3/14/2010

J'ai parfois l'impression que c'était hier.  L'automne, l'hiver et le printemps se fondent en souvenirs un peu confus.  La pertes de mes eaux, les nuits blanches, les tétées, des pépines dans mon sous-sol (traumatisme), des premiers sourires, des purées, d'autres tétées, des biberons, des couches pleines, des moments doux et forts de complicité jouent en boucles dans mon esprit.  À peine cette nouvelle vie a-t-elle eu le temps de m'habiter que déjà, je dois commencer à planifier mon retour au travail.

Retourner au bureau ne me trouble pas en soi, car j'y ai du plaisir.  Laisser Louis-Philippe à la garderie ne me traumatise pas car je sais qu'il sera entre de bonnes mains (on a obtenu une place dans un super CPE).  Non, ce qui me trouble, c'est de constater à quel point le temps passe vite.  Il y a dix mois, c'était un petit bébé tout fragile et déjà, il a de belles grosses pattes solides, prêtes à tout pour trouver la liberté.   Hier, c'était un bébé et déjà, il dit « maman ».  Demain, on sera à la veille de le voir partir à son bal de graduation.

Le temps n'est qu'une formule pour marquer le rythme de la lune et du soleil,

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