,2% à celui de 2007. Comme au Canada, on remarque aussi que les nouvelles mamans y sont de plus en plus âgées.

9/12/2009

Congédiée pour avoir pompé son lait

La mère d'un poupon de cinq mois, employée de Totes/Isotoner (ceux qui font des gants de cuir et des pantoufles) a été congédiée parce qu'elle avait pris une pause non-autorisée pour extraire son lait. Son patron l'ayant surprise sur le fait dans les toilettes, il l'a congédiée. À la fin d'août, la Cour suprême de l'Ohio a donné raison à l'employeur. La dame aurait du demander la permission avant de s'exécuter. Or, quand une montée de lait se manifeste, on ne peut pas toujours attendre très longtemps...Une montée de lait, c'est assez inconfortable, merci!

Cette nouvelle fait jaser. La chroniqueuse Connie Shultz se demande si les nouvelles mères allaitantes ne devraient pas être davantage protégées par la loi. Pourquoi demander la permission pour pomper son lait? Et si elle s'était absentée simplement pour aller faire ses besoins à la toilette (situation qui ne requiert pas de permission), aurait-elle été congédiée?

Selon la plus haute instance juridique de l'Ohio, ce congédiement n'est pas discriminatoire, car l'allaitement ne serait pas spécifiquement relié à la grossesse ou au même au genre puisque celles qui ne font pas le choix d'allaiter ne produisent pas de lait et conséquemment, n'ont pas besoin de tirer leur lait :

Allen gave birth over five months prior to her termination from [Isotoner]. Pregnant [women] who give birth and choose not to breastfeed or pump their breasts do not continue to lactate for five months. Thus, Allen's condition of lactating was not a condition relating to pregnancy but rather a condition related to breastfeeding. Breastfeeding discrimination does not constitute gender discrimination.

Dans Salon.com, Kate Hardening s'insurge :

And breastfeeding discrimination is, in fact, gender discrimination, unless I missed the news that men can breastfeed now. That anyone could argue otherwise with a straight face only highlights how absurdly reluctant some people are to acknowledge and oppose blatant sexism.

Aux États-Unis, rares sont les femmes qui peuvent se payer le luxe d'un long congé de maternité. Souvent, elles retournent travailler après trois mois. Si elles font le choix d'allaiter, elles négocient habituellement avec leur employeur le droit d'extraire leur lait quelques fois par jour. Elles peuvent même obtenir de celui-ci qu'il aménage un lieu à cette fin. Mais voilà, bien des Américaines se résignent à délaisser l'allaitement parce que ça devient souvent un peu trop compliquer en retournant au boulot. Ce billet publié dans MomsRising explique d'ailleurs à quel point l'allaitement n'est pas encore facilité chez nos voisines du sud. L'auteure souligne d'ailleurs que l'accès à un congé de maternité prolongé faciliterait grandement la promotion de l'allaitement.

Voilà bien la preuve que nous ne sommes pas toutes au XXIe siècle sur ce continent!

Photo : Courtoisie de : http://www.007b.com/

5/21/2009

Mom TV : d'autres mères font de la web télé

Les mères américaines semblent friandes de web télé. J'en ai déjà donné quelques exemples par le passé.

Le 7 mai dernier, un nouveau service a été lancé : Mom.TV

En gros, c'est une sorte de YouTube destiné exclusivement aux mères. Une vingtaine de chaînes se spécialisent sur des sujets tels que l'allaitement, l'adoption, l'autisme, les voyages, la carrière, les mères à la maison, etc. On peut y regarder un grand nombre de vidéos et interagir avec la communauté ou encore y téléverser ses propres productions. La semaine dernière, Mom TV lançait son premier show "live" et invite les mères à proposer leur projet de web télé en direct et d'en devenir les animatrices (si le vedettariat aux "states" vous intéresse, voici votre chance!).

5/20/2009

"Power moms"

La firme d'enquête sur les médias Nielsen vient de publier les résultats d'une étude sur celles qu'on désigne comme étant les "power moms" sur Internet.

Généralement âgées de 25 à 54 ans et mères d'au moins un enfant, les "power moms" forment 20% de la population internaute aux États-Unis. Et qu'y font-elles? Elles socialisent et magasinent en ligne.

Ce sont les plus âgées du groupe, les 40-50 qui passent le plus de temps à magasiner en ligne. Les plus jeunes - en particulier les nouvelles mamans - passent beaucoup plus de temps à socialiser par l'intermédiaire des blogues, notamment.

