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5/03/2010

Combien vous coûte réellement la garderie?



Une bonification importante du crédit d'impôt remboursable pour frais de garde d'enfants a été annoncée dans le budget 2009-2010. Grâce à cette mesure, le coût quotidien net d'une place non subventionnée en service de garde privé (25 $) devient comparable à celui d'une place à contribution réduite (7 $) dans un service de garde subventionné, et ce, jusqu'à concurrence d'un revenu familial d'environ 125 000 $. Pour connaître le coût quotidien net des frais de garde selon votre situation, votre revenu familial, et votre coût brut de garde, nous vous invitons à utiliser le calculateur.
Calculateur
Depuis des années, je me demande combien je paie précisément pour les services de garde. Si on calcule l'ensemble des allocations du fédéral et du provincial en plus de la déduction d'impôt applicable si vous utilisez un service de garde privé, combien vous coûte réellement une place en garderie? Faites l'exercice, c'est étonnant!

1/05/2010

Concilier travail et famille. Est-ce (vraiment) possible? - Vita Magazine

Voici un extrait d'un excellent article de Karine Vilder ,qui a été publié plus tôt cet automne dans Vita Magazine. Si vous l'avez manqué, voilà une belle occasion de le lire!

« Il y a deux ans, à 10 jours de la fin de mon dernier congé parental, on a officiellement aboli mon poste. Eh oui, loin des yeux, loin du coeur... Quoi qu'il en soit, j'ai rapidement été réaffectée à d'autres fonctions. Chanceuse?

Tout dépend du point de vue. Les garderies étant de véritables foyers d'infection, j'ai dû assimiler mes nouvelles tâches avec des cernes jusqu'au milieu des joues et un cerveau aussi efficace qu'un Commodore 64, remportant de ce fait la palme de l'employée la moins performante et la moins présente de l'année!

Au bout du rouleau, j'ai donc quitté mon emploi et opté pour le statut de pigiste, croyant candidement qu'un horaire flexible me permettrait de combiner plus aisément activités professionnelles et vie familiale. Erreur, grossière erreur! Entre les contrats à échéances serrées et les grippes-bronchiolitesotites- sinusites-conjonctivites-crises d'asthme et autres gastros qui se succèdent sans dérougir, j'en suis maintenant réduite à bosser durant les weekends. Alors, je vous le demande, quand trouverais-je le temps de m'occuper du ménage, des courses ou des parties de Cap'n Tock?

Voilà pourquoi j'ai proposé à la rédaction de Vita d'écrire un article sur la conciliation travail-famille. De un, parce que je suis convaincue que l'atteinte de ce noble objectif tient du miracle; de deux, parce que je pense aussi que je suis loin d'être la seule à le penser...»

Posted via web from Mamamiiia!

12/02/2009

Bébé ou CV : faut-il se sacrifier pour la famille?

Mardi soir, en regardant Bébé ou CV, le documentaire de Marie-Pierre Duval, j'ai pris conscience que la conciliation travail-famille idéale sera difficilement atteignable tant qu'on ne se sera pas débarrassé de cette idée selon laquelle il est normal et nécessaire de se sacrifier pour la famille.

Si on ne sacrifie pas son emploi, ses aspirations professionnelles, son salaire et ses avantages sociaux, on sacrifiera sa santé, sa disponibilité, ses enfants ou son couple. Peu importe qu'on travaille ou qu'on décide de rester à la maison, on doit sacrifier quelque chose. Or, ici comme ailleurs, bien des gens croient encore qu'il est tout à fait normal de se sacrifier pour la famille.

Aux XXe siècle, nous - les femmes - avons remporté le droit aux études et au travail, ainsi que des congés de maternité et des garderies. Mais on a aussi hérité d'un rythme de vie effréné. Au XXIe siècle, ne faudrait-il pas aller plus loin et remporter le droit d'être mère sans avoir à tout sacrifier, sans avoir à faire des choix tranchés au couteau? Le droit d'être mère sans se brûler à petits feux?

