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6/03/2010

G-B : De plus en plus de mères dans la quarantaine

La semaine dernière, Céline Dion annonçait qu'elle était enceinte de jumeaux à 42 ans.   Kelly Preston, l'épouse de John Travolta l'est aussi, à 47 ans. L'actrice Monica Belluci a  accouché d'une petite fille il y a quelques jours, à 45 ans.

Moi-même, j'ai eu mon petit dernier à 40 ans, presque 41.

Cette tendance est aussi à la hausse en Grande-Bretagne.

Selon le Office for National Statistics, le nombre de femmes qui y enfantent après 40 ans a triplé depuis vingt ans : elles étaient 9 336 en 1989 et 26 976 en 2009.

Contrairement à certaines croyances, ce ne sont pas forcément des carriéristes qui décident de se donner dans la maternité avant qu'il ne soit trop tard.  Les Britanniques sont tout aussi nombreuses à avoir un premier, un deuxième qu'un troisième enfant à cet âge.  D'autres ont déjà fondé une famille lors d'une première union et souhaitent « repartir » en famille avec un nouveau conjoint.  Enfin, nombreux sont les jeunes couples qui retardent leur projet de fonder une famille parce qu'ils n'en ont pas les moyens.

Ici aussi, le nombre de grossesses tardives augmente. Si le sujet vous concerne, je vous recommande de lire ce dossier.

Pour ma part, le temps de conception a été un peu long, mais nous y sommes arrivés quand même. Après coup, je suis toujours très heureuse de mon choix.

3/30/2010

Les mères blogueuses britanniques auront leur premier congrès

CyberMummy2010

3rd July, Ibis London Earls Court

The growing power of the mummy blogger

Mummy blogging has become of the one most distinct and influential blogging tribes in the UK, with a rapidly growing number of members from all sections of society.

Now, there is a place for mummy bloggers to meet, network, learn and grow their sites: the 2010 CyberMummy Conference.

Expand your expertise and learn how to improve both the quality and the visibility of your blog in our one-day conference, jam-packed with sessions featuring your favourite bloggers and leading Internet experts. Technically oriented sessions called CyberLabs will focus on the nuts and bolts of running a blog, from using search engines to navigating safety and ethical issues. We'll also be addressing how to work with sponsors, make money from your blog, and take advantage of what's new and exciting in the blogging world.

En juillet 2010, les mères blogueuses britanniques auront leur premier congrès annuel. Au cours de cette journée, les mères blogueuses assisteront à des conférences et des ateliers qui leur permettront d'approfondir leurs connaissances de la blogosphère et d'Internet, des statistiques de fréquentation, des techniques de marketing. Un bloc complet est consacré aux tarifs publicitaires et à la gestion des commandites. Évidemment, cet événement permettra aux mères blogueuses de se réseauter et d'échanger.

J'aime beaucoup l'idée et je me disais qu'il serait peut-être plaisant de s'organiser une journée-conférence semblable pour les mères blogueuses québécoises? Nous avions eu tellement de plaisir à faire connaissance au lancement de Mère indigne en 2008, il me semble qu'on pourrait se planifier une petite journée spéciale «juste pour nous autres». Qu'en pensez-vous? Comment cette journée pourrait-elle vous être utile?

Si ça vous tente, je l'organise! (avec un peu d'aide, évidemment!) :-)

Posted via web from Mamamiiia!

11/18/2009

Les femmes pourraient-elles être pénalisées par les employeurs?


Les femmes pourraient-elles être pénalisées par les employeurs en raison des mesures de conciliation travail-famille trop rigides?

C'est ce qu'affirme Alexandra Shulman, la rédactrice en chef de l'édition britannique du magazine Vogue dans une lettre ouverte publiée dans le Mail Online (version électronique du Daily Mail de Londres). 

Selon elle, l'ensemble des mesures de conciliation travail-famille telles que le congé parental d'un an, les horaires flexibles, le télétravail ou les horaires à temps partiel, nuiront à l'employabilité des femmes en âge de procréer.  Selon elle, les employeurs préféreront embaucher des hommes ou des femmes qui ne sont plus en âge d'avoir des enfants, car ces mesures sont difficiles à gérer, en particulier pour les petites entreprises.

It's a situation that is increasingly encouraging small businesses, individuals, or employers in small rural communities who simply can't work around an employee's year off and who don't have a pool of freelance cover, to look instead for women who won't have more children - or indeed men.
Une législation trop rigide en faveur des mères pourrait, selon Shulman, faire reculer les progrès que les femmes ont fait sur le marché du travail depuis une trentaine d'années.