L'enquête révèle aussi la liste des 50 "power moms" américaines les plus influentes sur Internet ainsi qu'un petit groupe sélect défini de la manière suivante :

“…Momfluentials that pack too much of a punch to be categorized. These women create powerful mom networks; speak around the world on the dynamic digital world of mom; and have legions hanging on their every word -via TV, magazines, podcast, blog or tweet.”

Les voici :

5/10/2009

Qui sera nommée "Mère de l'année 2009"?

Moi!

Et probablement plus de 3 millions d'autres mamans, grâce à une brillante campagne virale organisée pour la fête des mères par l'organisme Moms Rising . Cet organisme américain milite notamment pour la conciliation travail-famille (dont la mise en place de services de garde, des horaires de travail flexibles, des congés de maladie payés pour les parents, etc.), l'instauration d'un régime d'assurance-maladie national et, plus globalement, la fin de la discrimination à l'égard des mères américaines en milieu de travail. Selon l'organisme, le quart des familles américaines qui ont des enfants de moins de 6 ans vivent dans la pauvreté et 9 millions d'enfants sont issus de familles qui ne bénéficient d'aucune assurance pour des soins de santé.

Pour la fête des mères, l'organisme a créé une vidéo qui ressemble à un bulletin de nouvelles de CNN au cours duquel la présentatrice annonce la "mère de l'année 2009". Dans cette vidéo, que vous pouvez personnaliser avec votre propre nom ou celui de votre "mère préférée", vous verrez nul autre que le président américain Barak Obama féliciter la lauréate, et une Angelina Jolie verte de jalousie parce qu'elle n'a pas remporté le prix. Le clip est vraiment mignon et bien réalisé. Le but de la campagne est de sensibiliser les gens au rôle vital que jouent les mamans dans la société.

Selon un courriel reçu par MomsRising, cette campagne a eu tant de succès qu'elle a déjà été envoyée à plus de 3 millions de mamans américaines (et probablement davantage maintenant!).

Bien que en anglais, vous pouvez vous amuser à l'envoyer à votre maman ou à vos amies! Il fera certainement de l'effet.

Malheureusement, on ne peut pas incruster le clip dans la page , mais vous pouvez voir le résultat de mon clip ici.

Sur ce, je vous souhaite de passer une très agréable fête des mères. Pour une fois, faites-vous plaisir et gâtez-vous! C'est permis!

ps : et cette nuit, je mérite amplement le titre de mère de l'année puisque c'est moi qui veille sur fiston qui a attrapé une très vilaine grippe (et on espère que ce n'est pas la grippe porcine!).

3/02/2009

Let's talk about sex, baby!

Oh, ah, quoi? Ben oui, je parle de sexe! Quoi, ça ne vous dit rien? Nooon, je ne vous crois pas : vous savez très bien de quoi je parle! Allez coucher les petits, enfermez-vous dans la garde-robe et poursuivez votre lecture. Maintenant que nous sommes entre nous, je peux parler...de sexe, bien sûr!

Vous savez très bien de quoi je parle si je me fie aux résultats du sondage qu'a mené le magazine américain Working Mothers auprès de ses lectrices pour connaître la qualité de leur vie sexuelle . L'article ne le précise pas, mais on suppose que la majorité des répondantes sont des mères qui ont un emploi rémunéré.

Résultat : leur vie sexuelle n'est pas si pire que ça finalement! En fait, elle s'avère plutôt bonne et suffisamment pour mettre fin au cliché de" la mère si occupée entre son travail et la famille qu'elle n'a plus de vie sexuelle". Parmi les répondantes, 71% ont avoué faire l'amour deux à trois fois par mois et 51% ont déclaré trouver du temps pour s'adonner aux plaisirs charnels au moins une fois par semaine. Soixante-et-trois pour cent souhaiteraient une vie sexuelle encore plus active, mais elles aimeraient que ce soit plus facile d'initier l'acte.

Par ailleurs, si 85% d'entre elles ont été très attirées par leur mari avant d'avoir des enfants, la passion fond comme neige au soleil après leur naissance : 51 % se disent peu attirées par leur conjoint après la naissance des enfants.

Une sexologue explique :
Add kids to the equation and all of a sudden you’re thinking not about “that thing he does”— but about all the things you feel he’s not doing to pull his weight. Even if he cheerfully performs delegated tasks, “he’s probably not the one with the mental checklist keeping track of every birthday party, doctor’s appointment and lost mitten,” says Bostonbased sex therapist Aline Zoldbrod, PhD. “That can make you resentful. And research shows that women who are angry are not horny.”