En fait, peut-être faudrait-il aller encore plus loin et faire reconnaître qu'être parent - père ou mère - est une occupation à plein temps et qu'il est socialement acceptable de se réaliser dans ce rôle sans avoir à s'appauvrir financièrement, à se soustraire complètement de ses aspirations professionnelles ou à s'épuiser. Est-ce trop difficile de comprendre que notre rôle de parent ne s'arrête pas à la fin du congé parental ni pendant les meetings?

Peut-être faudrait-il aussi admettre qu'on ne peut pas imposer un modèle « one size fits all » à toutes les mères. Il y a autant de situations qu'il y a de mères. Certaines vivent paisiblement avec l'idée d'envoyer leur enfant à la garderie en bas âge, d'autres moins. Certaines ont un conjoint qui peut assumer les dépenses, d'autres sont monoparentales et ne peuvent se permettre de rester à la maison. Les unes veulent poursuivre leurs aspirations professionnelles, les autres veulent accrocher leurs patins pendant quelques années ou travailler à temps partiel. Certaines peuvent travailler de la maison, d'autres sont infirmières, policières ou camionneuses et les horaires des garderies ne sont pas adaptés à leurs besoins. Avons-nous les moyens de s'offrir de véritables choix de vie et que ceux-ci soient accessibles à toutes?

Et nous n'avons pas parlé des pères. Eux aussi, ils commencent à vouloir trouver l'équilibre. Est-ce que ce sera le sujet de ton prochain documentaire, Marie-Pierre?

Finalement, il ne faudrait pas oublier que toutes ces réflexions nous les avons pour le bien de nos enfants. Quand on «pète» les plombs, ils sont les premiers à en souffrir.

Merci d'avoir relancé la réflexion sur la conciliation travail-famille, Marie-Pierre!

11/23/2009

Aimez-vous ou non les garderies en milieu de travail?

C'est la question qu'a posé Maman travaille.fr ce weekend. Et je la trouve très pertinente!

Nous on a aimé, mais ce mode de garde convient-il vraiment à tout le monde? Au cours des deux dernières années, nous avons bénéficié d'un service de garde qui était situé sur les lieux de travail de mon conjoint. Tous les matins, mon conjoint prenait le train, descendait à la place Bonaventure, traversait sous le passage piétonnier sous-terrain et déposait fiston à la garderie qui se trouvait à l'étage sous son bureau.

Quand il le pouvait, il amenait notre fils prendre un petit muffin avant de commencer la journée et tous les jours, il allait lui donner un petit bisou avant sa sieste. Une fois la journée terminée, il allait le chercher vers 16h50 et il ne lui fallait qu'une dizaine de minutes pour reprendre le train. Pour mon homme, ce fut les deux plus belles années de sa vie et il souhaite répéter l'expérience avec le petit dernier à compter de septembre prochain (si on obtient une place, bien entendu!).

Mais je me disais qu'il y avait sans doute des situations ou la garderie en milieu de travail était moins idéale :
-Si on est obligé de prendre l'auto au lieu du transport en commun et qu'on se casse la tête pour le stationnement au boulot, c'est pas la joie!
-Si on doit parcourir en poussette plusieurs coins de rue dans la slush ou dans une tempête de neige entre la station de métro/train/autobus et le lieu de travail/garderie.
-Si on a l'intention de changer d'emploi.
-Si on perd son emploi.
-Si on doit voyager pour le travail, le conjoint (ou la conjointe) peut-il faire le détour pour se rendre à la garderie? Faut-il se trouver une gardienne occasionnelle à domicile?(je rêve d'ailleurs secrètement de trouver une Madame Théberge comme dans Les hauts et les bas de Sophie Paquin, pas vous?)
-Si on est soi-même malade, pas question d'aller porter la progéniture à la garderie pour ensuite passer la journée au lit bien tranquille. Reste à trouver une grand-maman ou un grand-papa ou la gardienne occasionnelle .