Son propos - qu'elle considère elle-même comme provocateur - a généré 370 commentaires.

10/09/2009

Les mères britanniques n'auraient plus envie de travailler

Si on leur donnait le choix, le tiers des mères britanniques délaisseraient le travail à plein temps et se consacreraient à leur vie de famille. C'est ce qui ressort d'un rapport intitulé "What Women Want...and how they can get it" (pdf) qui vient d'être publié par le Center for Policy Study, un "think tank" du centre-droit britannique.  Selon le sondage à l'origine de ce rapport, selon les 4 690 personnes interviewées, hommes et femmes, à peine 12% des mères britanniques veulent travailler à plein temps.

Selon Cristina Odone, l'auteur de l'étude, les femmes se réalisent pleinement en tant que partenaires, membres de la communauté et surtout en tant que mères : "Instead of finding satisfaction in full-time work, most women realise themselves in their other roles as carers, partners, community members and above all mothers."  Son étude veut rappeler que les politiques du gouvernement pour la mise en place de services de garde ne conviennent peut-être pas à toutes.  Selon l'auteur du rapport, les "vraies" femmes ne veulent pas un emploi à plein temps et n'y voient pas une manière de se réaliser. L'ère de la femme matérialiste est révolue, toujours selon l'auteur.  Le futur appartient aux "vraies femmes" qui cherchent à adopter des valeurs féminines" :

“Real women do not want to commit full-time to a job. Real women do not see that as the route to self-realisation. They recognise that there is far more to life than a healthy profit or a great deal. “Material woman, who apes material man, is over. The economy cannot sustain her, society feels betrayed by her. The future belongs to the real woman, who points to a lifestyle embracing feminine values. (Irish Examiner)

Le résultat de cette étude suscite des réactions.  Mark Easton de la BBC remet en question la méthodologie du sondage et surtout, la manière dont les questions ont été formulées.  Selon lui, des questions telles que "si travailler n'était pas essentiel sur le plan financier, que feriez-vous?  portent à confusion.  Que veut dire "essentiel" demande-t-il?  Cette notion fait-elle référence à la nécessité de payer le loyer ou à celle de pouvoir se payer un voyage ou une nouvelle auto?  Le sondage ne permet pas de savoir si les 71% de femmes qui continueraient de travailler à temps partiel le ferait parce qu'elles aiment leur emploi ou parce qu'elles apprécient le pouvoir supplémentaire de dépenser que leur procure leur gagne-pain.

Vous pouvez en lire davantage dans le Irish Examiner, la BBC, le Telegraph (et ici ) et le Mail Online.

***

Je n'aime pas tellement rhétorique conservatrice de Cristina Odonne concernant les valeurs féminines et je ne suis pas entièrement convaincue par les résultats du sondage.  Mais bien sûr, si j'avais un gros magot en banque, peut-être bien que j'accrocherais mes patins quelques années, mais mon revenu demeure essentiel et oui, j'aime bien pouvoir me payer des vacances une fois par année.  Mais là n'est pas la question : avec le déploiement des services de garde au Québec (qui demeurent une excellente initiative, dont get me wrong comme on dit en chinois!) a-t-on répondu aux besoins de toutes les femmes?  Selon les statistiques, 77% des mères québécoises qui ont des enfants de moins de 6 ans travaillent. Y aurait-il davantage de mères au foyer si elles obtenait un revenu pour rester à la maison?

C'est juste une question, comme ça...

5/28/2009

Mères blogueuses britanniques dans la mire des entreprises

Je n'ai que deux petites minutes ce matin, mais je ne pouvais me retenir de vous refiler cet excellent article de Jennifer Howe publié dans Alpha Mummy ce matin.

À lire :
Mummy bloggers know best
Companies are rushing to sponsor the increasingly popular blogs that offer tips on parenting.


Si, en tant que mères blogueuses (plusieurs d'entre vous le sont), vous recevez souvent des offres d'entreprises qui souhaitent que vous parliez de leurs produits ou services, vous n'êtes pas les seules. Le phénomène existe depuis longtemps aux États-Unis, au Canada anglais et est en plein essor en Grande-Bretagne.

Dans l'immédiat, je n'ai pas de chiffres sur le phénomène au Québec et en France, mais mon petit doigt me dit que la tendance se développe aussi.