Dans un tout autre sondage publié au printemps 2008, il a été révélé que les hommes qui font davantage de travaux ménagers ont une vie sexuelle plus active et plus satisfaisante. Quand la madame est contente...la vie sexuelle irait semble-t-il beaucoup mieux! Morale de l'histoire : chers hommes, emparez vous du lavage, de la vaisselle et du ménage!

En 2005, un sondage Léger Marketing [pdf] révélait que 83% des Québécoises étaient satisfaites de leur vie sexuelle et que 55% d'entre elles avaient des relations une fois par semaine. Selon ce sondage, la fatigue et la routine sont les facteurs no. 1 qui contribuent à tuer le désir dans un couple.

2/22/2009

Un congé avant d'accoucher pour éviter une césarienne


Une étude publiée récemment par l'Université de Berkeley en Californie, démontre qu'un congé pris dans le mois précédent la date prévue d'accouchement permettrait dans bien des cas d'éviter une césarienne. C'est la première fois qu'une telle étude est menée pour mesurer la relation entre le congé prénatal et l'accouchement par césarienne, affirment les auteurs. Au total, 477 californiennes ont participé à cette étude.

Une autre étude publiée par la même équipe de chercheurs conclut qu'un congé de maternité prolongé favorise l'allaitement. Évidemment, dans le cas des États-Unis, un congé de maternité prolongé correspond à environ 10-12 semaines. Il faut se rappeler que nos voisines du sud n'ont pas encore accès à un congé de maternité rémunéré universel et que celles dont l'employeur paie pour un congé ne peuvent généralement pas s'absenter plus de dix ou douze semaines. Nombreuses sont celles qui retournent au travail après 6 ou 8 semaines de congé.

Ici au Québec, le congé de maternité (la portion de 18 semaines - excluant le congé parental) peut être pris 16 semaines avant la date d'accouchement prévue. Or, si le congé commence plus tôt - avant la fin de la grossesse - le congé postnatal est alors réduit pour un nombre de semaines équivalent. En décembre 2008, Statistique Canada révélait que le nombre de naissances par césariennes et d'enfants nés prématurément étaient en hausse au Canada. Selon l'étude toutefois, c'est surtout l'âge plus avancé des femmes à leur première grossesse qui serait la cause de ces augmentations. Enfin, les Canadiennes adoptent l'allaitement à 87% tandis que les Québécoises sont un peu moins nombreuses à y adhérer (82%).

En France, environ 20% des accouchements se font par césarienne. La Fédération hospitalière de France estime qu'on abuse de cette pratique. Les Françaises ont pourtant le droit de commencer leur congé de maternité quelques semaines avant la naissance.

5/29/2008

In the Motherhood

Au hasard d'une balade virtuelle, je suis tombée nez à nez avec une série exclusivement présentée sur le web sous forme de "webisodes". In the Motherhood, met en scène trois mères de famille (dont deux soeurs), dont la vie est inspirée par des histoires racontées par de vraies mères qui soumettent leurs scénarios au vote du public sur le site. Le résultat donne quelque chose qui ressemble à une sorte de "Desparate Housewives" catégorie B (quoique plusieurs webisodes sont assez comiques et plutôt bien réussis!).

Le concept a été élaboré par deux commanditaires, Suave et Sprint et le site est hébergé sur le géant MSN. Le projet a débuté en mai 2007 et après une année, environ une douzaine de webisodes ont été présentés et mettent en vedette Leah Remini (The King of Queens), Jenny McCarthy (Scream 3, ex-playmate) et Chelsea Handler (humoriste). De manière générale, la signature des webisodes est de qualité équivalente à ce que l'on verrait à la télé, quoique le jeu sonne parfois un peu faux. Certains sketchs sont très drôles, tandis que d'autres sont un peu kétaines, mais dans l'ensemble, c'est pas si mal. Sauf que...

Le site de In the Motherhood propose aussi des forums et invite les mères à échanger sur les activités à faire avec les enfants ou les trucs de cuisine. Généralement, ces sujets sont forts populaires, mais le hic, c'est qu'il n'y a à peu près personne dans ces forums, même après une année d'opération. Vous pouvez le constater par vous-même ici et. On voulait créer une communauté virtuelle autour de la série Web, mais ça n'a pas fonctionné.