Mais parmi les grands avantages, il y a celui de ne plus se stresser de peur d'arriver en retard à la garderie à la fin de la journée, de passer quotidiennement plus de temps avec les petits et la possibilité de les voir durant la journée. Est-ce que ça ne vaut pas tous les petits désagréments?

Et vous, croyez-vous qu'il y a plus d'avantages ou d'inconvénients aux services de garde en entreprise?

9/10/2009

Concilier travail et famille : un nouveau livre à venir

Apprendre à gérer la vie de famille et le travail est sans aucun doute le plus grand défi de tous les parents. Les jours difficiles, on se laisse même parfois aller à se sentir totalement incompétents en la matière. Boulot exigeant, transports en commun ou embouteillages, écoles, garderies, gastro, otites et enfants tannants (et souvent fatigués) sont responsables de bien des maux de tête.

Claudie Arsenault, la fondatrice de la Coopérative du cercle des SuperMamans et d'une entreprise de coaching familial, a pondu un guide pratique pour aider les parents à surmonter ce défi. Intitulé Conciliation travail-famille. Y trouver son compte et son bonheur, il sera disponible en librairie le 30 septembre prochain.

J'ai bien hâte de le lire...à suivre...

D'ici sa sortie, vous pouvez vous tenir au courant des nouveautés ici.

12/16/2008

Et les mères australiennes, elles?

Au pays des kangourous, les mères australiennes n'ont pas encore accès à un régime de congé de maternité universel. Le débat fait rage depuis septembre dernier.

Environ 50% de la population n'a pas accès à un congé parental payé par l'employeur. L'Australie est le seul pays de l'OCDE avec les États-Unis à ne pas offrir de congé de maternité universel payé. Principale conséquence : les employeurs ont du mal à retenir les femmes au travail après la naissance d'un enfant et cette tendance est d'autant plus marquée dans les postes de gestion.

Or, la commission nationale sur la productivité a recommandé cet automne la mise en place d'un congé parental de 18 semaines payé au salaire minimum. Bien que le gouvernement en place soit favorable à cette mesure, la situation économique pourrait en retarder l'adoption qui était prévue pour le budget de 2009.

Entre temps, l'Australian Management Institute a sondé plus de 3000 cadres (dont 45% étaient des femmes) afin de mieux comprendre pourquoi les Australiennes sont si peu nombreuses à retourner au travail après la naissance d'un enfant [télécharger l'étude complète ici en pdf]

-Dans 33% des cas, les personnes interrogées croient que seul un congé parental ne sera pas suffisant pour retenir les femmes sur le marché du travail.

-58% des répondants ont dit que le facteur le plus important pour retenir les femmes étaient des horaires flexibles.

-63% ont déclaré que les entreprises australiennes ne supportaient pas l'avancement des femmes sur le plan professionnel.

-80% affirment qu'avoir un enfant est un frein majeur au développement professionnel des femmes.

-55% affirment que le congé payé devrait être plus long que 18 semaines;

Donc, le congé parental n'est pas un facteur qui encourage forcément le retour au travail. C'est plutôt l'ensemble des mesures prises pour concilier travail et famille qui est déterminant (horaires flexibles, garderies, etc.).

Il est à noter que l'Australie offre un "bébé bonus" de 5000$ non-imposable à chaque naissance. Selon le sondage de l'AMI, 55% des répondants croient que cette mesure devrait être maintenue même avec la mise en place d'un congé parental.

Or, tout comme le Canada, l'Australie a obtenu un bien mauvais classement de la part de l'UNICEF pour l'ensemble de ses services dédiés à la petite enfance. La ministre australienne de l'Éducation, Julia Gillard, a blâmé (ici aussi) l'inertie du gouvernement précédent pour cette piètre performance.

