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6/10/2010

Se préparer pour le retour au tavail

J'ai l'impression d'avoir accouché hier et pourtant, dix mois se sont écoulés. Déjà, je dois commencer à planifier mon retour au travail à la mi-août. Oui, déjà...

Je suis chanceuse, car je pourrai profiter de tout l'été avec mes deux garçons, mais j'ai un pincement un coeur quand je réalise que mon congé tire à sa fin, que bébé aura bientôt un an.

Retour au travail, donc. Je ne sais par quel miracle c'est arrivé, mais nous avons obtenu une place dans un CPE. Un mal de tête en moins.  Par contre, il faudra faire un gros détour, matin et soir, car il n'est pas situé près de la maison, ni de l'école que fréquente l'aîné.  Je ne sais pas comment on fera en hiver, mais ce sera un défi sportif que de se lever aux aurores, faire déjeuner les enfants, les habiller et de réussir à les embarquer dans l'auto et affronter la circulation sur la 30.  Tout ça une heure plus tôt que maintenant pour que je puisse attraper le dernier train du matin.

Juste d'y penser fait augmenter ma fréquence cardiaque!

Alors, pour y arriver sans m'arracher les cheveux, il faudra me simplifier la vie au maximum et c'est pourquoi j'ai commencé à me préparer.  Quand on est bien organisé, ça va tellement mieux! J'ai donc fait la liste de mes nouveaux intérêts : 

Planification des repas et des lunchs : je teste présentement diverses solutions de mets congelés « faits maison » (on a commencé avec celui-ci cette semaine, on va poursuivre avec celui-là la semaine prochaine et je vous en reparle). Inévitablement, j'en aurai besoin dans mon congélo, car je n'aurai certainement pas envie de me casser la tête tous les jours. Surtout les premiers mois.  Idem pour les lunchs.

Coiffure : je suis à la recherche d'un nouveau look (mais pas trop nouveau) qui me permettra de me faire une mise en plis très rapide ou d'attacher mes cheveux au besoin.  Je m'en vais tester une nouvelle coiffeuse cet après-midi. On verra bien....

Habillement : je n'aurai pas le temps de me changer douze fois chaque matin pour trouver le kit idéal. J'ai besoin de rafraîchir ma garde-robe avec des vêtements faciles d'entretien (pas de repassage), interchangeables, confortables et passe-partout.  Vous connaissez de bonnes adresses? Aidez-moi!

Sac : je suis à la recherche du sac idéal, car je suis tannée de me promener avec un sac à main, un porte-document et une boîte à lunch.  Je recherche donc le parfait fourre-tout-porte-document-sac-à-main-boîte-à-lunch qui ne sera pas trop gros, ni trop petit, qui pourra se porter en bandoulière ou en sac-à-dos.  C'est un gros défi : si vous le voyez quelque part, dites-le moi!

Planification du temps : le temps ne s'étire pas, mais s'il est bien planifié, on peut s'en tirer. Cet automne, il y aura les devoirs du grand, ses cours de gymnastique, mon Zumba (génial, en passant!), les travaux autour de la maison, d'autres rénovations possibles, les milliers de documents à remplir pour l'école et les services de garde, et bien sûr le temps que je consacre à mon blogue. J'ai commandé le bouquin de Laura Vanderkam...on verra bien.

6/08/2010

Combien de temps passez-vous avec vos enfants?

Si on se fie à une récente étude dont il était question dans le New York Times ce printemps, les parents d'aujourd'hui passent beaucoup plus de temps avec leurs enfants que les parents d'autrefois, même si la plupart travaillent tous les deux.

L'étude, intitulée The Rug Rat Race (pdf) a été menée par des économistes californiens qui ont analysé le temps que les parents disent consacrer hebdomadairement à leurs enfants entre 1965 et 2007.  Ainsi, les parents de toutes les classes sociales, et en particulier ceux qui ont une formation universitaire, passent un nombre d'heures croissant avec leur progéniture depuis le milieu des années 1990.

Avant 1995, les mères déclaraient passer environ 12 heures et demi par semaine avec leurs enfants.  En 2007, celles qui avaient une formation universitaire disaient passer en moyenne 21 heures par semaine avec la marmaille tandis que les autres, moins scolarisées passaient 15,9 heures avec leurs petits.  L'étude démontre que les pères aussi passent désormais beaucoup plus de temps avec leurs rejetons.

À quoi attribuer tout cette évolution?  Selon les spécialistes, les mères d'aujourd'hui consacrent beaucoup moins de temps à la cuisine et au ménage que leurs aînées et, les pères passent moins de temps au bureau. Je n'en doute pas, mais j'aurais tendance à croire aussi que les gens de cette époque n'attribuaient pas autant d'importance au fait de passer beaucoup de temps à faire des activités avec leurs enfants. Non?