La formule était-elle trop stéréotypée? Les clips ont été disséminés ici et sur YouTube et autres plateformes semblables, mais la stratégie n'a pas accroché le public ciblé. D'ailleurs, Suave et Sprint semblent avoir commandité la critique. Sur son blogue, Amanda est très enthousiaste vis-à-vis des webisodes, mais elle invite aussi ses lectrices à gagner des produits Suave...Les mères ont-elles flairées qu'il s'agissait d'une stratégie publicitaire pour mettre de l'avant les marques Suave et Sprint? Pourtant, d'autres mères semblent avoir aimé la série et ce, sans être commanditées pour leur opinion (en tout cas, pas ouvertement). Le succès arrivera-t-il tardivement ou cette aventure se révélera-t-elle un échec?

Enfin, certains webisodes sont franchement très drôle. Voici l'un de mes préférés :

5/24/2008

Une garderie écologique ouvre ses portes à Atlanta

Un nouveau service de garde entièrement écologique a ouvert ses portes au début du mois à Atlanta. Les propriétaires de FIO 360, se targuent d'offrir le tout premier service de garde complètement "vert" aux États-Unis.


Qui dit écolo ne signifie pas accessible à toutes les bourses. Mensuellement, les parents doivent débourser :
-1 708$ par enfant âgé de 6 semaines à 18 mois (incluant les couches écolos);
-1 605$ par enfant âgé de 18 à 35 mois;
-1 529 $ par enfant d'âge préscolaire;
-1 630$ par enfant pour la prématernelle.
-Le centre offre aussi un service de garde après l'école et des camps de jour durant l'été.
Il faut également payer 150$ d'inscription et donner un dépôt de 250$ par enfant. Les heures d'ouverture sont de 7:00 à 19h00.

À ce tarif, la garderie garantit un environnement entièrement purifié de toutes matières qui pourraient s'avérer nocives pour les enfants :
-les repas sont cuisinés avec des aliments bios (sans hormones);
-aucun objet ou jouet en plastique PVC, que des jouets de matières organiques;
-des planchers autochauffants;
-produits nettoyants certifiés écologiques;
-des tapis en laine pure importée;
-Et pour entrer à la garderie, les parents doivent retirer leurs chaussures et les remplacer par des petites pantoufles "bleues" écolos. La raison : éviter que les produits chimiques contenus dans la semelle des souliers des parents contaminent l'endroit!
À l'horaire, un programme entièrement "zen" :
-cours de yoga
-cours de recyclage
-massages en fin de journée
Depuis 2006, un groupe de protection pour l'environnement en Orégon, l'Oregon Environement Council, fait la promotion de l'utilisation de produits écologiques dans les garderies. Le groupe publie une liste de 235 services de garde américains qui, selon ses critères, sont écologiques. L'un d'eux est situé en Colombie-Britannique.

Le groupe Équiterre publie une liste des services de garde écologiques au Québec, dont plusieurs CPE. Ces services de garde s'approvisionnent en aliments certifiés biologiques et sont associés à des fermes biologiques locales.

9/22/2007

La guerre des mères

Aux États-Unis, des mères de famille se livrent un combat sans merci sur un sujet on ne peut moins controversé : les mères devraient-elles rester à la maison avec les enfants ou travailler? Dans les médias, on a vite fait de désigner ce débat la " Mommy Wars " ou la guerre des mères.

Le sujet n'est pas nouveau et je l'ai souvent abordé dans ce blogue. Je crois toutefois qu'il n'est pas futile d’en parler à nouveau, surtout depuis que j'ai lu cette
lettre ouverte d'une mère au foyer dans le journal local. Selon cette dame, notre société est bien malade si nous nous préoccupons tant d'obtenir un service de garde dès les débuts de la grossesse. À quoi bon faire des enfants si c'est pour les confier ensuite à une gardienne? À son avis, il serait de la responsabilité de chacun de prévoir ses finances de manière à pouvoir se passer d'un salaire une fois que les petits sont nés. À ses yeux, tous les parents dont le père et la mère travaillent, sont des super consommateurs, habitent tous des châteaux et collectionnent les voitures neuves et les téléviseurs.