10/08/2008

Congé de maternité plus long, moins de bébés?

Un article publié dans Eco89 (le blogue de Rue89, un webzine branché de Paris) suscite bien des réactions en ligne »(35 commentaires depuis 2 jours):

Un long congé de maternité n'égale pas plus de bébés (Eco89, 6 octobre 2008)


Selon Vladimir Spidla, commissaire européen à l'Emploi et aux Affaires sociales, il suffit de prolonger le congé de maternité pour augmenter la fécondité des Françaises. Il vient de déposer un projet pour allonger le congé de maternité. Isabelle Germain, l'auteure de l'article, rétorque que cette idée est totalement erronée : ce qui manque, ce sont des structures adéquates pour faire cohabiter la vie de famille et le travail. Épuisées, plusieurs mères abandonnent leur emploi.

On est très loin d’un « libre choix ». Si les femmes renoncent à leur métier ou adoptent des temps partiels, c’est avant tout, par manque de structures d’accueil. 50% d’entre elles déclarent qu’elles auraient préféré continuer à travailler. La France doit avant tout son bon taux de fécondité aux sacrifices professionnels des femmes (Isabelle Germain).

C'est un discours que j'entends de plus en plus ici aussi... Un congé parental c'est bien, c'est merveilleux, mais il faut aussi penser que les enfants ne deviennent pas autonomes à 12 mois. Quand les garderies ferment leurs portes à 17h ou 17h30, il faut prévoir du temps pour se pour s'y rendre (et de préférence, sans provoquer un accident!).

Cet article a été suggéré par Olympe...(merci!)

9/22/2008

Une garderie en Bolivie

Pour vous changer des garderies d'ici, voici à quoi ressemble un service de garde à La Paz.

Trente-cinq enfants dans un local de 50 pieds carrés. Selon la description de l'auteur de ce clip, il s'agit d'un service de garde chrétien où la plupart des enfants sont orphelins et vivent avec leurs grands-parents ou d'autres membres de leur famille. Si j'interprète bien ce clip, je constate que la plupart des enfants portent un manteau et une tuque à l'intérieur de la garderie. Il doit faire assez froid merci! Et ça tousse pas mal là-dedans!

Cela dit, je ne peux m'empêcher de remarquer que, malgré les conditions précaires de leur milieu, ces enfants sont plein de vie.


5/24/2008

Une garderie écologique ouvre ses portes à Atlanta

Un nouveau service de garde entièrement écologique a ouvert ses portes au début du mois à Atlanta. Les propriétaires de FIO 360, se targuent d'offrir le tout premier service de garde complètement "vert" aux États-Unis.


Qui dit écolo ne signifie pas accessible à toutes les bourses. Mensuellement, les parents doivent débourser :
-1 708$ par enfant âgé de 6 semaines à 18 mois (incluant les couches écolos);
-1 605$ par enfant âgé de 18 à 35 mois;
-1 529 $ par enfant d'âge préscolaire;
-1 630$ par enfant pour la prématernelle.
-Le centre offre aussi un service de garde après l'école et des camps de jour durant l'été.
Il faut également payer 150$ d'inscription et donner un dépôt de 250$ par enfant. Les heures d'ouverture sont de 7:00 à 19h00.

À ce tarif, la garderie garantit un environnement entièrement purifié de toutes matières qui pourraient s'avérer nocives pour les enfants :
-les repas sont cuisinés avec des aliments bios (sans hormones);
-aucun objet ou jouet en plastique PVC, que des jouets de matières organiques;
-des planchers autochauffants;
-produits nettoyants certifiés écologiques;
-des tapis en laine pure importée;
-Et pour entrer à la garderie, les parents doivent retirer leurs chaussures et les remplacer par des petites pantoufles "bleues" écolos. La raison : éviter que les produits chimiques contenus dans la semelle des souliers des parents contaminent l'endroit!
À l'horaire, un programme entièrement "zen" :
-cours de yoga
-cours de recyclage
-massages en fin de journée
Depuis 2006, un groupe de protection pour l'environnement en Orégon, l'Oregon Environement Council, fait la promotion de l'utilisation de produits écologiques dans les garderies. Le groupe publie une liste de 235 services de garde américains qui, selon ses critères, sont écologiques. L'un d'eux est situé en Colombie-Britannique.