Et vous, combien d'heures par semaine passez-vous spécifiquement à faire des activités avec vos enfants (et ici, excluons l'activité qui consiste « à faire le taxi »!) ? Après avoir travaillé 35 ou 40 heures par semaine, combien de temps vous reste-t-il pour jouer au Monopoly, faire du scrapbooking ou de la gouache?  Et si vous passez 21 heures par semaine à faire des activités avec vos enfants, combien de temps vous reste-t-il pour vous ou votre vie de couple?






Photo : Minnesota Historical Society's photostream

5/27/2010

Le CEO de WestJet délaisse ses fonctions...pour s'occuper de sa famille

Quand un membre de la famille est malade, on doit parfois prendre d'importantes décisions.

Pour Sean Durfy, l'ex-CEO de WestJest, le choix était clair : il a décidé de mettre la famille au centre de ses préoccupations: en mars dernier, il annonçait sa démission pour pouvoir passer plus de temps avec sa femme, qui est atteinte d'un cancer du cerveau depuis quatre ans, et leurs deux jeunes enfants.  Décision difficile, explique-t-il, mais la famille devait passer au premier plan. Il n'avait jamais plus de deux semaines de congé par année.

Selon le Canadian Business d'avril, l'attitude de Durfy serait typique des nouveaux gestionnaires issus des Générations X et Y qui refusent de sacrifier leur vie de famille pour le travail et travaillent pour vivre, plutôt que l'inverse : "Could this be the corporate world’s initiation into the era of the Generation X chief executive, who works to live rather than lives to work? For past generations, sacrificing one’s family life was an expected consequence of climbing the corporate ladder. But Durfy, (...), could be a harbinger of senior executives to come."

Selon un recruteur d'Edmonton, David Aplin, la culture d'entreprise change et il s'attend  à ce qu'un nombre croissant de cadres de haut niveau placent leur vie familale au même niveau que leur vie professionnelle.
"I do believe that this might be the start of a wave where family matters at least as much as work. It’s been tilted the wrong way for a long time" explique-il en entrevue pour CB.

4/28/2010

Votre employeur deviendra-t-il ISO-Famille?

C'est en lisant l'excellent dossier sur la conciliation travail-famille du Châtelaine du mois de mai que j'ai appris que le Ministère de la famille et des aînés avait entrepris en 2007 un projet de norme «conciliation travail-famille» à l'intention des entreprises.  Le travail de normalisation est entre les mains du Bureau de normalisation du Québec et devrait voir le jour en 2010 (on parlait de l'hiver 2010, mais elle n'a pas encore été publiée). Interviewée par Jobboom, Claire Gagnon, porte-parole du Ministère, explique que le but est de «spécifier les exigences en matière de bonnes pratiques de conciliation travail-famille, et de les faire appliquer dans les organisations désireuses d’adopter de telles pratiques». Un peu à l’image d’une certification de type ISO.

La norme 9700-820  vise à inclure une série de mesures qui porteront le sceau « conciliation travail-famille», telles que le télétravail ou les horaires flexibles, par exemple. Il s'agira d'une démarche volontaire de la part des entreprises.

Le comité consultatif pour l'élaboration de cette norme est formé de représentants de petites entreprises, de la Jeune chambre de commerce du Québec et des principaux syndicats.  Aucune grande entreprise n'y est toutefois représentée. Humm...

Entre temps, le ministère de la Famille et des Aînés accorde un prix «Conciliation travail-famille» à des entreprises qui se distinguent dans leur démarches pour faciliter la vie de leurs employés.  En 2009, trois entreprises ont reçu ce prix : Le concessionnaire Sherbrooke Toyota, Price Waterhouse Cooper (Québec) et CIMA+  (Laval).  Une mention spéciale a été accordée à Welch Bussières, avocats à Québec. Dernièrement, Nova Envirocom (Sherbrooke) a aussi remporté ce prix.

Interviewé par Châtelaine, Yves-Thomas Dorval, président du Conseil du patronat du Québec affirme que la conciliation travail-famille s'améliorera à compter de 2013 : « À partir de 2013, il y aura plus de travailleurs qui partent à la retraite que de gens qui arrivent sur le marché du travail. Historiquement, le Québec a toujours connu un surplus de travailleurs par rapport aux postes disponibles. Ce sera bientôt l’inverse. Les employeurs devront trouver des solutions pour accommoder leurs employés. C’est une question d’offre et de demande.»

 En va espérer qu'il aura raison!

4/14/2010

Le top 100 des entreprises pour les mères en 2009

En septembre dernier, le magazine américain Working Mothers publiait son palmarès des 100 meilleures entreprises américaines pour les mères pour la vingt-quatrième année consécutive. Là-bas, on ne parle plus de conciliation travail-famille, mais d'entreprises «familily-friendly». Ce palmarès a de plus en plus de crédibilité auprès des entreprises et suscite une saine compétition entre elles. Working Mothers organise même un congrès annuel sur la conciliation travail-famille. Le prochain est à New York en octobre 2010.

