5/09/2009

La conciliation travail-famille et politique familiale québécoise


J'étais peut-être trop absorbée par ma grossesse, mais je n'ai pas vu passé cette nouvelle annoncée dans Cyberpresse à la fin du mois de mars.

Il s'agit donc d'un programme de 2,3 millions qui vise principalement les petites et moyennes entreprises, ainsi que les associations patronales ou syndicales, qui souhaitent mettre en place des mesures pour faciliter la conciliation travail-famille. On parle ici d'aménager le temps de travail, avoir des horaires plus souples, des modifications aux congés accordés ainsi que la possibilité d'accumuler du temps de travail.

Cette mesure fait partie de celles prévues au budget de 2009-2010 pour la politique familiale: au total, le gouvernement prévoit investir 10 milliards de dollars pour continuer à développer la politique familiale, dont 3,6 milliards proviennent du gouvernement fédéral. Ces investissements place le Québec parmi les pays de l'OCDE qui injectent le plus d'argent en soutien aux familles. On considère aussi que le Québec est le paradis des familles au Canada.

La politique familiale du Québec a des effets positifs et bien tangibles : de 1990 à 2000, le nombre annuel de naissances était passé de 98 000 à 72 000 et on s'inquiétait pour l'avenir démographique du Québec. Or, à partir de 2000, les naissances remontent : en 2008, l'Institut de la statistique du Québec a dénombré 87 600 naissances, le nombre le plus élevé depuis treize ans. Le tableau de l'Institut permet aussi de voir très clairement que le nombre de naissances actuel est à peu près le même qu'en 1925 (87 527) et bien supérieur à celui de 1900, alors qu'on dénombrait que 61 834 naissances. Ce n'est que dans les années d'après-guerre (le fameux babyboom) que le nombre de naissances a connu un bond aussi marqué, atteignant 144 432 naissances en 1957.

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