Le groupe Équiterre publie une liste des services de garde écologiques au Québec, dont plusieurs CPE. Ces services de garde s'approvisionnent en aliments certifiés biologiques et sont associés à des fermes biologiques locales.

2/13/2008

Mauvais parents!!!!!!

Mon chum était très fâché hier.

Nous sommes les parents d'un garçon de bientôt quatre ans qui est un peu turbulent. Ça vous étonne?

Cette semaine, fiston a eu des "babounes", deux jours de suite. C'est la manière dont on qualifie les comportements à la fin de la journée. Si l'enfant a un comportement irréprochable, il obtient un sourire sinon, une "baboune". Lundi et mardi, il n'a pas écouté les consignes. Pour empirer la situation, lundi, il a tirer un petit copain par les cheveux et mardi, il a tapé une petite amie. Répréhensible, nous sommes entièrement d'accord.

Hier, l'éducatrice a fait la morale à mon chum : "Vous devez prendre ces comportements au sérieux, vous savez. Il faut vous en occuper à la maison! Il faut le corriger maintenant sinon, il aura des problèmes à l'école!"

Nooooooooooooonnnnn! Ne me dites pas! De quoi j'me mêle? Nous appliquons avec rigueur toutes les punitions acceptables : le coin, la privation de dessert, la privation d'émission préférée, la privation de l'ordinateur. On ne peut quand même pas le battre!

Au-delà de notre performance réelle en tant que parents, en quoi l'éducatrice a-t-elle le droit de juger nos efforts pour en faire un citoyen acceptable? Facile de blâmer les parents, mais si au lieu d'une sieste de deux heures notre fils pratiquait une activité physique dans le gymnase de la garderie, peut-être serait-il un peu moins turbulent? La sieste, c'est parfait pour les bébés et les tout-petits, mais à quatre ans, les enfants ne dorment plus le soir! Conséquence : ils sont plus fatigués en matinée et quand ils sont fatigués, ils sont insupportables.

Cet épisode n'est pas sans me rappeler l'enseignante de maternelle qui avait prédit à ma mère que mon jeune frère deviendrait un délinquant une fois adulte! Oh boy, j'aimerais bien la rencontrer et lui présenter mon frère aujourd'hui, ce respectable père banlieusard de trois jolies fillettes. Elle ravalerait ses paroles, je vous le jure!

Les éducatrices et les enseignants ont le devoir de nous rapporter les mauvais comportements de nos enfants, soit, mais ont-elles le droit de porter un jugement sans nuancer leurs propos/jugement?

Argh...

10/15/2007

Train -garderie - boulot - dodo et notre merveilleux CPE

Train-garderie-boulot-souper-ménage-tv-reboulot-comité-dodo

Je viens de vous résumer mon quotidien.

En fait, il y a des jours où c'est plus relax : train-garderie-boulot-souper-tv-dodo.

Nos fins de semaine ressemblent à ceci : dodo-déjeuner-internet-journal-redodo-douche-jouer avec fiston-lavage-épicerie-cuisine-souper-film-dodo sur le divan-transfert du divan au lit. Ca ne fera des enfants forts, ça!

Ceci dit, depuis que fiston est dans un CPE situé à proximité du boulot, notre vie a changé, malgré les apparences! Tous les matins, c'est le bonheur! Fiston se fait un devoir de saluer le conducteur du train et de lui faire la jasette une fois le train arrivé à destination. Fiston adore sa nouvelle garderie et a désormais une "amoureuse", m'a-t-il confié un soir après le bain (elle s'appelle Axel, mais shuttt!). En moins de deux semaines, il était parfaitement intégré à son nouveau milieu et pouvait déjà nommer tous ses petits amis. Cinq semaines plus tard, il connaît plusieurs phrases en anglais et son vocabulaire dans cette langue a certainement triplé.

