10/23/2010

La maladie, cause de désorganisation familiale?

Vous vous demandez pourquoi je n'ai pas écris depuis le 10 octobre?  C'est simple : j'ai été attaquée par un virus de grippe à grandes dents.  Le genre qui vous prend par surprise un vendredi soir et qui ne vous lâche pas pendant une semaine.  Maux de tête intenses, courbatures, ganglions gros comme des tomates cerises, mal de gorge.  La totale.  Déjà que j'avais eu un rhume il y  a quelques semaines, là ça en était trop!

Le weekend dernier, je l'ai passé sous les couvertures en grelotant et en me demandant si j'allais retourner au boulot le lundi. Tout le weekend, j'ai gobé des Tylénols aux quatre heures pour faire passer la douleur et la fièvre, mais je n'ai eu que très peu de moments de pleine lucidité.

En fait, pendant tout ce temps, je stressais car même malade, je devais m'assurer du roulement à peu près convenable de la maisonnée : avoir des repas pour la semaine à venir, des vêtements propres pour les enfants, signer des !"/"/$/$%??&$ de chèques pour l'école et idéalement, il aurait fallu que j'achète de une nouvelle tuque et des gants à mon aîné et un "suit" de transition automne-hiver pour le petit.

Mon chum a fait son grand possible pour divertir, nourrir et laver les enfants pendant tout le weekend de la semaine dernière, mais sans moi, tout le volet "planification" manquait.  Nous nous sommes débrouillés en achetant des repas surgelés pour la semaine à venir, mais pour le reste, ce fut le bordel dans la maison pendant toute la semaine. Dès mardi, la maisonnée était complètement désorganisée. Même si j'ai travaillé de la maison cette journée-là, j'étais dans un état tellement piteux que je n'ai pas été capable de faire du multitâche.  Donc, pas de lavage, pas de ménage. R-I-E-N! Depuis, les planchers sont sales, il y a du sable partout, tout traîne et la housse du divan que j'ai lavée il y a 2 semaines n'a jamais été repassée.  Le peu d'énergie qui me restait a servi à faire mon boulot, à réchauffer des repas au micro-ondes et à préparer mes monstres le matin.

Ainsi, même si on a un "set up" parfait pour équilibrer sa vie entre le boulot et la vie de famille, il n'en demeure pas moins que la maladie est un facteur de désorganisation majeur.  Et là, ce n'était qu'une grippe!   Imaginez ceux et celles qui doivent composer avec une maladie grave.  Une seule petite grippe et toute la maisonnée fout le camp, les enfants sont habillés tout croche, les repas sont sommairement équilibrés, le ménage n'est pas fait. Il faut "se parler" pour ne pas péter sa coche!  Quelques-unes d'entre vous m'ont donnée de bons trucs dans une conversation sur Facebook, mais nous en venons toutes à la conclusion qu'il faut lâcher prise.

Ce weekend, on fait de la récupération : je réponds aux besoins essentiels, comme aller acheter des vêtements automne-hiver aux enfants, faire le plein de petites mitaines et tuques pour ne pas avoir à les chercher le matin, et s'il me reste un peu de courage, je vais faire un peu de rangement et du repassage. J'ai décidé de ne pas cuisiner et d'aller me chercher d'autres repas surgelés parce que j'ai encore besoin d'un peu de repos.

Et là, je viens de vous écrire en prenant un bon petit verre de vin bien mérité! Santé!

7 commentaires :

  1. Oui, bien mérité Christine, ce petit verre de vin. Lâche pas on est tous dans le même bateau, celui qui cherche constamment son équilibre sur cette mer pas toujours calme. Et n'oublie pas de faire le plein de mes ingrédients de sorcière! Ils font des miracles devant les tempêtes de microbes. Crois-moi!

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  2. Oh !!! Je me trouve pas mal chanceuse. Mon chum arrive à tout faire quand je suis malade. Bon, la balayeuse est passée, mais il fait les coins ronds, le lavage est fait, mais on retrouve un chandail en laine dans la sécheuse. Je dois dire cependant, que les repas sont toujours meilleurs quand c'est lui qui les fait.

    Au fils des ans, je me suis rendue compte que quand je lache prise, lui en prend. Finalement, a tout faire moi-même de ma manière, je me sabote moi-même. J'en fait moins maintenant et il en fait plus (et même si c'est pas exactement comme je le ferais, il n'a absolument pas besoin que je le suive ou que je me mèle de ses affaires). Bref, quand j'étais sur fièvreuse il y a deux semaines, je n'étais pas inquiète du tout. Bon la c'est lui qui est fièvreux et moi qui cours partout, mais ça c'est une autre histoire ;o)

    Courage :o)

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  3. Merci pour ton commentaire. C'est l'une de mes réflexions aussi...je pense que je dois être plus tolérante face à sa manière de faire les choses....Je dois calmer la "control freak" en moi....:-)

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  4. Bon courage, j'espère que l'hiver sera plus clément pour toi!

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  5. Je crois que tu pourrais enlever le point d'interrogation à ton titre! Oh que oui, ça désorganise! Si on veut s'en sortir, je crois qu'il faut effectivement accepter de lâcher prise sur certaines choses.Et oui, pourquoi ne pas installer la housse fripée, les enfants vont la refriper de toute manière ;-)

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  6. Un peu plus zen10/28/2010 9:53 a.m.

    Lance ta housse dans la sécheuse, bois une tisane et reprends la 15 minutes plus tard. Et hop, tu peux cocher le repassage! Ça ne fait pas une job parfaite, mais une fois toute étirée sur le divan, on y verra que du feu...

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  7. Ah oui, c'est bien vrai. Rien ne m'avait preparee a la dure realite de s'occuper d'enfants malades, quand on est soit-meme malade... Nous avons ete frappes par la gastro, alors que mon mari etait a l'hopital pour une operation majeure! C'etait affreux... et j'habite a l'etranger, donc pas de famille pour m'aider. Heureusement, une amie est intervenue... Mais ce fut dur pour tout le monde...

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