Ces entreprises sont jugées pour l'ensemble des mesures qu'elles déploient pour faciliter la conciliation travail-famille: horaires flexibles, télétravail, salles d'allaitement, garderies, congés parentaux, le partage de poste, etc. Et malgré le climat économique difficile, plusieurs d'entre elles ont su se démarquer par l'originalité de leurs mesures. Certaines offrent des services-conseils de fertilité et d'allaitement, des programmes d'épargne à l'abri de l'impôt pour les services de garde, le remboursement des frais de scolarité des enfants, planification de la retraite, etc.

Elles contrastent avec l'ensemble des entreprises étatsuniennes : 11% des entreprises américaines offrent des programmes de réduction de stress (contre 98% des entreprises du top 100), 25% offrent des salles d'allaitement (contre 100% du top 100), 16% offrent le partage d'emploi (contre 98% du top 100) et 35% offrent un programme d'assurance-maladie aux employés à temps partiel (contre 99% du top 100).

Qu'est-ce qu'on en retire? Les femmes ont moins tendance à quitter l'entreprise après la naissance d'un enfant et poursuivent leur cheminement professionnel.

Voici le top 100 des entreprises retenues en 2009 :

*Font partie du Top 10

Abbott*
Accenture
Allstate Insurance Company
American Electric Power
American Express Company
AOL
Arnold & Porter
AstraZeneca
Automatic Data Processing, Inc.
Bain & Company, Inc.
Bank of America
Baptist Health South Florida
Bayer Corporation
Blue Cross and Blue Shield of North Carolina
Bon Secours Richmond Health System*
Booz Allen Hamilton
The Boston Consulting Group
Bristol-Myers Squibb
Capital One Financial Corporation
Carlson
Children's Healthcare of Atlanta
Children's Memorial Hospital
Chrysler
Cisco Systems
Citi
Colgate-Palmolive Company
Cornell University
Covington & Burling
Credit Suisse
Dell Inc.
Deloitte*
Deutsche Bank
Diageo North America
Discovery Communications*
Dow Corning Corporation
DuPont
Eli Lilly and Company
Ernst & Young*
FINRA
First Horizon National Corporation
First National Bank
Freddie Mac
General Electric Company
General Mills*
GlaxoSmithKline
Goldman, Sachs & Co.
Grant Thornton*
Hallmark Cards, Inc.
HCA Virginia Health System - Central Virginia Market
Hewlett-Packard Company
IBM Corporation*
Intel Corporation
Johnson & Johnson
JPMorgan Chase
Katten Muchin Rosenman
Kellogg Company
KPMG
Kraft Foods, Inc.
LEGO Systems, Inc.
March of Dimes Foundation
Marriott International, Inc.
MassMutual Financial Group
MasterCard Worldwide
The McGraw-Hill Companies*
McKinsey & Company
Merck & Co., Inc.
Mercy Health System
MetLife, Inc.
Microsoft Corporation
Moffitt Cancer Center
Morgan Stanley
New York Life Insurance Company
Northern Trust Corporation
Northwestern Memorial HealthCare
Novartis Pharmaceuticals Corporation
Patagonia, Inc.
Pearson Inc
Pfizer Inc
The Phoenix Companies, Inc.
Pillsbury Winthrop Shaw Pittman
Pitt County Memorial Hospital
The PNC Financial Services Group, Inc.
PricewaterhouseCoopers*
Principal Financial Group
The Procter & Gamble Company
Providence Health & Services Alaska
Prudential Financial, Inc.
RSM McGladrey, Inc.
S. C. Johnson & Son, Inc.
sanofi-aventis U.S.
Scripps Health
Texas Instruments Incorporated
TriHealth, A Partnership of Bethesda and Good Samaritan
Turner Broadcasting System, Inc.
University of Wisconsin Hospital and Clinics
VCU Health System
Verizon Communications Inc
WellPoint, Inc
WellStar Health System
Yale-New Haven Hospital

Décidément, les palmarès d'entreprises qui facilitent la conciliation travail-famille sont de plus en plus populaires. En décembre dernier, le magazine Today's Parents en collaboration avec Canada's Top 100 Employers publiaient les cents entreprises les plus favorables à la conciliation travail-famille au Canada. En janvier, le magazine Fortune publiait son palmarès des 100 meilleurs employeurs américains et dans la plupart des cas, ce sont les mesures de conciliation travail-famille qui leur permettait de décrocher cette enviable position.

MAJ 15-04-10 : le Globe and Mail a aussi publié un palmarès des 50 meilleures entreprises canadiennes en décembre dernier.

4/04/2010

Les Obama s'intéressent à la conciliation travail-famille

Pendant que j'étais en vacances avec ma famille à New York, un événement important pour l'avenir de la conciliation travail-famille a eu lieu à Washington.

En effet, le président Obama et son épouse étaient les hôtes d'un forum sur la conciliation travail-famille intitulé «The Econonomics of Work-life Flexibility » au cours duquel on a dévoilé les résultats d'un rapport sur les bienfaits économiques de la conciliation travail-famille pour les entreprises.