Parmi les nombreux attraits de ce CPE, il y a l'atmosphère. Les éducatrices sont gentilles et professionnelles. Les valeurs dont nous a parlé la directrice au moment de l'inscription - ouverture, inclusion des parents, respect - sont bien réelles. Le matin, personne ne nous presse pour qu'on parte. Le soir, personne ne nous regarde de travers pour insinuer qu'il est "tard". Les éducatrices éduquent vraiment les enfants. Le pouls de leur comportement est pris quotidiennement et tous les vendredis, les enfants apprenent à auto-évaluer leur comportement.

À la maison, fiston se transforme en citoyen exemplaire. Notre petit homme se charge désormais de servir au chat son bol de céréales. Il nous fait la morale si on gaspille l'eau et tient à participer à la préparation du souper avec maman et insiste pour préparer le recyclage avec papa. C'est pas beau, ça?

Maintenant, il faut cesser de s'endormir sur le divan, sinon on va l'attendre longtemps le petit frère ou la petite soeur!!!!

Bonne semaine :-)




7/11/2007

Au sujet des places à temps partiel dans les CPE

Le mois dernier, la ministre Courchesne annoncait son intention de créer un plus grand nombre de places à temps partiel dans les Centres de la petite enfance.

C'est une excellente idée en soi et elle saura certainement répondre aux besoins de nombreux parents. Or, j'ai quelques questions qui me trottent dans la tête depuis cette annonce :

-Les places à temps partiel s'ajouteront-elles aux 20 000 nouvelles places prévues par le réseau ou remplaceront-elles des places à temps plein?

-Quelle est la définition du "temps partiel" et des horaires atypiques selon le Ministère?

-Comment se répartieront les places à temps partiel au Québec? Comment le besoin est-il déterminé? Par quelle région va-t-on commencer à implanter cette mesure?

6/04/2007

Chérie, où est la voiture?


Dans la vie d'une petite famille banlieusarde, il y a des événements marquants, qui sans être totalement dramatiques, dérangent pourtant notre routine bien établie. Mercredi passé, au retour du travail, mon fiancé m'appelle alors que je suis dans l'autobus :

-Chérie, où as-tu laissé la voiture ce matin?

Le film du début de la journée défile à pleins gaz dans ma petite tête : je me suis levée à l'heure habituelle, j'ai pris ma douche, je me suis habillée, ai réveillé fiston, ai démarré la cafetière, ai séché mes cheveux, me suis maquillée, ai préparé le gruau de fiston, nous avons déjeuné ensemble, je l'ai habillé, ai préparé son sac à dos, j'ai barré la porte de la maison. Ok, jusque là, tout va bien. Ca y est, on s'installe dans la voiture, dépose mon café à l'avant, nos sacs à dos, sacoche et tout le tra-la-la. Je démarre, je recule dans la rue, je fais marche avant. Suis-je partie par la gauche ou par la droite?

Habituellement, je fait un virage à droite, mais il m'arrive de prendre la gauche simplement pour déjouer la monotonie. Or, ce matin, j'ai tourné à droite, je m'en souviens maintenant. Mais oui, on a croisé l'autobus scolaire! Ok, ok...on fast-forward la séquence. Je me revoie à la garderie, je stationne la voiture, ouvre la portière derrière le siège du conducteur, ramasse les sacs à dos (mon fils trimballe avec lui son sac de Flash McQueen en plus du sac à dos réglementaire pour la garderie). Je referme la porte, traverse de l'autre côté de la voiture, ouvre l'autre portière et fiston est là, impatient de sortir de son siège. Clip, clip, je détache la ceinture. Comme tous les matins, il ne faut surtout pas que je l'aide à descendre : "Je suis capable, maman". Je lui passe son sac à dos qu'il doit lui-même enfiler sous peine d'une sévère réprimande de sa part si j'ose l'aider. "Dépêche-toi un petit peu, il pleut", lui dis-je sur un ton ferme et maternel (ou l'inverse!). On rentre dans la garderie, lui enlève son manteau, l'accroche. On fait le câlin, le bisou, je repars. Jusque là, rien d'anormal.