Tout le monde a le droit à son opinion, mais ce qui m'inquiète dans ce discours, c'est l’idée à peine voilée que les services de garde ne devraient pas être financés par la collectivité. Le raisonnement de cette dame s'appuie sur l'idée qu'il est possible de rester à la maison si on accepte de sacrifier un peu son confort. Par conséquent, si vous continuez de travailler, c'est que vous avez les moyens de vous payer un service de garde au plein prix. Toujours selon ce raisonnement, pourquoi la collectivité contribuerait-elle avec ses impôts à un réseau de services de garde si on peut démontrer qu'un deuxième salaire n'est qu'accessoire? Et si vous poursuivez votre carrière pour répondre à des aspirations personnelles, cette dame vous répondra probablement qu'elle n'a pas à financer votre vil besoin de vous réaliser, que c'est votre "choix" personnel. Voyez-vous la "twist" dans ce raisonnement?

Si cette lettre ouverte dans un journal local peut sembler inoffensive, elle reflète néanmoins l'un des axes de la "Mommy Wars" chez nos voisines du sud. Parmi les représentantes du courant ultra-conservateur se trouve
Phyllis Schlafly, une militante, vertement opposée à l’émancipation des femmes dans les années 1960 et 1970. Fondatrice du Eagle Forum, un mouvement dédié aux politiques pro-familiales, Mme Schlafly prétend défendre les véritables droits des femmes, notamment de rester à la maison en tant qu’épouse et mère.

Derrière ce raisonnement incarné par la droite américaine se trouve l’idée
que les mères ont l’obligation morale de rester au foyer pour s’occuper de la progéniture parce que c’est la volonté de Dieu. Et selon ce raisonnement, celles qui veulent s’émanciper et travailler sont des brebis égarées, des "féministes matérialistes".

La rhétorique de l’auteure de la lettre ouverte ressemble en plusieurs points aux aux idées avancées par Probe Ministries, une église évangélique américaine ultra-conservatrice, un " christian think-tank " de Dallas au Texas et reconnue pour dénoncer publiquement le mouvement
féministe.

Sur son site Internet, dans une foire aux questions destinée aux fidèles de cette église, les grands manitous répondent aux questions de pseudo-fidèles. À la question " Should a woman work or stay at home with the children? ", Sue Bohlin, l’épouse du président actuel de Probe Ministries,
Raymond G. Bohlin , répond. Voici un extrait de sa réponse :


God's plan is that we all work. It's a sin to be a lazy do-nothing. The question isn't about working or not working, it's WHERE you work and how you get paid. The other question is, will your children suffer because you work? Or does the fact that you work mean your children will have food to eat and clothes to wear? It's not a cut-and-dried answer. What you need to do is what God leads YOU to do after praying and seeking His face.

I heard a pastor say on the radio recently that a young mother came to him and said, "I would love to stay home and care for my toddler, but I have to work. We don't have enough money for me to stay home." He had occasion to visit her and was stunned; they lived in a large, new home, with two late-model luxury vehicles in the driveway. Their problem wasn't that they didn't have enough money for her to be her child's caretaker; their problem was that they had chosen a standard of living that put things above people. If they moved to a smaller house and older, less expensive cars, they could have done it.

Ce qui m’inquiète dans les propos de l’auteure de la lettre ouverte, c’est l’effort qu’elle met pour démontrer qu’il est possible de vivre avec un seul salaire et que les parents responsables feront des choix conséquents pour s’assurer que la mère (plus souvent que le père) restera à la maison. Or, si l’un des deux salaires est superflu, à partir de quel moment l’est-il? Et au delà des simples considérations économiques, qu’en est-il du simple désir de travailler pour se réaliser professionnellement?

Qui va décider que mon salaire est accessoire?

Ici, au Québec, le discours de cette dame n’a pas encore atteint l’arène politique et puisque la majorité des mères québécoises ont un emploi rémunéré, ces idées tarderont peut-être à gagner en popularité. Or, chez nos voisines du sud, ces questions sont au cœur d’un débat houleux qui divise les mères de la droite et les autres, plus modérées ou carrément de la gauche.

Plus près de nous, en Alberta, le
courant néo-conservateur (pdf) soutient qu’en développant des services de garde publics pour favoriser l’émancipation des femmes, on déresponsabilise les mères face à leurs enfants. Ainsi, le développement de services de garde est perçu essentiellement comme un soutien aux familles défavorisées et non comme un moyen d’aider les mère à conserver leur emploi ou à poursuivre leur carrière.

Et c'est précisément le message que tente de passer l'auteure de la lettre du journal local, tout comme l'ont fait avant elle les apôtres de
Phyllis Schlafly et toutes celles qui continuent d'appuyer cette vision ultra-conservatrice.