Discours d'ouverture du forum par Michelle Obama (présentation par Valerie Jarrett, conseillère sénior du président)



Intitulé Work-Life Balance and the Economics of Workplace Flexibility (pdf), ce rapport publié par la Maison Blanche redéfinit la notion de «conciliation travail-famille» pour en faire un enjeu plus large et qui rejoint l'ensemble des travailleurs. Ainsi, des mesures destinées à favoriser une plus grande flexibilité en entreprise contribueraient à aider non seulement les parents dans leur gestion familiale, mais aussi ceux qui doivent s'occuper de leurs parents âgés ou encore ceux qui désirent étudier en dehors des heures de travail pour améliorer leur sort.

Si un nombre croissant d'entreprises s'adaptent aux besoins de leurs employés, tous les Américains ne bénéficient pas des mêmes conditions : dans l'ensemble, environ la moitié des employeurs affirment permettre à certains de leurs employés de modifier leurs horaires d'arrivée et de départ, mais moins du tiers des employés à temps plein interrogés disent bénéficier de réels horaires flexibles. Le télétravail est encore plus rare : environ 15% de tous les travailleurs interrogés disent travailler de la maison une fois par semaine. Enfin, la plupart des employeurs offrent à certains de leurs employés la possibilité d'effectuer un retour graduel après une naissance (ici, il faut nuancer, car la durée du congé de maternité aux États-Unis est généralement de 12 semaines) et le partage de poste est très peu répandu.

Discours de fermeture par Barak Obama


Le rapport conclut que les entreprises qui ont adopté des mesures pour améliorer la conciliation travail-vie personnelle de leurs employés en tirent pourtant des bénéfices importants, tels qu'une baisse de l'absentéisme, une plus grande capacité d'attirer les talents et de les retenir et de manière plus globale, une amélioration de la productivité.

Le président et son épouse l'ont eux-mêmes claironné pendant le forum : la conciliation travail-famille n'est plus qu'une affaire de femmes, c'est une affaire de société et concerne tout le monde. Une nouvelle culture du travail doit voir le jour, dit Obama : « It’s about creating a culture where, as Martha Johnson puts it, “Work is what you do, not where you are.”»

3/28/2010

Les femmes soutien de famille - Economix Blog - NYTimes.com

Women as Breadwinners

The Center for American Progress, a liberal research organization in Washington, today released a report on the changing role of women in the United States. The report is not entirely economic in nature — it’s a collaboration with Maria Shriver, and contributors include Oprah Winfrey. But it generally focuses on the fact that women now hold nearly half of American payroll jobs.

Quelques statistiques intéressantes ici sur la place des femmes dans le marché du travail aux États-Unis. Les femmes restent-elles à la maison pour élever leurs enfants? Tendance plutôt marginale quand on regarde ces données :

Ainsi :

-La moitié des emplois sont occupés par des femmes.
-L'épouse-mère-de-famille typique contribue à 42.2% du revenu familial
-Par contre, pour un degré de scolarité équivalent, les femmes gagnent encore moins que les hommes.

À lire : http://economix.blogs.nytimes.com/2009/10/16/women-as-breadwinners/#

Posted via web from Mamamiiia!

2/12/2010

Profession en droit et famille sont-ils compatibles?

Si on a des amies avocates (ou amis avocats), on sait à quel point les conditions de travail dans les grandes pratiques privées sont difficiles, notamment en raison des longues heures de travail qui y sont exigées. Or, un sondage réalisé par l'Association du jeune barreau de Montréal au printemps 2009, révèle que les jeunes avocats et avocates sont prêts à accepter un salaire moins élevé en échange de conditions de travail plus adaptées à la conciliation travail-famille. Chez les femmes interrogées et qui travaillent dans les grands cabinets, 81% d'entre elles préféreraient une diminution de salaire pour avoir des horaires plus flexibles (on peut consulter le rapport complet du sondage ici).

Selon le sondage de l'AJBM, 90% des répondants affirment avoir ou vouloir des enfants, mais 59% disent que le fait d'avoir des enfants peut nuire à leur avancement professionel et 45% estiment estiment que leur vie professionnelle est un obstacle pour fonder une famille. Les femmes qui exercent leur profession dans les grands cabinets, affirment à 90% que d'avoir un enfant pourrait nuire à leur avancement professionnel et 65% considèrent que leur vie professionnel est un obstacle pour avoir des enfants.

« De façon globale, dans tous les types de pratiques confondus, la conciliation travail-famille pour les jeunes de notre profession semble encore constituer un défi qui reste à être relevé » en conclut l’AJBM.