Je me revoie reprendre le volant de mon bolide (je teinte la réalité d'un peu d'imagination ici...). Il est 7h45. L'autobus se pointera dans dix minutes. Je me dépêche sans pour autant dépasser la limite de vitesse (maman prudente et consciencieuse) et me dirige vers...où c'était déjà? C'était bien au stationnement incitatif, non? Mais oui, c'était bien ça. Oui, je me revois qui gare la voiture, je prends ma tasse de café, ramasse mes sacs derrière le siège du conducteur. Je referme les portières. Les ai-je verrouillées? Mon cerveau n'a pas emmagasiné ce détail, car il s'agit d'un automatisme. Si l'automatisme est "automatique", je les ai donc verrouillées.

-Chérie? Es-tu là? Je t'ai posé une question, où as-tu laissé la voiture ce matin?

Je reprends contact avec la réalité...

-Au même endroit qu'à l'habitude...je crois...

-Tu crois ou tu en es certaine? Elle n'est pas dans le stationnement.

-Oh non!

-Mais si.

-Bon dieu, dépêche-toi d'appeler mon père pour aller chercher fiston à la garderie. Tu risques d'avoir une contravention si tu arrives en retard (j'ouvre une parenthèse ici : je suis sur le point de me rendre à l'évidence que notre voiture a été volée, mais ce qui me préoccupe, c'est de me faire coller une contravention si on va chercher notre fils en retard. Je mettrais ma main au feu que notre situation exceptionnelle n'aurait su émouvoir qui que ce soit. Je persiste à croire que je suis traumatisée par le système de contravention des garderies pour les parents qui arrivent en retard).

-Oui, oui, c'est fait, affirme-t-il (j'ouvre une deuxième parenthèse : mon chum est au beau milieu du stationnement incitatif de l'Agence métropolitaine de transport (AMT), sous la pluie, cellulaire à la main, encore sous le choc). Donc, si je comprends bien, tu es en train de me dire que la voiture a été volée.

-Ben, j'imagine. Es-tu certain que tu n'es pas dans la lune? Elle est peut-être là et tu ne la vois pas? (je suis en phase de dénégation).

-Non, elle n'y est pas, je te dis.

Il faut bien que je me rende à l'évidence. Notre voiture a bel et bien été volée dans le stationnement de l'AMT. Stationnement dont le but est de nous inciter à prendre les transports en commun. Je l'ai encore de travers dans la gorge. Pourquoi ces stationnements ne sont-ils pas surveillés? Croyez-vous que le maire Tremblay a pensé à ce petit détail quand il a dévoilé son sublissime plan de transport en commun il y a deux semaines? Je ne suis pas la première à se faire dérober sa voiture dans l'un de ces stationnements et certainement pas la dernière si rien n'est fait pour améliorer la sécurité de ces lieux. Dommage, car j'aime bien le concept du stationnement incitatif. Or demain, je prendrai ma voiture de location pour me rendre au boulot et je contribuerai au réchauffement de la planète.

Bref, nous en sommes à remplir les mille et uns formulaires d'assurances et à racheter le kit nécessaire pour l'auto dont le siège d'enfant. Nous aurons une voiture neuve, mais le stationnement lui, sera-t-il toujours sans surveillance? J'ai déposé une plainte à l'AMT. Reste à voir si elle sera prise au sérieux. C'est à suivre...