4/19/2009

Alpha Mummy: la mère blogue aussi dans le Times

Depuis quelques mois, je suis devenue une régulière de ce blogue du Times Online : Alpha Mummy. Alimenté par quatre journalistes et mères de famille (Jennifer Howze, Eleanor Mills, Caitlin Moran et Sarah Vine), ce blogue britannique - qui a vu le jour en 2007 - s'adresse aux mères qui travaillent ainsi qu'à celles qui ont travaillé et qui souhaitent un jour y retourner. Et si vous voulez mon avis, il convient parfaitement à tous les parents, pères ou mères, qui ont envie de se documenter sur la parentalité. Ce que j'aime de ce blogue : la variété des sujets abordés, la rigueur journalistique, la qualité de l'analyse et l'humour de ces dames.

Jennifer Howze, la blogueuse-en-chef, a eu la gentillesse de répondre à quelques questions pour Mamamiiia. J'avais envie d'en savoir un peu plus long sur ce blogue, mais aussi sur la réalité des mères britanniques.

J'ai laissé les réponses de l'entrevue en anglais, mais les questions ont été traduites :


1.What is the story behind your blog? How did you come up with this idea? (Quelle est l'histoire derrière votre blogue? Comment en êtes-vous venue à développer cette idée?)

The blog was originally conceived by several editors who were standing around in the kitchen one day, talking about coping with working parenthood. The idea was to create a blog that addressed the realities of being a working mother (or father) with intelligence and wit. When the Times relaunched its website at the beginning of 2007, we launched the blog as well. There are four of us who contribute to it: I'm the online lifestyle editor, Caitlin Moran and Sarah Vine are columnists for the paper, and Eleanor Mills is the editor of the Times Weekend section.


2. What is your central topic of interest with this blog? (Quel est le principal sujet de votre blogue?)

We've been lucky enough to get a great group of regulars coming to blog and discussing everything from maternity leave to TV characters we fancy. What's nice is that we can talk about the personal aspect of motherhood as well as the bigger issues such as government initiatives, research and pop culture.

3. Why do you feel you have to speak up as mothers?
(Pourquoi croyez-vous important de vous exprimer en tant que mère?)
There are a lot of great blogs out there revealing the personal side of motherhood. What Alpha Mummy aims to do is to create a wider conversation that also takes in the theories, trends, and politics of motherhood.
4. How would you qualify the situation of mothers in the UK? Do you have access to a maternity/parental leave? Is it easy/difficult to have access to quality daycare centre? Are they affordable?
(Comment décrireriez-vous la situation des mères en Grande-Bretagne? Avez-vous accès à un congé de maternité/parental? Est-ce facile /difficile d'avoir accès à des services de garde de qualité? Ces services sont-ils abordables?)

I'm lead blogger on Alpha Mummy and American, so the maternity leave here is much more generous than what I'd heard about in the States (most friends with babies have taken lots of holiday after the birth to give themselves more time at home). New laws have extended maternity leave to a year but it's a hot topic of discussion in politics. There is debate about whether maternity leave ought to be changed to parental leave, with either parent able to take it.

There is more of a culture here of mothers working part-time - it seems to me as an American there is more tolerance for alternatives to working full-time and still being taken seriously.

As for quality childcare, that's an issue no matter where you live, isn't it? Here in the UK people generally use nannies in their own home, childminders who keep several children in the childminder's home, nurseries or some other kind of carer like a grandparent or an au pair. And it's expensive. The UK has some tax benefits for certain types of childcare but if you pay full taxes on all-day childcare, providing a good wage for the person looking after your child, you can pay thousands in taxes every quarter.
5. What would improve the life of mothers in the UK?
(Qu'est-ce qui permettrait d'améliorer la qualité de vie des mères en Grande-Bretagne?)

Affordable childcare, for one. Also, UK businesses don't have a tradition of providing in situ childcare as much as American ones do (although it's hardly ubiquitous there). Would be great if more big companies provided nurseries on site. Additionally, the long British holidays are a hardship for working parents - for example, my daughter's school Easter break was 3 weeks.

Finally, all women much less working mothers would benefit from equal pay.

6. Are dads very much involved ? (Les pères sont-ils impliqués?)

Dads are definitely involved in the blog. While we focus on the experience of mothers (being mums ourselves), we like to include dads and their specific view of parenting, whether as a full-time working dad, part-time worker or stay-at-home dad.


7. Anything else you would like to add? (Qu'aimeriez-vous ajouter?)

Great idea to do email interviews. Thanks for including us!


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On peut aussi suivre les Alpha Mummy sur Twitter.