Comme l'explique Martine Renaud, l'avocate-maman de Droit.com, « Le modèle existant en pratique privée devra certainement être modernisé pour s’adapter davantage aux valeurs de ses avocats, particulièrement les jeunes qui formeront la relève, car ces derniers recherchent avant tout un milieu de travail stimulant et harmonieux dans lequel ils pourront se développer tant sur le plan professionnel que personnel (...)Les cabinets qui sauront ainsi s’adapter bénéficieront, en retour, de beaucoup plus de motivation de leurs avocats et arriveront à garder plusieurs talents au sein de leurs équipes (...) »

Or, on peut se demander si les changements de mentalité viendront un jour au sein de cette profession. Au moment d'écrire ces lignes, l'un des commentaires qui apparaissait au bas du billet de Mme Renaud disait ceci :

« Stop complaining! Just because you, Martine, were unable to hack it as an attorney, stop trying to generalize it and blame your shortcomings on the entire profession. And I’m not sure who gave you the authority to speak on behalf of women everywhere, but your weekly column may be considered offensive to some women. You portray women as emotionally weak and unable to balance a career with family. I’m beginning to suspect that your departure had nothing to do with lifestyle choices. Had you been more successful, you could have afforded a nanny. After reading your column, perhaps you too are in need of a diaper change. »

Ouf!....

NDLR 12/02/2010 à 8h25 : Plusieurs autres commentaires se sont ajoutés à la suite de celui-ci et les participant(e)s prennent plutôt pour Me Renaud.

1/20/2010

Pour qui voulez-vous travailler? Les 100 meilleures entreprises aux États-Unis

CNN Money/Fortune a publié aujourd'hui le top 100 des meilleures entreprises américaines.

Qu'ont-elles tant à offrir, ces entreprises? En plus de conditions salariales alléchantes, elles proposent aussi une panoplie de mesures pour faciliter la conciliation travail-famille/vie personnelle à leurs employés. Je me suis attardée aux cinq meilleures :

1. SAS (entreprise de conception de logiciels/technologie)
-Service de garde en entreprise à 410$ par mois (une véritable aubaine aux États-Unis!)
-Un nombre illimité de jours de maladie
-Assurance-maladie qui couvre 90% des frais médicaux
-Une clinique médicale gratuite sur place (1 médecin pratiquant, 10 infirmières)
-Un centre de conditionnement physique
-Un natatorium (piscine)
-Un camp de vacances estival pour les enfants

Quand on regarde de plus près, on voit aussi que SAS offre le partage de poste, la semaine comprimée et le télétravail. On remarque aussi que 45% des employés sont des femmes. On dit que la générosité de l'entreprise augmente la créativité et la productivité de ses employés.

Sur le site de SAS Canada, on apprend que l'entreprise offre aussi une semaine de congé payé à Noël et encourage ouvertement la conciliation travail-vie personnelle.

2. Edward Jones (compagnie d'investissements)
Cet employeur n'offre pas de garderie ou de centre de conditionnement physique, mais il permet le partage de poste, la semaine comprimée et le télétravail. Dans ce cas-ci, 63% des employés sont des femmes.

3. Wegmans Food Markets (chaîne d'alimentation)
Cette entreprise offre à peu près les mêmes bénéfices que la précédente, mais se distingue en ayant jamais fait de mise-à-pied en 94 ans! 53% des employées y sont des femmes.

4. Google
Les employés peuvent dédier 20% de leur temps à des projets de leur choix. Google offre une garderie sur place, un centre sportif, permet le partage de poste et le télétravail.

5. Nugget Market (chaîne d'alimentation)
Cet employeur offre une assurance-maladie qui couvre les frais médicaux à 100% et être directeur d'une succursale paie un peu plus de 100 000$ par année.

Parmi les 100 entreprises du palmarès, le tiers offre des services de garde sur les lieux de travail, 84 permettent à leurs employés de télétravailler 20% du temps et 19 offrent des congés sabbatiques payés (dont Dreamworks). Une dizaine d'entreprises ont la réputation d'encourager ouvertement leurs employés à trouver l'équilibre entre le travail et la famille.

J'aimerais trouver un palmarès semblable pour les entreprises canadiennes/québécoises. Dites-le moi si vous le trouvez...
Il doit être temps d'aller me coucher, car j'en avais déjà parlé en décembre. Voici les 25 meilleurs employeurs canadiens en matière de conciliation travail-famille...

Bonne nuit!

1/16/2010

Comment vivez-vous le «baby bump»? (bis)


J'en ai parlé la semaine dernière, mais si vous l'avez manqué, vous pouvez voir en ligne (ou revoir) l'émission Kilomètre Zéro de Télé-Québec intitulée « Comment les Québécois vivent-ils le "baby bump"?»

Comment avez-vous trouvé cette série de reportages? Pour ma part, et c'est pas pour être méchante, j'ai eu l'impression qu'on me servait un peu de réchauffé. Le phénomène «mère indigne» et «imparfaite», je l'aime beaucoup et je l'endosse, mais j'aurais aimé qu'on amène un peu plus loin la réflexion de France Paradis. Quand elle dit que « Qu'est-ce qu'on fait avec les bébé, ce sont toujours les femmes qui les portent et on ne se sortira pas de ça», je trouve qu'elle marque un point. Non?

1/11/2010

Le congé de paternité se généralise en Europe

Une rapport sur la durée des congés parentaux en Europe (pdf) vient de voir le jour. Le congé de paternité se généralise dans la plupart des pays européens et il est de plus en plus long. Un résumé détaillé est disponible ici.