PS : Si vous croyez que les mères qui restent à la maison et qui défendent avec conviction leur choix n'existent pas au Québec, parcourrez la blogosphère et vous trouverez de nombreux témoignages de la sorte. En voici
un exemple.

1/16/2007

Champions de la natalité

Les médias nous apprennent que les Français sont les champions de la natalité en Europe avec 2 enfants par femme.

On associe généralement le succès du taux de fécondité au progressisme des politiques de conciliation famille-travail. Selon le démographe Hervé Le bras, la tradition nataliste en France s'expliquerait grandement par la tendance historique des Françaises à avoir peu d'enfants.

(NDLR : Dans un article publié dans le Devoir dans l'édition du 20-21 janvier 2007, M. Lebras s'explique avec plus de précision :

Les bons résultats français ne sont probablement pas étrangers au fait que les Français se préoccupent depuis très longtemps de la natalité. Dès 1750, en Normandie, on s'inquiétait du petit nombre de naissances. Les mouvements natalistes apparurent dès la fin du XIXe siècle, alors que certains attribuaient la défaite française de 1870, aux mains de la Prusse, au fait que les Français ne faisaient plus assez d'enfants. )

Parmi les politiques incitatives qui permettent aux Françaises de demeurer actives sur le marché du travail après la naissance de leur enfant, il y notamment l'école maternelle publique et gratuite pour les enfants à partir de 2 ans et qui accueille pas mois de 190 000 enfants de moins de trois ans. Environ la moitié des quelques 2.4 millions d'enfants de mois de trois ans en France bénéficie d'un mode de garde aidé par la collectivité tandis que les crèches accueillent 1 enfant sur dix. Les assistantes maternelles s'occupent de 680 000 enfants.

Plus important encore, les Françaises bénéficient d'un appui favorable de la collectivité. Avoir des enfants et travailler est normal et bien vu.

Le quotidien Libération pousse encore plus loin en qualifiant le modèle de conciliation famille-travail français de modèle d'«indépendance féminine». Si les Françaises sont les plus fécondes, elles demeurent aussi les plus actives une fois devenues mères de famille. À cet égard, les propos du sociologue François de Singly, rapporté par Libération, portent à réfléchir:

«L'arrivée de l'enfant ne signifie pas un changement d'identité, et, une fois sur deux, n'implique même pas le changement de statut familial (mariage). La Française est mère mais entend bien garder son capital scolaire et professionnel, son capital de séduction : elle considère qu'elle peut jouer avec l'ensemble de ses potentialités et a droit, éventuellement, à une autre vie.»

Par ailleurs, aux États-Unis, où le nombre de naissances par femme demeure élevé (2,054 en 2004), les politiques natalistes sont rares ou inexistantes. Selon le rapport de 2004 [pdf] du bureau de la statistique américain (US Census Bureau), 60% des mères avec un seul enfant demeurent actives sur le marché du travail, comparé à 51% de celles qui ont deux enfants. Ce pourcentage est encore plus élevé (76 et 77% ) quand la mère a un baccalauréat ou un diplôme d'études supérieures, comparativement à celles qui ont un diplôme d'études secondaires (52% et 32%). Par contre, les mères dont le revenu est plus élevé ont moins d'enfants. Celles dont le revenu familial varie de 35 000$ à 75 000$ ont 1.8 enfants tandis que celles dont le revenu est de 20 000$ et moins ont 2.1 enfants.

Depuis 1990, on avait remarqué que la majorité des nouvelles mères retournaient au travail l'année suivant la naissance de leur enfant (59%). Depuis 2002, ce pourcentage a baissé à 55%, laissant supposer qu'un plus grand nombre de mères décident de rester au foyer, au moins la première année suivant la naissance de leur enfant.

Donc, aux États-Unis, celles qui ont des familles nombreuses ont tendance à rester à la maison. Selon l'analyse préliminaires des données statistiques de 2005, le taux de fertilité serait encore à la hausse, mais surtout chez les Noires, les hispanophones, les autochtones, les asiatiques et les résidantes de la côte du Pacifique. Chez les femmes caucasiennes, le taux de natalité serait légèrement à la baisse. Si l'indice de natalité continue d'afficher un taux élevé chez les 25-29 ans, l'augmentation la plus significative est parmi les femmes de 30 à 44 ans. Enfin, en 2005, on remarque aussi une augmentation des naissances hors-mariage. Ceci coïncide avec le fait qu'une majorité d'américaines choisissent le célibat ou l'union libre.