Thank you very much to the Alpha Mummies :-)

3/17/2009

A Good Childhood : les mères qui travaillent sont-elles coupables du déclin des conditions de vie des enfants en Grande-Bretagne?

Au début de février, la Children Society, un organisme voué à l'amélioration des conditions des enfants et associé à la Church of England - l'église chrétienne officielle d'Angleterre - a déposé les résultats d'une vaste étude sur la qualité de vie des enfants en Grande-Bretagne qui en a dérangé plusieurs.

L'étude, intitulée A Good Childhood: Searching for Values in a Competitive Age, est le résultat d'une enquête menée auprès de 30 000 enfants, qui par le biais d'entrevues ou de questionnaires, ont contribué à documenter les conditions de vie des enfants britanniques. L'enquête - qui se veut indépendante de l'Église a été menée par une brochette d'experts, d'universitaires et de membres influents d'organismes sociaux britanniques.

Le portrait que brosse cette recherche n'est pas rose. La situation des enfants en Grande-Bretagne laisserait à désirer. L'étude juge que l'individualisme exacerbé des parents d'aujourd'hui serait en grande partie responsable du mal-être généralisé de l'enfance britannique.

L'étude explique que les mères qui travaillent contribuent, par leur plus grande indépendance financière, à briser les familles :

"Most women now work and their new economic independence contributes to levels of family break-up which are higher in the UK than in any other Western European country." (source : BBC news)

Les auteurs se défendent toutefois d'accuser les mères de travailler :

"'At no point do we suggest that mothers ought not to go out to work. We stress the importance of genuine choice for parents of young children. If they decide to work, high quality childcare should be available. If they decide to work less, more extended parental leave should be available for either parent (even if unpaid), with no loss of seniority. We argue that flexibility of working hours for both mothers and fathers is key." (Source : The Psychologist)

L'étude affirme aussi que les enfants provenant de familles où les parents sont séparés ont 50% plus de chances d'échouer à l'école, de présenter des problème de confiance en soi, d'être impopulaires avec leurs camarades de classe et de développer des problèmes de comportement ou de souffrir d'anxiété et de dépression :

"Children with separate, single or step parents are 50% more likely to fail at school, have low esteem, be unpopular with other children and have behavioural difficulties, anxiety or depression," (source : BBC news)

***

L'étude a suscité bien des critiques. Dans une publication du National Children's Bureau, on se demande pourquoi la Good Children Society n'aborde à peu près pas la qualité de vie de la petite enfance ainsi que la qualité des services de garde. Dans Parents with Attitude, l'auteure Jennie Bristow s'insurge à l'égard du ton moralisateur des conclusions de l'enquête et se désole qu'une recherche de cette ampleur n'ait servi qu'à appuyer les vues conservatrices de l'organisme et de la Church of England.

Le rapport inclut une longue liste de recommandations à l'intention des parents, du gouvernement et de la société en générale. Celles qui ont suscité le plus de réactions : les hommes et les femmes devraient s'engager à long terme avant de songer à fonder une famille (comme si l'intention n'y était pas!) et on recommande au gouvernement de mettre en place un programme pour identifier dès l'entrée à l'école, les problèmes de santé mentale.

Évidement, il n'y a pas que du mauvais parmi ces recommandations. Certaines sont tout à fait appropriées : on recommande notamment d'éliminer la violence des écoles et d'interdire la publicité destinée aux enfants (mesure adoptée ici au Québec depuis belle lurette).

12/23/2008

Devenir mère à 40 ans

Les Québécoises sont de plus en plus nombreuses à donner naissance à leur premier enfant à 40 ans annonce un article du quotidien de Québec, Le Soleil. Les naissances chez les femmes de 35 à 44 ans ont connu une hausse de 60%. Elles suivent une tendance déjà observée en France, aux États-Unis et en Grande-Bretagne. En Colombie-Britannique, les mères de plus de 35 ans y sont aussi de plus en plus nombreuses et ce, depuis quelques années (à lire ici aussi). De manière générale, les femmes qui ont un premier enfant "sur le tard" (j'haïs tellement cette expression!) sont plus scolarisées et ont pris le temps d'établir leur carrière.

Ce qui m'a profondément dérangée en lisant le dossier proposé par Le Soleil, c'est cette entrevue où le sociologue André Turmel de l'Université Laval déclare qu'au Québec, "la famille est en crise" notamment en raison de l'augmentation des nouvelles mères de 40 ans.

Eûh...en crise? Pas sûre, moi! Que veut-il dire au juste? Qu'a-t-il à reprocher aux femmes qui ont leurs enfants passé 35 ans?