En bref...

En Allemagne il n'y a pas de congé de paternité légal, mais les pères peuvent bénéficier du congé parental rémunéré pendant 14 mois ainsi que du congé parental non rémunéré de 24 mois, au même titre que les mères. En 2007, le congé parental de 12 mois a été bonifié de 2 mois rémunérés pour inciter les pères à participer davantage à l’éducation de leurs enfants.

En Belgique, les nouveaux papas ont droits à 10 jours de congé rémunérés consécutifs ou non, suivant la naissance.

Au Danemark, les pères ont droit à 2 semaines de congé de paternité et peuvent aussi bénéficier du congé parental d'une durée de 84 semaines, dont 32 sont rémunérées. Dans les faits, ce sont surtout les mères qui profitent du congé parental. Les pères ont encore de la difficulté à faire valoir leur droit à ce congé auprès des employeurs.

En Espagne, les parents bénéficient d'un congé parental de 3 ans non rémunéré. À compter de 2011, les pères pourront bénéficier d'un congé de paternité de 4 semaines.

En Grande-Bretagne, le père a droit à 2 semaines congé consécutives. La rémunération de ce congé dépend de l'ancienneté du nouveau papa.

En Suède, les pères ont droit à un congé de paternité de 10 jours rémunéré à 80% de leur salaire. Le congé parental est de 480 jours, parmi lesquels 60 jours doivent obligatoirement être pris par le père et 60 jours par la mère. Les deux parents peuvent se partager les 360 jours restant. Pour encourager les parents à se répartir plus équitablement les congés rémunérés, on offre une prime depuis 2008.

À titre de comparaison, au Québec, le régime québécois d'assurance parental prévoit un congé de maternité de 18 semaines rémunéré à 70% (d'un plafond de 55 000$) 5 semaines de congé de paternité rémunérées à 70% (d'un plafond de 55 000$) et un congé parental de 32 semaines pouvant être partagés entre le père et la mère. Sept semaines sont rémunérées à 70% et les 25 semaines restantes à 55% (d'un plafond de 55 000$). Selon les employeurs, les congés de maternité et de paternité peuvent être bonifiés.

1/07/2010

Un employeur engagé à faciliter travail et vie personnelle


Il faut voir l'image d'accueil de la section Carrière du site de la Standard Life. J'ai rarement vu un engagement aussi clair envers la conciliation travail-famille. Son slogan aussi est très révélateur : "Il y a plus que le travail dans la vie". Impressionnant!

Votre employeur est-il aussi explicite dans ses politiques?

1/05/2010

Concilier travail et famille. Est-ce (vraiment) possible? - Vita Magazine

Voici un extrait d'un excellent article de Karine Vilder ,qui a été publié plus tôt cet automne dans Vita Magazine. Si vous l'avez manqué, voilà une belle occasion de le lire!

« Il y a deux ans, à 10 jours de la fin de mon dernier congé parental, on a officiellement aboli mon poste. Eh oui, loin des yeux, loin du coeur... Quoi qu'il en soit, j'ai rapidement été réaffectée à d'autres fonctions. Chanceuse?

Tout dépend du point de vue. Les garderies étant de véritables foyers d'infection, j'ai dû assimiler mes nouvelles tâches avec des cernes jusqu'au milieu des joues et un cerveau aussi efficace qu'un Commodore 64, remportant de ce fait la palme de l'employée la moins performante et la moins présente de l'année!

Au bout du rouleau, j'ai donc quitté mon emploi et opté pour le statut de pigiste, croyant candidement qu'un horaire flexible me permettrait de combiner plus aisément activités professionnelles et vie familiale. Erreur, grossière erreur! Entre les contrats à échéances serrées et les grippes-bronchiolitesotites- sinusites-conjonctivites-crises d'asthme et autres gastros qui se succèdent sans dérougir, j'en suis maintenant réduite à bosser durant les weekends. Alors, je vous le demande, quand trouverais-je le temps de m'occuper du ménage, des courses ou des parties de Cap'n Tock?

Voilà pourquoi j'ai proposé à la rédaction de Vita d'écrire un article sur la conciliation travail-famille. De un, parce que je suis convaincue que l'atteinte de ce noble objectif tient du miracle; de deux, parce que je pense aussi que je suis loin d'être la seule à le penser...»

Posted via web from Mamamiiia!

12/10/2009

Un nouveau magazine sur la conciliation travail-famille

Le sujet de la conciliation travail-famille gagne en popularité! Le Réseau famille d'aujourd'hui annonce la création d'un nouveau magazine qui portera exclusivement sur ce sujet et qui sera publié 4 fois par année.

« Plusieurs ouvrages, livres et blogues existent actuellement sur ce sujet très à la mode. Mais très peu offrent des réponses satisfaisantes aux nombreuses questions des parents. On y fait un constat sombre de la conciliation travail-famille. Pourtant, plusieurs parents réussissent très bien, sans pour autant être des « superwomen » ou des pères exceptionnels. C'est ce que nous allons partager avec nos lecteurs à chaque numéro», explique Martyne Huot, éditrice du magazine et fondatrice du Réseau Familles d'aujourd'hui.

