10/08/2010

Non, j'ai pas besoin de ton aide!

Conversation de couple, un jeudi soir :

Moi : « J'ai tellement de choses à faire, il me semble que je ne verrai jamais le bout! »
Et lui de répondre : « Oui, mais...il me semble que je t'aide, non? »

En effet, mon chum est très impliqué dans notre vie familiale.  Sérieusement...mise à part le fait qu'il ne fait pas la cuisine, il n'y a pas grand chose à son épreuve.  Il fait le lavage, donne les bains aux enfants, les amène au parc, joue avec eux, fait des devoirs (on se partage la tâche), vide les poubelles (eh!), se lève la nuit (ok, des fois je dois lui donner un petit coup de pied sous les couvertures pour qu'il se lève, mais bon...) et plein d'autres choses qui font partie de la vie.

Mais...« m'aide »-t-il?

Moi, je dis que non.  Il est impliqué, ça oui, mais il ne « m'aide » pas.  Et moi, est-ce que je l'aide?   Oui, nous nous aidons mutuellement, mais fondamentalement , nous sommes plutôt impliqués, l'un et l'autre, dans notre vie familiale, non? Je n'ai pas besoin d'aide, mais d'implication.

Mon homme est super impliqué, mais sa réaction témoigne d'un petit travers dans la perception qu'on certains hommes lorsqu'il s'agit de l'implication familiale. C'est une question de philosophie, mais « aider » signifie qu'on se positionne comme une ressource d'appoint, pas forcément indispensable, alors qu'en étant entièrement « impliqué », on fait le choix très conscient de sa responsabilité face à sa vie familiale. 

Bref, il n'y a pas matière à en faire une chicane de couple, mais je trouve qu'il s'agit d'une différence de perception assez importante.  Qu'en pensez-vous?

Sur ce, bone fin de semaine! Profitez-en bien!   Pour ma part, j'ai passé une bien meilleure semaine que la dernière et je vous remercie très sincèrement de tous vos bons mots de la semaine passée!

8 commentaires :

  1. Réflexion très intéressante encore une fois.
    Mais je ne dirais pas que ce n'est qu'une perception de gars. Les filles disent aussi souvent «mon chum m'aide beaucoup» en parlant de la famille. On veut que les gars s'impliquent comme tu dis, mais on ne les laisse pas toujours le faire vraiment ;-)

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  2. Tu as parfaitement raison, car nous aussi on est habitué de penser qu'ils nous « aide »!

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  3. Est-ce qu'il garde?

    Cette expression-là aussi me rend mal-à-l'aise... Merci d'aborder le sujet et bien contente de voir que ça va meiux. :-)

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  4. Moi aussi, ça me rend mal à l'aise! Est-ce que je garde, moi?

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  5. Moi aussi j'ai ce genre de discussion avec d'autres mamans et j'ai la pénible tâche de vous confirmer que c'est partout pareil. Sans que ça paraisse, on passe de partenaire de vie à gérante de famille sans s'en rendre compte. C'est fou, hein?

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  6. Tu racontes tellement bien cette réalité. Moi, je dois admettre que je ne le laisse pas toujours m'aider. J'ai une vision de comment une chose doit être faite, donc quand il s'implique, il a plus de chance de ne pas défaire ma vision, mais de m'alléger la tâche. Je prends le ménage pour exemple, normalement c'est lui qui passe l'aspirateur et moi qui prend le poussière. Simplement parce que je fais les coins et les racoins, mais quand je suis trop claquée il va prendre la poussière en me disant que c'est bien fait même si c'est pas Evelyappouved. Enfin, une partie du problème dans mon cas, c'est que mes standards et ses standards ne sont pas exactement les mêmes, donc on s'implique dans les tâches de l'autre, mais on s'aide seulement pour les visions communes. Tiens, un autre exemple, c’est lui qui fait à manger, je peux m’impliquer, lui trouver des recettes, faire l’épicerie, mais en bout de ligne c’est lui qui est au-dessus des fourneaux avec sa vision. Là où, l’on s’aide vraiment est dans l’éducation de notre fils. Nous jasons souvent de comment on veut faire et on s’aide à renforcer nos actes par rapport à l’éducation. Dans la rénovation de la maison on s’aide beaucoup aussi. On a un plan prédéfinit de ce qu’on veut accomplir donc on peut facilement s’aider, mais je pense que c’est vraiment parce que ce sont des visions communes que l’on a discuté.

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  7. Pour mon ex mari son implication dans notre vie familiale se limitait à lever les pieds de la table lorsque je passais l’aspi !!!????

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  8. Très bien dit Mamamiiia... Moi quand j'entendais quelqu'un dire... «Sylvain garde les enfants...» je montais dans mes grands chevaux... Ou «pauvre Sylvain, il est tout seul avec les enfants pour souper, ou pour la soirée, ou après l'école.........» Grrrr... Mais malgré tout, il me dit encore souvent: «qu'est-ce que je peux faire pour T'aider...???»...alors j'ai trouvé la solution... (pour moi)... J'écris une liste complète de «TO DO'S»... mais en fait ce sont mes problèmes, mes préoccupations, mes stress... et je la laisse traîner bien en évidence sur l'ilôt de cuisine qui est la pièce centrale de la maison... et comme par magie, de temps en temps , il y jette un coup d'oeil et il y a des trucs qui disparaissent et se rayent de «la» liste, parfois même il y appose ses initiales!!!... Et maintenant le pronominal «T'» a disparu... c'est «que pourrais-je faire pour AIDER»... point final... Très bonne réflexion, Mamamiiia...!!! J'ai donné mon truc à mes amies et je suis contente de le partager avec vous... ;)

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