On peut consulter un aperçu du magazine ici.

Claudie Arsenault, la spécialiste en coaching travail-famille et auteure du guide Conciliation travail-famille : Y trouver son compte et son bonheur en est l'une des collaboratrices.

12/08/2009

Conciliation travail-famille : le marché du travail et les parents

Hier, l'Institut de la statistique du Québec a publié une importante étude intitulée Le marché du travail et les parents. On y apprend notamment que si les mères 25 à 44 ans sont deux fois plus présentes sur le marché du travail en 2008 qu'elles ne l'étaient en 1976, elles demeurent néanmoins plus nombreuses que les hommes à opter pour le travail à temps partiel dans le but avoué de s'occuper des enfants.

Malgré les mesures pour faciliter la gestion entre le travail et la famille, ce sont encore majoritairement les mères qui font les concessions pour faciliter la vie de famille.

Qui dit travail à temps partiel ou travail autonome, dit aussi revenus moins élevés, sécurité financière fragilisée, perte des avantages sociaux et perte d'ancienneté.

Ce constat m'inquiète. Au primaire, on me disait que je pourrais être astronaute, médecin ou journaliste. Au secondaire, on me disait que je pourrais aller au bout de tous mes rêves. Au bac, je faisais des sacrifices financiers pour me payer des études et à la maîtrise, la banque me faisait sentir coupable parce que je ne contribuais pas suffisamment à mon REER. J'ai travaillé ensuite d'arrache-pied pour me faire une santé financière et maintenant que j'ai des enfants, il faudrait que j'accepte sans broncher que le seul moyen de ne pas perdre les pédales serait de laisser tomber mon emploi et ma sécurité financière?

Non, je ne l'accepte pas. Je crois qu'il nous faut faire un remue-méninge collectif pour trouver d'autres solutions à celles que nous avons déjà. Si vous avez d'autres idées pour améliorer la conciliation travail-famille, écrivez-moi! Ce sera le sujet de mon prochain billet!

12/02/2009

Bébé ou CV : faut-il se sacrifier pour la famille?

Mardi soir, en regardant Bébé ou CV, le documentaire de Marie-Pierre Duval, j'ai pris conscience que la conciliation travail-famille idéale sera difficilement atteignable tant qu'on ne se sera pas débarrassé de cette idée selon laquelle il est normal et nécessaire de se sacrifier pour la famille.

Si on ne sacrifie pas son emploi, ses aspirations professionnelles, son salaire et ses avantages sociaux, on sacrifiera sa santé, sa disponibilité, ses enfants ou son couple. Peu importe qu'on travaille ou qu'on décide de rester à la maison, on doit sacrifier quelque chose. Or, ici comme ailleurs, bien des gens croient encore qu'il est tout à fait normal de se sacrifier pour la famille.

Aux XXe siècle, nous - les femmes - avons remporté le droit aux études et au travail, ainsi que des congés de maternité et des garderies. Mais on a aussi hérité d'un rythme de vie effréné. Au XXIe siècle, ne faudrait-il pas aller plus loin et remporter le droit d'être mère sans avoir à tout sacrifier, sans avoir à faire des choix tranchés au couteau? Le droit d'être mère sans se brûler à petits feux?

En fait, peut-être faudrait-il aller encore plus loin et faire reconnaître qu'être parent - père ou mère - est une occupation à plein temps et qu'il est socialement acceptable de se réaliser dans ce rôle sans avoir à s'appauvrir financièrement, à se soustraire complètement de ses aspirations professionnelles ou à s'épuiser. Est-ce trop difficile de comprendre que notre rôle de parent ne s'arrête pas à la fin du congé parental ni pendant les meetings?

Peut-être faudrait-il aussi admettre qu'on ne peut pas imposer un modèle « one size fits all » à toutes les mères. Il y a autant de situations qu'il y a de mères. Certaines vivent paisiblement avec l'idée d'envoyer leur enfant à la garderie en bas âge, d'autres moins. Certaines ont un conjoint qui peut assumer les dépenses, d'autres sont monoparentales et ne peuvent se permettre de rester à la maison. Les unes veulent poursuivre leurs aspirations professionnelles, les autres veulent accrocher leurs patins pendant quelques années ou travailler à temps partiel. Certaines peuvent travailler de la maison, d'autres sont infirmières, policières ou camionneuses et les horaires des garderies ne sont pas adaptés à leurs besoins. Avons-nous les moyens de s'offrir de véritables choix de vie et que ceux-ci soient accessibles à toutes?

Et nous n'avons pas parlé des pères. Eux aussi, ils commencent à vouloir trouver l'équilibre. Est-ce que ce sera le sujet de ton prochain documentaire, Marie-Pierre?

Finalement, il ne faudrait pas oublier que toutes ces réflexions nous les avons pour le bien de nos enfants. Quand on «pète» les plombs, ils sont les premiers à en souffrir.

Merci d'avoir relancé la réflexion sur la conciliation travail-famille, Marie-Pierre!

11/25/2009

Concilier famille et travail sans y laisser sa peau?

Ce matin, je jubilais en écoutant le segment de l'émission de Christiane Charette portant sur le documentaire intitulé Bébé ou CV de Marie-Pierre Duval. J'aurais aimé qu'on invite aussi des pères à l'émission, mais c'était quand même un bon moment de radio.

J'ai beaucoup aimé que Micheline Lanctôt ramène la question de la conciliation travail-famille à une préoccupation de société. Le savant échafaudage que nous dressons pour équilibrer notre vie de famille et notre vie professionnelle ne doit plus être qu'une préoccupation féminine. Ça concerne tout le monde.

Les femmes sont sur la ligne de front et s'effondrent souvent les premières devant les exigences de plus en plus déraisonnables de cette diabolique course contre la montre érigée en système. Mais ultimement, cette pression pour concilier la vie professionnelle et le bien-être familial est si forte qu'elle détruit les couples et causera certainement des tords importants à nos enfants. Une maman ou un papa en dépression ou en burn-out n'a rien de très positif dans la vie d'un enfant. Et pourtant, les cas de burn-out et de dépressions explosent au Québec. En faisons-nous trop?

Peut-on concevoir une société aménagée pour que chaque individu - homme ou femme - puisse s'acquitter de ses obligations envers ses enfants et ses parents vieillissants sans y laisser sa peau?

PS : J'ai très hâte de voir le documentaire de Marie-Pierre Duval...

Bébé ou CV à Christiane Charette : à réécouter

Si vous avez manqué Christiane Charette ce matin, vous avez loupé une superbe discussion sur le thème porté par le nouveau documentaire de Marie-Pierre Duval, intitulé Bébé ou CV (mais vous pourrez la réécouter sur Internet). Son documentaire sera diffusé le 1er décembre à Canal Vie. Les invités : Marie-Pierre Duval, Nathalie Collard, éditorialiste à La Presse, Isabelle Fortier, mère à la maison et la cinéaste et actrice, Micheline Lanctôt.

Après des années de féminisme, où la plupart d'entre nous avons cru qu'il était possible de tout avoir - la famille et la carrière - nous réalisons que la société n'a pas évolué autant que nous aimerions le croire.

J'y reviendrai plus tard...je dois allaiter mon petit à l'instant... mais ne manquez pas cette émission!

11/18/2009

Les femmes pourraient-elles être pénalisées par les employeurs?


Les femmes pourraient-elles être pénalisées par les employeurs en raison des mesures de conciliation travail-famille trop rigides?

C'est ce qu'affirme Alexandra Shulman, la rédactrice en chef de l'édition britannique du magazine Vogue dans une lettre ouverte publiée dans le Mail Online (version électronique du Daily Mail de Londres). 

Selon elle, l'ensemble des mesures de conciliation travail-famille telles que le congé parental d'un an, les horaires flexibles, le télétravail ou les horaires à temps partiel, nuiront à l'employabilité des femmes en âge de procréer.  Selon elle, les employeurs préféreront embaucher des hommes ou des femmes qui ne sont plus en âge d'avoir des enfants, car ces mesures sont difficiles à gérer, en particulier pour les petites entreprises.

It's a situation that is increasingly encouraging small businesses, individuals, or employers in small rural communities who simply can't work around an employee's year off and who don't have a pool of freelance cover, to look instead for women who won't have more children - or indeed men.
Une législation trop rigide en faveur des mères pourrait, selon Shulman, faire reculer les progrès que les femmes ont fait sur le marché du travail depuis une trentaine d'années.

Son propos - qu'elle considère elle-même comme provocateur - a généré 370 commentaires.

11/12/2009

Des nouvelles de la conciliation travail-famille au Québec

Les listes centralisées
Cet automne, le ministre de la Famille, Tony Tomassi a fait la tournée de l'Abitibi pour inaugurer de nouvelles listes centralisées destinées à faciliter les inscriptions dans les services de garde à 7$. La mesure ne fait pas l'unanimité et comme ailleurs, les CPE hésitent à confier la gestion de leur liste.

Les employeurs incités à aider leurs employés
La semaine passée, M. Tomassi était de passage à Victoriaville à l’occasion du deuxième Forum des ressources humaines.  Devant une centaine d'employeurs, il a pris la parole pour les encourager à mettre en place des mesures concrètes pour faciliter la conciliation travail-famille.

«Comme employeurs, vous devez mettre en place des mesures pour les employés. La conciliation travail famille constitue un des grands défis à relever et s’avère essentielle pour la rétention des employés. Vous avez les outils nécessaires pour la mise en place de mesures et Québec y participe»

Un guide (pdf) a d'ailleurs été publié récemment par Emploi-Québec pour soutenir les employeurs dans leurs initiatives pour aider les employés à mieux concilier le travail et la vie familiale.